Chikungunya

Un cas de chikungunya est suspecté en région parisienne. Il s’agit d’une jeune femme d’une trentaine d’années qui présente les symptômes de cette pathologie virale : forte fièvre, courbatures. On se souvient de la très forte épidémie de 2005-2006 à la Réunion et à Mayotte. Si l’évolution de la maladie est généralement spontanée, il y a des décès chaque année. Pour l’instant la Direction générale de la Santé parle de « soupçon » et non pas de cas avéré. De nouveaux prélèvements sérologiques sont en cours. Ils seront transmis au centre national de référence (laboratoire Pasteur de Paris). Les résultats définitifs seront connus dans les prochains jours. Parallèlement, l’Institut de veille sanitaire (InVS) a engagé une enquête épidémiologique autour de la patiente, en lien avec son médecin traitant, afin de définir les possibles facteurs d’exposition au virus. Ce qui inquiète les autorités c’est que la jeune femme n’est pas sortie de France. Or pour l’instant tous les cas de chikungunya détectés en France métropolitaine sont des cas « importés ». Autre élément troublant : si le moustique (Aedes albopictus), transmetteur de la maladie, a bien été repéré dans le sud-est de la France ces dernières années, il n’a jamais été observé en Ile-de-France.

La semaine dernière, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, était justement à Nice pour lancer une campagne de prévention face au risque de chikungunya dans les départements en bord de Méditerranée (depuis 2004, des moustiques tigres ont été repérés en Corse, dans les Alpes-Maritimes et dans le Var).

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