Dons d'organe, de sang

« Cette année, je donne mon sang ! »

10 000 dons sont nécessaires
en France par jour…

Chirurgie, leucémie, cancer… Les besoins en produits sanguins sont exponentiels depuis 15 ans. Pour soigner un million de malades par an, ce sont 10 000 dons par jour qui sont nécessaires. Et, en l’absence de substituts à ces produits, le don de sang reste le seul moyen de sauver des vies. A cela s’ajoute une durée de vie limitée dans le temps et des besoins grandissants. Au lendemain des congés scolaires et en plein cœur de la pandémie, approvisionner les stocks est une urgence vitale.

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Dons d'organe, de sang

Au 1er janvier 2017 : tous donneurs d’organes et de tissus !

campagne-dons-dorganes-parlonssante-comAu nom de la solidarité nationale, le principe de consentement en matière de dons d’organesdons-dorganes-2-parlonssantecom et de tissus existe déjà en France et ce n’est pas nouveau, il date même du 22 décembre 1976 (Loi Caillavet sur le consentement présumé). Mais alors qu’est-ce qui change au 1er janvier 2017 ? C’est la consultation de la famille  -en l’absence de connaissance de la volonté de la personne décédée- qui disparaît.

Face à la loi française, nous sommes donc tous considérés donneurs, c’est le refus du prélèvement qui doit être déclaré de son vivant sur le registre national. Cette inscription fera foi. Sans cette démarche, l’équipe médicale pourra envisager un prélèvement. La mort du donneur doit être médicalement constatée par deux médecins. Le prélèvement est gratuit et anonyme. Le médecin qui procède à un prélèvement d’organes sur une personne décédée est tenu d’assurer la meilleure restauration possible du corps. L’Agence de la biomédecine a lancé depuis le 21 novembre 2016, une nouvelle campagne de communication avec un message axé sur la loi : « Vous êtes donneur sauf si vous n’êtes pas donneur ».

L’objectif de cet amendement de la Loi est bien sûr de booster le don d’organes en France. A ce jour et -en l’absence de preuve que le mort était pour le don de ses organes- l’équipe médicale s’entretenait avec la famille et les refus de prélèvements étaient très fréquents. 1/3 des familles s’y opposaient. Dès dimanche prochain, l’avis des proches ne sera plus pris en compte, les médecins consulteront uniquement le registre national des refus.

Près de 22 000 patients seraient en attente de greffons.

Cl.C

Dons d'organe, de sang, La recherche médicale

DR - CHU Toulouse
Un robot chirurgical, deux chirurgiens urologues dotés d’esprits pionniers et voilà la greffe rénale avec donneur vivant revisitée pour le plus grand bénéfice des patients…et surtout des patientes, grâce à l’extraction du rein de la donneuse et l’introduction du greffon sur la receveuse par voie vaginale, exclusivement par robot chirurgical.

A ce jour, dans le monde (en Inde et aux USA), une centaine de patients seulement ont bénéficié de ce type de transplantation à l’aide d’un robot chirurgical, avec donneur vivant ou non. En France, pour cette indication, le robot chirurgical a été utilisé pour la première fois en 2001, à l’Hôpital Mondor à Créteil, puis au CHU de Tours en 2013. Les avantages pour le patient sont multiples : diminution de la taille de la cicatrice, atténuation de la douleur et du risque d’épanchement de liquide lymphatique, post-opératoire moins lourd, durée
moyenne de séjour diminuée, etc…

Le développement de la transplantation robot-assistée permettra à des patients non éligibles à la transplantation classique d’en bénéficier, du fait notamment d’une obésité morbide. La transplantation rénale avec introduction du greffon par voie vaginale En mars 2015, en Inde, une étude a été publiée portant sur 8 patientes ayant bénéficié d’une technique innovante d’introduction du greffon, par voie vaginale, mais par cœlioscopie traditionnelle.
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Dons d'organe, de sang

Mme Amilhat et le chirurgien qui l'a opérée il y a 26 ans.Vingt six ans après une double greffe cœur-poumons, Anne-Marie Amilhat, 65 ans est en pleine forme. La double transplantation dont elle a bénéficiée, une première en France, lui a sauvé la vie. Jeudi pour célébrer cet exploit médical relevé en 1988 par l’équipe du Pr Philippe Dartevelle au centre chirurgical Marie Lannelongue, une réception a rassemblé greffés et médecins. « Avant, j’étouffais. Faire les courses était devenu un calvaire, et même passer le balai », témoignait Anne-Marie. C’est simple à l’époque : « Elle ne pouvait plus rien faire », confie son mari, « Elle était livide ». A 39 ans, Anne-Marie, mère de famille ariégeoise est dans une impasse. Elle souffre d’une hypertension artérielle pulmonaire au stade terminal, seule une greffe du cœur et des poumons peut la sauver. Elle accepte l’opération, malgré les risques et ils sont réels. Jamais en France la double transplantation n’a été réalisée, c’est un défi médical, une technique difficile, audacieuse mais salvatrice, l’espoir d’une vie meilleure. Toute sa région se mobilise pour collecter des fonds, Anne-Marie n’oubliera jamais « cet élan de solidarité qui l’a beaucoup aidée dans cette aventure ».

Vingt six ans plus tard, la transplantation est une pratique médicale courante qui sauve de très nombreuses vies. Certes les traitements anti-rejets sont lourds mais ils permettent de faire des projets, de voyager, de travailler, de voir ses enfants grandir… De vivre tout simplement !

Dons d'organe, de sang

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Mardi 8 octobre, une intervention chirurgicale inédite en Polynésie française va se dérouler à
l’hôpital de Tahiti. La première greffe de rein de donneur vivant ! Cette opération va mobiliser une douzaine de personnels, des chirurgiens de métropole, de Tahiti, des infirmiers, des anesthésistes… Les néphrologues du centre hospitalier du Taaone, plaident pour l’ouverture du centre de greffe rénale depuis… 13 ans. Pour l’intervention, les chirurgiens locaux seront assistés de deux confrères métropolitains le Dr Arnaud Mejean, Chef du service urologie de l’Hôpital européen Georges Pompidou, et Pr Michèle Kessler de l’Hôpital de Nancy, responsable des activités de transplantation rénale. Une douzaine de personnes seront mobilisées sur ces greffes dès ce mardi 8 octobre. Des chirurgiens, des anesthésistes, des infirmiers… En Polynésie ce sera une première qui va changer la vie des 130 insuffisants rénaux en attente de greffe.

Ces malades sont sous dialyses, certains acceptent l’évacuation sanitaire, mais pas tous. Car ce long voyage, 18heures de vol vers Paris. Ce déracinement et cet isolement dans l’univers aseptisé des hôpitaux parisiens terrorise nombre de malades qui préfèrent subir les contraintes de dialyses que de partir loin de chez eux. En terme de prise en charge, le coût des évacuations sanitaires pour greffes rénales pèse lourd sur le budget de la caisse locale d’assurance maladie. La possibilité de réaliser ces transplantations sur le territoire sera une bouffée d’oxygène pour l’assurance maladie polynésienne.

Sensibiliser la population aux dons d’organes

Le don d’organe étant nouveau en Polynésie française, les autorités ont décidé de commencer les transplantation à partir de donneur vivant, mais on le sait cela ne suffira pas aux besoins des insuffisants rénaux. Dès le mois de janvier 2014, le prélèvement pourra se faire à partir de donneur en mort cérébrale. Une étape délicate à appréhender pour les familles des défunts, mais aussi les personnels qui doivent solliciter des proches éplorés pour un don d’organes. Une campagne de communication pour sensibiliser à la nécessité du don va être lancée du 15 au 30 novembre. En France, seuls 12% des greffons sur donnés par des vivants, aux Etats-Unis, ce chiffre monte à 50%. Il reste des progrès à faire dans le domaine du don d’organe. Pour tout savoir, sur les étapes, les risques, les conditions…. Rendez-vous sur www.dondorganes.fr

Dons d'organe, de sang

« Avec la mise en place d’une centrale de régulation nationale et le choix d’un opérateur couvrant tout le territoire français, l’organisation du transport des équipes chirurgicales et des greffons connaît depuis le 1er janvier 2013 une profonde réforme. C’est la conséquence d’un marché attribué par le CHRU de Montpellier pour le compte du groupement UniHA. 19 CHU français sont concernés : Amiens, Besançon, Bordeaux, Caen, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Lille, HC Lyon, AP-Hôpitaux de Marseille, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulouse, Tours.
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Une course pour le don d’organes ce dimanche 16 septembre

Dimanche 16 septembre 2012 : Transplantés et personnel de l’hôpital Foch courent pour le don d’organes. Depuis 2005, l’hôpital Foch est partenaire de la foulée suresnoise, compétition internationale qui accueille chaque année près de 1000 coureurs. Depuis cette date, la course est entièrement dédiée au don d’organes. Elle rassemble toujours des sportifs de haut niveau, des amateurs, le personnel de l’hôpital Foch (plus de 350 personnes en 2011) et aussi et surtout des patients greffés. L’an dernier, Stéphane Leriche atteint de mucoviscidose et greffé des deux poumons depuis février 2008, s’est lancé dans le parcours de 10 km qu’il a terminé en une heure. « Cette course », a t-il expliqué, « je l’ai dédiée à mon donneur car dans tous les moments forts de ma nouvelle vie je pense à lui et je le remercie. »
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7e semaine de mobilisation pour le don de moelle osseuse

A l’occasion de la 7e semaine nationale de mobilisation pour le don de moelle osseuse organisée du lundi 19 au dimanche 25 mars, l’Agence de la biomédecine lance une campagne de sensibilisation novatrice sur Internet, en collaboration avec l’Etablissement Français du Sang, les centres hospitaliers, la société française de greffe de moelle osseuse et de thérapie cellulaire et les associations.

Dès le lundi 19 mars en se connectant au site www.dondemoelleosseuse.fr, les internautes auront la possibilité de participer à la création collective d’un film destiné à faire connaître à un large public toute l’importance du don de moelle osseuse. Un seul enjeu : être encore plus nombreux pour donner aux malades un espoir supplémentaire de guérison en recrutant 18 000 nouveaux donneurs et en diversifiant les profils inscrits sur le registre France Greffe de Moelle.

Dons d'organe, de sang, Néphrologie

Le rein est l’organe le plus greffé en France (60% des interventions). Sur liste d’attente à ce jour, 80 % des patients attendent un donneur de rein. Dans le cadre de l’élaboration du « Plan greffe » évoqué en juin dernier par l’ex-ministre de la santé Roselyne Bachelot, le Conseil d’Orientation de l’Agence de la biomédecine vient de se positionner sur la pertinence du recours à la greffe rénale à partir de donneurs vivants. Cette publication va dans le sens des attentes des associations et notamment du groupe de réflexion « Demain la greffe ».

« Le rapport bénéfice risque des greffes à partir de donneurs vivants varie fortement selon l’organe concerné, indique l’agence de Biomédecine.

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Dons d'organe, de sang

Donner du sang, c’est offrir la vie !

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La France manque de sang frais… C’est un effet secondaire des grèves du mois dernier ! Eh oui, la mobilisation syndicale contre la réforme du gouvernement Fillon sur les retraites n’a pas eu que des conséquences économiques. Les dons de sang ont baissé, certainement à cause des difficultés rencontrées par les donneurs pour se déplacer. A la veille des fêtes de Noël, l’Établissement français du sang craint une pénurie qui pourrait, on s’en doute, coûter des vies. Il lance cette semaine une vaste campagne d’incitation au don du sang.

Chaque jour 10 000 dons du sang sont nécessaires en France pour sauver des vies ! Un million de malades sont soignés chaque année grâce au don de sang. Il y avait en 2009 1,7 million de donneurs (dont 420.000 nouveaux donneurs de l’année) qui ont effectué 3 millions de dons.