Chikungunya

Un cas de chikungunya est suspecté en région parisienne. Il s’agit d’une jeune femme d’une trentaine d’années qui présente les symptômes de cette pathologie virale : forte fièvre, courbatures. On se souvient de la très forte épidémie de 2005-2006 à la Réunion et à Mayotte. Si l’évolution de la maladie est généralement spontanée, il y a des décès chaque année. Pour l’instant la Direction générale de la Santé parle de « soupçon » et non pas de cas avéré. De nouveaux prélèvements sérologiques sont en cours. Ils seront transmis au centre national de référence (laboratoire Pasteur de Paris). Les résultats définitifs seront connus dans les prochains jours. Parallèlement, l’Institut de veille sanitaire (InVS) a engagé une enquête épidémiologique autour de la patiente, en lien avec son médecin traitant, afin de définir les possibles facteurs d’exposition au virus. Ce qui inquiète les autorités c’est que la jeune femme n’est pas sortie de France. Or pour l’instant tous les cas de chikungunya détectés en France métropolitaine sont des cas « importés ». Autre élément troublant : si le moustique (Aedes albopictus), transmetteur de la maladie, a bien été repéré dans le sud-est de la France ces dernières années, il n’a jamais été observé en Ile-de-France.
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Alimentation

Les légumes et les fruits colorés comme les carottes, les abricots, les melons, les poivrons, du fait de leur richesse en bêta-carotène, possèdent des propriétés anti-oxydantes. Ces aliments permettent de préparer la peau aux expositions solaires. Attention cependant, en aucun cas ces aliments ne peuvent remplacer les crèmes protectrices, qu’il faut appliquer très régulièrement pendant toute la durée de l’exposition. Le mieux étant dans tous les cas de ne pas rester au soleil trop longtemps.
Sources Nutrinews Hebdo.

Alimentation

Les labels de qualité et d’origine (Label Rouge , AOC, etc) sont devenus moins importants aux yeux des acheteurs que les prix des produits alimentaires, révèle une enquête du Crédoc : 73 % des consommateurs s’y référaient un peu ou beaucoup en 2004, 69 % en 2007, et seule une courte majorité de consommateurs (52 %) y semble encore favorable. Et les jeunes générations sont les moins convaincues ! Deux labels conservent pourtant une bonne image : le Label Rouge (principalement pour les viandes et les volailles, que 6 Français sur 10 se disent prêts à payer plus cher) et le sigle AB (agriculture biologique). Les légumes estampillés AB sont perçus comme « meilleurs pour la santé » et plus savoureux…

Sources Nutrinews Hebdo
Consommation et modes de vie 2008, n° 212, Crédoc.

Testé pour vous !

Power plate… la machine infernale !

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Des jours et des semaines que j’y pense, allez les vacances sont dans un mois, il est temps de reprendre le sport et de muscler abdo fessiers ! Direction… non pas la salle de gym, (trop tard), mais l’institut de beauté ! Eh oui, c’est là que l’on trouve désormais la machine infernale qu’est le power plate, traduction personnelle « le pouvoir d’aplatir les rondeurs »). Les promesses du constructeur sont alléchantes, raffermissement musculaire : 30 mn de power = 1h30 de gym en salle ! Le principe ? des vibrations qui génèrent un réflexe d’étirements/contractions dans le muscle en fonction de la position que l’on adopte sur l’appareil. Ce réflexe dit “ inconscient ” accélère de vingt à trente fois la vitesse du travail musculaire… Succulent ! La veille de l’inscription suis un peu échaudée par la lecture d’une article de Ouest France qui casse le mythe ! Ils ont confié la machine à des sportifs de l’’INSEP qui ont bien rigolé…. Et déclaré qu’elle était sans effet ! Ne me démonte pas pour autant, quand faut y aller, faut y aller. J’y vais donc ! Premier effet, je m’allège de 240 euros pour 10 séances, la première est offerte.

Power plate 1re
Vendredi. Pieds parallèles, talons décollés du sol, genoux fléchis, on serre les fesses, contracte les abdos et les cuisses… 1 mn de vibrations ! Ne pas tenter de parler, la voix est chevrotante !!!!
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Les médicaments

L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a annoncé le retrait de tous les lots de la suspension buvable Eucalcic 1.2g/15mL actuellement sur le marché, à la suite de la mise en évidence d’une contamination bactérienne. Ce médicament, commercialisé par la société Altana Pharma, est utilisé pour compenser un faible taux sanguin de calcium et favoriser l’élimination du phosphore chez les patients atteints d’insuffisance rénale. Il est de plus utilisé dans le traitement préventif des problèmes osseux liés à l’insuffisance rénale.

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Dengue, Maladies infectieuses

La transmission de la dengue est soutenue depuis le début de l’année 2008 aux Philippines ; le seuil épidémique a été dépassé au cours des deux premiers mois de 2008 et le seuil d’alerte au cours des 4 premiers mois. Un typhon a balayé l’archipel des Philippines entre le 20 et le 23/06/2008 affectant plus particulièrement l’archipel des Visayas (au centre, Samar, Panay et Cebu), puis l’est de l’ile de Luçon (Manille) (cf. Carte 1). Le passage de typhons pourrait entraîner la prolifération des moustiques. Le pic de transmission de la dengue en Asie du Sud-est et aux Philippines s’étend du mois de juin au mois d’octobre.  En 2007, une épidémie de dengue de grande ampleur a affecté les pays d’Asie du Sud-est.  On ne peut exclure une épidémie de même ampleur en 2008.
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Alimentation

Aux 46e Journées d’étude de l’association des diététiciens de langue française (ADLF), le Pr  Dominique Turck, pédiatre à Lille, a répondu catégoriquement par la négative à la question :  « le lait est-il dangereux ? » Ce qui est dangereux, dénonce le pédiatre, c’est de remplacer  chez les nourrissons les préparations à base de lait de vache par des « boissons appelées  abusivement « laits » : jus de soja, d’amande, de riz… Des cas de rachitisme et de  malnutrition sévère ont été observés chez des enfants recevant ces substituts de lait.

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Enquêtes

Enquête Saturn-Inf 2008-2009

Enquête nationale de prévalence du saturnisme et de séroprévalence de maladies infectieuses chez les enfants de 6 mois à 6 ans

Une nouvelle enquête nationale de prévalence du saturnisme chez l’enfant est donc lancée par l’InVS (Institut national de veille sanitaire) en 2008, après une phase pilote qui s’est déroulée à l’automne 2007 ; l’enquête concernera la tranche d’âge de 6 mois à 6 ans.  3 800 enfants dans la France entière participeront à cette grande enquête. Les résultats permettront d’améliorer la prévention et le dépistage du saturnisme infantile, d’adapter les recommandations vaccinales et d’orienter les mesures de prévention vis-à-vis d’infections comme la toxoplasmose ou les infections à herpès virus pour lesquelles il n’existe pas de vaccin. Un appel est lancé aux familles qui souhaitent participer.

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Pédiatrie

Le jeune enfant est particulièrement exposé au plomb du fait qu’il explore son environnement en mettant fréquemment ses mains à la bouche. Il peut ainsi ingérer des quantités significatives de poussières, d’écailles de peinture ou de terre contenant du plomb. La source principale d’intoxication par le plomb est constituée par les peintures des bâtiments anciens (antérieurs à 1949), qui étaient souvent à base de céruse. Même si elles sont souvent recouvertes par des peintures plus récentes ou par des papiers peints, elles peuvent être dégradées à cause de l’humidité, à la suite d’un choc, par grattage ou à l’occasion de travaux : les écailles et les poussières ainsi libérées constituent alors une source d’intoxication.
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Pédiatrie

Si votre logement est antérieur à 1949 : surveillez l’état des peintures et effectuez les menues réparations qui s’imposent sans attendre une dégradation des peintures ; luttez contre l’humidité, qui favorise la dégradation des peintures ; évitez le risque d’accumulation des poussières : ne posez pas de moquette dans les pièces où l’enfant joue, nettoyez souvent le sol et les rebords de fenêtres avec une serpillère humide ; veillez à ce que votre enfant n’ait pas accès à des peintures dégradées, et lavez fréquemment ses mains et ses jouets.
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