Allergologie, à lire

Allergies respiratoires : les traitements à la loupe

Dans le numéro d’avril 2017, la rédaction de QUE CHOISIR décline diverses thématiques santé dont la recherche de chrome dans les articles en cuir (le Chrome VI est cancérogène par inhalation et très allergène pour la peau), les interactions médicamenteuses avec les antidiabétiques, mais aussi un intéressant sujet sur les allergies saisonnières. Le dossier signé Anne-Sophie Stamane décrypte notamment les traitements prescrits : des antihistamiques aux effets thérapeutiques plus ou moins avérés, mais aux effets secondaires notables. Certains induisant de l’hypertension artérielle, des maux de têtes, une forte somnolence. L’un de nos lecteurs en a fait les frais, Patrice, 70 ans a été consulté un cardiologue car sa tension avait brutalement monté. Il souffrait de migraines incessantes que les comprimés de paracétamol n’arrivaient plus à calmer. Lors de la consultation, le mode de vie de ce dynamique retraité n’était pas en cause. L’électrocardiogramme était normal, c’est lors de l’interrogatoire que la spécialiste identifiera le coupable de cette haute pression sanguine (pression anormalement forte du sang sur la paroi des artères) : le Nasacort (une suspension nasale prescrite pour le traitement de la rhinite allergique). Patrice souffrait de crises d’éternuements et utilisait depuis quelques semaines le spray prescrit à son épouse, un acte d’automédication qui lui a valu quelques angoisses avec cette soudaine poussée de tension. Plus de peur que de mal, mais une piqûre de rappel sur les dangers de l’automédication.

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Pédiatrie, Puériculture

Poupée Cayla et robot I-Que : des jouets… un peu trop connectés

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Au pied du sapin de Noël 2016 de nombreux cadeaux connectés bien sûr, pour les grands et les petits. L’UFC-Que Choisir s’est donc intéressée cette année aux jouets connectés. Elle relève de graves lacunes quant à la sécurité et à la protection des données personnelles des enfants utilisateurs de la poupée connectée ‘Mon amie Cayla’ et du robot connecté ‘i-Que’ disponibles chez de nombreux vendeurs en France. L’association saisit la CNIL et la DGCCRF. L’étude technique commanditée par l’association de consommateurs norvégiens, Forbrukerradet, souligne que Cayla et i-Que, « en apparence inoffensifs, ne garantissent pas le respect de la vie privée et de la sécurité des données personnelles de vos enfants » et relève des failles de sécurité du Bluetooth.

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Cancérologie / Oncologie, Enquêtes, Pédiatrie

Crèmes solaires pour enfant : le carton rouge de l’UFC que Choisir pour cinq grandes marques

Copyright Parlonssante.comL’été est enfin arrivé et dans nos sacs de plage, serviette, compote pour le goûter, casquette et crème solaire haute protection font partie du voyage. Hélas, comme de nombreux produits aujourd’hui, la qualité n’est pas forcément au rendez-vous, au contraire, UFC Que choisir a testé en laboratoire 17 produits de protection solaire d’indices élevés (50 et 50+) destinés aux enfants et présentés sous forme de crèmes, sprays et laits solaires. Alors que leurs emballages débordent de mentions rassurantes, les résultats révèlent « de graves carences en termes de protection aux UV, alors que le strict minimum pour des crèmes solaires est de protéger de ces rayons nocifs », indique l’association UFC Que Choisir.

Si la totalité des 17 produits testés protège correctement des UVB, en revanche cinq d’entre eux : Lait solaire spécial enfant 50+ de Clarins, Photoderm kid 50+ de Bioderma, Lait solaire kids 50+ « bio » de Biosolis, crème solaire enfant 50+ « bio » d’Alga Maris et Spray hydratant kids « bio » 50 de Lovéa, n’offrent pas -et de loin- la protection minimale contre les UVA requise par les experts français et les autorités européennes. « Bien qu’ils n’occasionnent pas de traces visibles (coup de soleil), les UVA sont tout aussi responsables des cancers de la peau ». L’association a déposé plainte pour « pratique commerciale trompeuse et tromperie », contre cinq grandes marques : Clarins, Bioderma, Alga Maris, Lovéa, Biosolis. UFC Que Choisir demande le retrait immédiat des produits mis en cause dans cette étude.

La crème solaire ne doit pas nous faire oublier quelques règles de bon sens, on n’expose pas un bébé au soleil, et pour les jeunes enfants, on les protège avec des vêtements anti UV ou des tee-shirts et surtout on leur permet les bains de mer aux heures les moins chaudes de la journée. N’oubliez pas de les hydrater, des fruits et de l’eau dans le sac de plage, une casquette, même pour la baignade. De retour à la maison, après la douche une crème bien nourrissante pour réhydrater la peau. Pour bien choisir sa crème, consultez le guide d’achat crème solaire consultable gratuitement sur le site quechoisir.org.