Les diabétiques veulent toute la lumière sur laffaire du Médiator et la transparence dans le domaine du médicament. « Cette affaire altère gravement la confiance des patients avec leurs praticiens et le système de santé, argue lAssociation Française des Diabétiques (AFD). « Elle les plonge dans le doute, obligés de placer leurs attentes, leur existence même, dans les médicaments et ceux qui les fabriquent et les prescrivent ».
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Catégorie : Scandales
500 euros de frais et 4 mois de souffrance…
C’est un vrai coup de gueule que l’une de nos lectrices souhaite faire passer. Vous allez le voir, à la lecture de son histoire, on comprend sa colère. Yolande a 63 ans, elle souffre depuis le mois d’avril de maux de gorge intenses, auxquels se sont greffés des céphalés puis des expectorations. Cette sympathique femme a consulté très vite son médecin de famille dans la région de Périgueux, ce dernier n’a pas semblé prendre très au sérieux sa patiente, parlant de rhinites.
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Faux coma, vraie erreur de diagnostic !
Terrifiant ! Durant 23 ans, une victime dun accident de la route est restée sur un lit dhôpital avec un « faux diagnostic de coma ». Rom Houben était parfaitement conscient. Cest un scanner pratiqué il y a trois ans qui a permis de détecter son activité cérébrale. En fait lhomme était paralysé mais conscient, rapporte le quotidien allemand Der Spiegel lundi 23 novembre. Il voyait, entendait, comprenait tout ce qui lentourait. Terrifiant car un proche aurait pu décider « darrêter » cet état qualifié par le corps médical de « végétatif persistant » pour le laisser partir il laurait tué. « J’ai crié, mais personne ne pouvait m’entendre », raconte via un ordinateur l’homme, aujourd’hui âgé de 46 ans. En 1983, à la suite de laccident, le corps médical avait utilisé un test de coma qui avait conclu à une conscience « éteinte ». Interrogé par lAfp, le neurologue Steven Laureys explique qu' »il peut y avoir beaucoup de cas similaires de faux comas à travers le monde ». « Tout ceux qui sont classés ‘inconscients’ devraient être réévalués ». Cest sûr !
« La justice recherche des millions deuros de dons détournés des caisses dassociations pratiquant lappel à la générosité publique.17 associations sont suspectées. Elles opèrent dune seule et même manière, par lenvoi de courriers en masse, des textes larmoyants, souvent accompagnés de petits cadeaux. Les mailings et les méthodes sont organisés par des sociétés américaines de marketing ». Cette information qui fait les gros titres de la presse nationale a eu leffet dune bombe dans le milieu caritatif, elle jette la suspicion sur toutes les associations qui appellent aux dons et rouvre une plaie douloureuse celle de lArc et des détournements de fonds de son président de lépoque le si médiatique docteur Crozemarie. Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire visant ces 17 associations.
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Les victimes du Distilbène, cette hormone de synthèse prescrite aux femmes enceintes entre 1950 et 1977 ont remporté une belle victoire sur les laboratoires ce jeudi. Larrêt de la Cour de Cassation inverse la charge de preuve. A partir du moment où les jeunes femmes ont la preuve que leur mère a été exposée à la molécule (diéthylstilbestrol), c’est au laboratoire de démontrer que ce n’était pas son produit, mais celui du concurrent. Les victimes pourront poursuivre lun ou lautre des laboratoires qui le distribuaient à lépoque (Novartis ou UCB) et réclamer une indemnisation, à eux de prouver qui a vendu la boîte. Ce médicament devait prévenir les fausses couches et les naissances prématurées, sa nocivité a été clairement établie chez les enfants exposés in utero, en particulier chez les filles, atteintes pour certaines de cancers du vagin et du col de l’utérus. Au moins 160.000 enfants auraient été exposés au produit.
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Après les bonbons Dairy Milk, ce sont les confiseries chocolatées fabriquées en Chine du groupe britannique Cadbury qui ont été retirées des rayons à Hong Kong, Taïwan et en Australie en lien. Au total, onze marques font l’objet d’un rappel parmi lesquelles les Cadbury Eclairs, cette décision fait suite au scandale du lait chinois contaminé à la mélamine. A Birmingham où se trouve le siège du groupe Cadbury, Tony Bilsborough, le porte-parole a précisé que des « traces de mélamine » avaient été décelées à travers des tests. Le représentant du groupe n’a pas voulu donner d’autres détails et a renvoyé les journalistes à l’établissement de Cadbury à Singapour pour d’autres informations.
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C’est le scandale médical de la semaine et peut-être de cette décennie. 7000 patients sont rappelés par la DDASS du Nord pour des contrôles. Ces personnes ont subi des examens médicaux dans des conditions d’hygiène et de sécurité insatisfaisantes : carence en matière d’hygiène (le matériel n’aurait pas été systématiquement désinfecté), et de diagnostics (pas de double lecture des échographies alors que la loi l’exige). On évoque des contaminations, des hépatites, des Sidas… Voici l’article publié sur le site de libération.fr et signé Haydée Sabéran. Edifiant!
« Le Dr Farid Alsaïd était radiologue à Anzin, près de Valenciennes ; à Hautmont et Fourmies, près de Maubeuge ; et à Hirson, dans lAisne. Il cumulait les cabinets, et maintenant les soupçons. Des radios effectuées par les secrétaires médicales, formées sur le tas ? Des sondes utilisées pour les échographies pelviennes pas désinfectées ? Des mammographies sans la «double lecture» obligatoire, la sienne et celle dun confrère ? Il reconnaît avoir fait faire des radios par ses secrétaires, pour cause de pénurie de manipulateurs dans le Nord. Labsence de double lecture, parfois. Mais le manque dhygiène, non. Si les sondes ne sont pas lavées, le risque est de transmettre herpès, sida, hépatites B et C.
Courrier. «Le Dr Alsaïd na, à aucun moment, mis en péril la vie de ses patients», assure son avocat, Me Gérard Courtin. Farid Alsaïd «conteste totalement» avoir utilisé ou fait utiliser des sondes vaginales et rectales non désinfectées, information révélée par lExpress sur son site Internet. Selon la Voix du Nord, qui a révélé les premiers éléments de laffaire en décembre, une enquête de la caisse primaire dassurance maladie de Lille est à lorigine des soupçons. La CPAM remarque un nombre élevé de radios par patient et écrit au cabinet du radiologue à Anzin pour le prévenir quun contrôle démarre. Le courrier est ouvert par les salariées, qui alertent linspection du travail, pour raconter ce quelles vivent au cabinet.
Hier, Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, a qualifié laffaire de «crapuleuse», et promis que «les sanctions les plus sévères seront prises», tout en annonçant que 6 791 patients des cinq cabinets concernés vont être contactés par la Ddass (1). Ils pourraient avoir été victimes derreurs de diagnostic, à cause de labsence de double lecture des mammographies. Pour les autres, qui auraient pu contracter des maladies sexuellement transmissibles, un comité dexperts rend un avis lundi, pour évaluer les risques, et établir qui il faut rappeler.
Reste que pour Me Gérard Courtin il est «disproportionné» de rappeler près de 7 000 patients, peut-être plus, quand on aura compté ceux des régimes minier et agricole. Il ironise : «Une première dans lhistoire médicale. On na jamais vu ça, ni dans laffaire de la Clinique du sport ni dans celle des irradiés de lEst.» Il pense que ladministration essaie de «chercher des moyens de preuves et de démonstration dont elle ne dispose pas».
Cancer. Lavocat assure quune seule plainte met en cause son client. Celle dune patiente qui na pas bénéficié dune double lecture pour sa mammographie et qui a développé un cancer du sein deux ans plus tard. «Mais dans plus de 99 % des cas les examens, même sans double lecture, étaient sécurisés, grâce à une échographie de contrôle», pense lavocat. Selon Bernard Basin, président du conseil de lordre de lAisne, les cabinets comptaient quatre autres radiologues, de nationalité belge comme Farid Alsaïd. Une enquête judiciaire est en cours.
(1) Un numéro vert pour les patients est activé ce matin: 0 800 880 770
Lu sur libération.fr « De leur correspondante à Lille HAYDÉE SABÉRAN »
Intolérable, inadmissible, scandaleux… Je vais vous dire mon sentiment, j’ai été révoltée de voir à la télévision le visage de ce jeune homme hémiplégique, victime d’une erreur médicale… dont on ne connaît même pas les conséquences ! C’est le journal La Provence qui a révélé l’affaire la semaine dernière, le jeune homme a été opéré au mollet droit au lieu du mollet gauche. « Selon l’avocat du jeune homme, le praticien « a été mal secondé » attendez, il n’est aveugle le médecin, il n’a jamais rencontré son patient avant l’intervention, ni consulté son dossier, un peu facile de remettre tout sur « les assistants », c’est à dire les infirmières, les internes… Voici le contenu de l’article de presse…
« En entrant dans le bloc opératoire le 5 avril dernier, un jeune hémiplégique de 19 ans pensait pouvoir récupérer toutes ses facultés.
Un ventre plat, des seins plus fermes et plus gros. Un nez plus fin, plus droit. et le tout aux frais de la sécu ! Vous y croyez-vous ? Eh bien oui cest possible il suffit de se faire opérer par un chirurgien esthétique très compréhensif. Selon lAssurance Maladie, cette fraude à la chirurgie esthétique lui coûterait 10 millions deuros. « La chirurgie plastique recouvre deux notions, la chirurgie réparatrice et la chirurgie esthétique. La chirurgie réparatrice est prise en charge par lAssurance Maladie, alors que la chirurgie esthétique ne lest pas » a expliqué à lAFP Pierre Fender, le directeur de la répression des fraudes à la Caisse Nationale dAssurance Maladie (CNAM).
Affaire des pilules amaigrissantes mortelles… d’autres victimes
PARIS (AFP) – « Le mari d’une femme de 30 ans, morte en 1997 alors qu’elle suivait un traitement avec le médecin qui a prescrit les gélules amaigrissantes ayant provoqué en 2006 la mort d’une femme et l’hospitalisation de 17 personnes, a récemment porté plainte à Paris, a annoncé vendredi son avocat. En avril 2006, un femme de 57 ans a trouvée la mort et dix-sept personnes ont été hospitalisées après avoir ingéré des « gélules amaigrissantes » prescrites par un médecin et préparées par un pharmacien parisien. Ce pharmacien a été mis en examen le 28 avril pour « homicide involontaire » et « blessures involontaires » dans le cadre d’un information judiciaire instruite au pôle santé publique de Paris par la juge Anne-Marie Bellot.
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