Bien dans sa peau, Des entrepreneurs incroyables !, Made in France : Soins et bien-être, Puériculture, Testé pour vous !

La Fabrik’ à bulles une cosmétique artisanale et éco-militante bretonne

La Fabrik’ à bulles c’est une marque créée en Bretagne, une entreprise familiale portée par un jeune couple, Aurélie et Kevin Pensec-Landemaine. Encore une belle découverte de produits sains, issus de l’artisanat local, du made in France, comme on l’aime.  Des savons biologiques, fabriqués de manière artisanale saponifiés à froid (SAF), des cosmétiques naturelsshampoings solidesbaumes déodorants, baumes corporels ainsi que des produits d’entretien écologiques (solide vaisselle, pierre d’argile…).

Les premières pages de cette histoire s’écrivent en mars 2018. Aurélie achève un cycle d’études et obtient son doctorat en biologie cellulaire et moléculaire. Kevin, de son côté, termine sa mission en tant qu’acheteur industriel. « L’idée de créer La Fabrik’à Bulles a été vraiment spontanée ! Une décision prise au moment où la vie nous met en difficultés… Un incendie qui détruit tout ce que l’on possède, qui met les compteurs à zéro, et nous ramène à l’essentiel. Notre “chez nous” n’existe plus, mais la bonne nouvelle c’est que nous avons devant nous une page vierge à disposition pour continuer d’écrire notre histoire. Et sur ce nouveau chemin qui s’offre à nous, un seul souhait : de l’engagement, de l’idéalisme, de l’utopie et du collectif. C’est au cours de ce chapitre de vie que les rencontres se multiplient ».

Aurélie découvre les plantes et l’utilisation des huiles essentielles, elle apprend à faire du savon… C’est donc décidé : « Plus aucun produit chimique ne rentrera dans notre (nouvelle) maison, et nous tenterons de fabriquer tout ce dont nous avons besoin ». C’est l’époque du zéro-déchet et des débuts de la cosmétique solide, et aussi la découverte d’une nouvelle passion pour Aurélie : l’herboristerie ! Elle s’inscrit à une formation autour de l’aromathérapie pratique dispensée par l’école d’herboristerie de Bretagne (Cap-Santé). Et c’est une nouvelle fois une étape clé où tout s’aligne : « Je retrouve à cet instant l’émotion qui m’agite lorsque j’apprends, lorsque je découvre de nouveaux sujets, auprès de références du domaine… C’est tout simplement scientifique, rigoureux et passionnant ! Tout ce que j’aime et qui m’anime ! »

#Onaaimé #Onatesté

Oui et mille fois oui. Aux produits de la marque La Fabrik’à Bulles, on a testé le savon bio sur-gras et extra doux Le souci idéal pour la peau de bébé et les peaux sensibles. Prix de vente : 6,90 euros

  • Savon saponifié à froid (SAF) surgraissé à 12 %
  • Convient au soin des peaux sensibles (bébé, enfant, peau atopique)
  • Contient du calendula (fleurs séchées de Calendula officinalis macérées dans l’huile d’olive)
  • Sans parfum (ne contient ni fragrance, ni huile essentielle)
  • Pour le nettoyage du visage et du corps
  • Hypoallergénique
  • Composé d’huiles végétales biologiques et certifiées
  • Végan et zéro déchet
  • Poids : 100 grammes.

Le baume Pleine lune pour soulager les règles douloureuses : c’est la synergie d’huiles végétales et d’huiles essentielles pour des propriétés anti-inflammatoires, antalgiques locales et anti-spasmodiques. Objectif : calmer la réaction inflammatoire ainsi que les contractions de l’utérus au cours du cycle menstruel.
Prix de vente : 22 euros.

  • Baume végétal permettant de soulager les douleurs liées au cycle menstruel (règles douloureuses)
  • Contient une synergie d’huiles essentielles aux propriétés anti-inflammatoires, anti-spasmodiques, antalgiques locales et décongestionnantes
  • Contient des huiles essentielles
  • Hypoallergénique et adapté aux peaux sensibles
  • Composé d’huiles végétales et d’huiles essentielles biologiques certifiées
  • Conditionné dans un pot en verre ambrée avec capsule aluminium
  • Végan et zéro déchet
  • Poids : existe au format 50 grammes et 100 grammes.

Le baume du chat noir réparateur est très efficace. Ce baume végétal fondant et nourrissant a été testé sur une peau à tendance atopique et sensible au niveau de la nuque.
Prix de vente : 22 euros

  • Contient des huiles essentielles (ne pas utiliser chez les enfants de moins de 10 ans, ni chez les personnes enceintes et/ou allaitantes)
  • Pour nourrir et prendre soin de la peau en profondeur
  • Hypoallergénique et adapté aux peaux sensibles
  • Composé d’huiles végétales biologiques certifiées
  • Conditionné dans un pot en verre ambrée avec capsule aluminium
  • Végan et zéro déchet
  • Poids : existe au format 50 grammes et 100 grammes

Les + de la marque

  • Des matières premières issues de l’agriculture biologique (dès que possible bien sûr ! L’argile par exemple ne peut être certifié bio) sélectionnées pour leurs qualités et leurs richesses en principes actifs.
  • L’achat en circuit-court directement auprès des producteurs est privilégié dès que possible  (ex : l’huile d’olive bio vient de chez Antonio Rey à Tarragone) ;
  • Une production artisanale et locale dans un laboratoire situé à Saint Aubin Du Cormier (35).
  • Les formules sont conçues afin d’avoir le maximum de bénéfice pour la santé des consommateurs et le minimum d’impact environnemental
  • Une politique zéro-déchet (emballages 100% compostables, 100% recyclables)
  • Une distristribution dans des réseaux alternatifs à celui de la grande distribution (épiceries vracs, drogueries zéro-déchet, magasins de producteurs, groupements de consommateurs, AMAP, épicerie associatives, …).
  • Des accessoires complémentaires (pochettes de transport à savons, porte-savons, …) également de fabrication  locale et artisanale par des créateurs engagés.

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Les métiers de la santé, Pédiatrie, Puériculture

Grogne des infirmières puéricultrices : le témoignage d’Elsa qui dénonce le ras le bol de la profession : « Les enfants ont besoin d’être soignés par des personnels spécifiques, compétents et formés ! »

parlossante-com12La grogne des personnels infirmiers (#Soigne et tais-toi) se poursuit sur le front social en ce début d’année 2017. Marisol Touraine, la ministre de la Santé n’a toujours pas daigné recevoir personnellement les représentants des organisations associatives et syndicales qui plaident pour la reconnaissance de la spécialisation « puériculture » qui a disparu de la formation initiale. Elle en aura l’occasion le 24 janvier prochain date d’un grand rassemblement organisé dès 13h sur le parvis de la gare Montparnasse et dont le cortège convergera vers le ministère des Affaires sociales et de la Santé. Nous avons souhaité sur parlonssante.com donner la parole à ces infirmiers qui dans l’ombre des ténors des services de médecine sont au cœur du système de santé français, au plus près des malades, souvent tiraillés entre les exigences comptables des structures hospitalières et l’accompagnement des patients et de leurs familles. Elsa a 31 ans, elle est infirmière DE 2007 et puéricultrice DE 2008 (Ifsi et école de Puer du Centre hospitalier universitaire de Rouen).

Puéricultrice depuis 8 ans en service de néonatologie niveau 3 du Centre hospitalier universitaire de Caen. Elle travaille de nuit depuis 7 ans. Elsa perçoit une rémunération de 2050€ net (primes de dimanche et de nuit comprises).  Elle nous parle de sa passion pour son métier, de ses missions techniques au quotidien mais aussi de son sentiment d’incompréhension face à un système qui place la rentabilité des services avant la sécurité des patients. Elle plaide pour la reconnaissance de sa spécialisation « puériculture » indispensable pour la prise en charge des enfants hospitalisés.

Interview

Pourquoi avoir choisi cette spécialisation « puériculture » ? 

« J’ai toujours eu le souhait de travailler auprès des enfants. Pour moi, la spécialisation de puéricultrice était indispensable non seulement pour m’assurer ce poste mais aussi pour avoir un complément de formation concernant la santé de l’enfant, la prise en charge de la dynamique familiale mais aussi la protection de l’enfance et le management. Cette formation s’effectue sur 12 mois. Elle est spécifique à tout ce qui touche l’enfant et son environnement: pathologies, développement psycho-affectif, législation, droit, modes de garde, protection de l’enfance, … Elle nous permet notamment d’avoir un regard différent et notamment à développer nos compétences d’observation globale. Certes, l’expérience professionnelle peut permettre d’acquérir certaines de ces connaissances/compétences mais pas toutes ».

Aujourd’hui la formation initiale des infirmières n’a plus cette approche pédiatrique c’est une revendication de votre mouvement ?

« Oui, les nouvelles diplômées infirmières (depuis 2012) n’ont plus aucun apport théorique de pédiatrie ni de stage obligatoire en pédiatrie durant leurs études. Au vu des restrictions budgétaires des hôpitaux, les service des ressources humaines privilégient l’embauche d’infirmières au détriment des puéricultrices ce qui est dommageable pour tous. Ces jeunes infirmières se retrouvent en difficulté car ne connaissent rien sur l’enfant sain et ses spécificités et encore moins sur l’enfant malade. Elles n’ont pas de connaissances non plus concernant l’allaitement maternel ni sur la prématurité. Pour moi, ce manque de connaissances engendre un risque pour le patient et sa famille ».

Pouvez-vous nous décrire une journée « type » ? Horaires, missions… ?

« Je travaille dans un service de réanimation néonatale qui accueille des enfants prématurés (à partir de 25 semaines d’aménorrhée) ou non en détresse vitale. Ce sont des enfants très instables qui nécessitent de nombreux gestes de réanimation. Ils sont soit intubé, soit en ventilation non invasive avec des cathéters centraux, en incubateur. Nos missions sont d’assurer les soins techniques (injections, aspirations, soins d’hygiène et de confort, bilan sanguins, prélèvements, sondes gastriques, …), accompagner les parents dans l’apprentissage des soins à leur enfant ainsi que dans leur parentalité, aider les enfants à acquérir une autonomie respiratoire ainsi qu’une autonomie alimentaire, accompagner les mères dans leur allaitement maternel, installer les enfants en peau à peau, … Parfois, nous devons également accompagner des bébés en fin de vie ainsi que leurs familles ».

Avez-vous eu des moments de grande détresse ? Dans quelles circonstances ?

« Les situations les plus difficiles pour moi sont d’accompagner des parents dans leur processus de deuil. Parfois, certains bébés présentent de trop grosses séquelles qui sont « incompatibles avec la vie ». Grâce à la loi Léonetti, les médecins effectuent des réunions d’éthique afin de discuter de la situation de l’enfant et du projet de soin qui peut lui être proposé. Quand la décision prise et de continuer sur une prise en charge palliative, nous sommes là pour accompagner l’enfant et soutenir ses parents. Ces situations de grande détresse affective sont parfois difficiles à gérer pour nous soignants ».

Avez-vous songé à changer de métier ?

« Je n’ai jamais pensé à changer de métier car pour moi, c’est une passion ! Cependant, je pense de plus en plus à postuler en extra hospitalier (Centre de protection maternelle et infantile ou structure d’accueil). En effet, en début de carrière le soin technique nous semble être une priorité. Puis, avec l’expérience, toute la part éducative et préventive de notre métier passe au premier plan ».

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Hôpital, Pédiatrie, Puériculture

Association Petits Princes : « Les sourires d’enfants nous donnent envie d’aller toujours plus loin »

Association Petits Princes @parlonssante.comBaptême en montgolfière pour Chloé, 9 ans, rencontre avec les joueurs de l’OM pour Mehdi, 11 ans, visite à la patrouille de France pour Lucas, 5 ans et Gabriel, 7 ans… L’association Petits Princes qui fêtera l’an prochain ses 30 ans, a exaucé 6000 rêves d’enfants et d’adolescents gravement malades. Une bouffée d’oxygène pour ces jeunes malades qui luttent contre de terribles pathologies et supportent de lourds traitements. Réaliser l’un de ses rêves, vivre sa passion permet de reprendre confiance, d’être reconnecté à son statut d’enfant, d’espérer à nouveau, c’est un regain d’énergie pour se battre contre la maladie ! Interview de Dominique Bayle, cofondatrice et directrice générale de l’Association Petits Princes.

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Pédiatrie, Puériculture

Poupée Cayla et robot I-Que : des jouets… un peu trop connectés

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Au pied du sapin de Noël 2016 de nombreux cadeaux connectés bien sûr, pour les grands et les petits. L’UFC-Que Choisir s’est donc intéressée cette année aux jouets connectés. Elle relève de graves lacunes quant à la sécurité et à la protection des données personnelles des enfants utilisateurs de la poupée connectée ‘Mon amie Cayla’ et du robot connecté ‘i-Que’ disponibles chez de nombreux vendeurs en France. L’association saisit la CNIL et la DGCCRF. L’étude technique commanditée par l’association de consommateurs norvégiens, Forbrukerradet, souligne que Cayla et i-Que, « en apparence inoffensifs, ne garantissent pas le respect de la vie privée et de la sécurité des données personnelles de vos enfants » et relève des failles de sécurité du Bluetooth.

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Pédiatrie, Puériculture

Soins de l’enfant : les puéricultrices déplorent le désintérêt de la ministre de la Santé

28e meeting du Réseau Européen des Associations d’Infirmières Pédiatriques : « La France accroît son retard dans la pratique des soins aux enfants ». Dans un communiqué l’association nationale des puéricultrices et puériculteurs diplômés et des étudiants déclare :  » Hasard du calendrier, c’est quelques jours après la présentation par Laurence Rossignol du Plan d’action pour la protection de la petite enfance que s’est tenu à Paris, les 8 et 9 décembre 2016, le 28e meeting du Réseau européen des associations d’infirmières pédiatriques. Alors que le plan porté par la Ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes n’intègre à aucun moment l’infirmière puéricultrice dans la prise en charge de l’enfant, les interventions des différents pays de l’union nous ont rappelé le retard pris par la France en matière de santé de l’enfant, et notamment s’agissant du respect des directives européennes.

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Pédiatrie, Puériculture

Dépistage de la trisomie 21 : la Société française de médecine prédictive plaide pour la prise de sang

Crédit : photo parlonssante.com toute reproduction est interdite et entraînera des poursuites.
Crédit : photo parlonssante.com toute reproduction est interdite et entraînera des poursuites.

Dans le cadre du dépistage de la trisomie 21, la Société française de médecine prédictive et personnalisée préconise « la réalisation du diagnostic prénatal non-invasif à la place de l’amniocentèse en cas de risque de trisomie 21 au seuil retenu actuellement de 1/250 chez les couples demandeurs ». Il est probable que « la fiabilité et la baisse continue des coûts de ces tests entrainera une modification rapide et profonde des méthodes de dépistage de la trisomie 21 », prévoit la SFMPP qui s’interroge sur « la future place du diagnostic prénatal non invasif dans la stratégie globale du dépistage de la trisomie 21 ».

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Puériculture

La santé des enfants, une priorité au cœur du 41e congrès des puéricultrices

puéricultricesLes infirmières puéricultrices de toute la France seront du 15 au 17 juin à Poitiers pour débattre, étudier, échanger et faire grandir la profession autour du thème : « La santé des enfants, une priorité ». C’est au Futuroscope que se dérouleront les 41e Journées nationales d’études des puéricultrices organisées par l’association nationale des puéricultrices diplômées et des étudiants (ANPDE). Elles seront plus de 800 à participer à ce grand évènement consacré à la santé de l’enfant.

Psychologie, Puériculture

Les enfants perçoivent tout de ce que disent les parents même si ça ne leur est pas adressé, ils perçoivent encore plus l’émotion des parents et des adultes. Il faut prendre en compte qu’ils vont recevoir des informations ailleurs qu’à la maison : à l’école de leurs enseignants, de leurs camarades… Il revient aux parents, en premier lieu, de les aider à parler de ce qu’ils ont vu, entendu, de ce qu’ils ont compris et de ce qu’ils craignent. Il leur revient de les aider à mettre des mots sur leurs émotions et ressentis, à leur mesure, selon leur âge, selon leur personnalité. Les parents doivent avant tout soutenir leur enfant, le rassurer.

Trois idées fortes à retenir :
– Les enfants sont plus sensibles à l’émotion des parents qu’à la réalité des événements ou des mots.
– Les enfants ont besoin de savoir qu’ils sont protégés par leurs parents et par la société.
– Écouter d’abord l’enfant et parlez à partir de ce qu’il dit.

Quelques pistes pour aider les parents

Prenez l’initiative avec vos enfants, abordez avec chacun les événements : Ne pensez pas que, si l’enfant n’en parle pas, c’est qu’il n’a rien vu ni ressenti. Le silence peut s’installer quand l’adulte lui-même est sous le choc ou pris par ses propres émotions. Ce silence va avoir potentiellement un retentissement différent chez l’enfant. Le petit enfant peut alors s’imaginer être responsable de l’émotion de son parent ; le plus grand peut ne pas comprendre pourquoi son parent est à ce point déstabilisé. Il vous faut alors si vous montrez vos émotions les expliquer : « je suis triste (ou en colère) parce qu’il s’est passé quelque chose de grave à Paris ».
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Puériculture, Tabagisme

Tabagisme : le nombre de fumeurs en baisse en France

La ministre de la Santé a dévoilé ce mardi, les nouvelles données issues du Baromètre santé Inpes 2014 par rapport à la consommation de tabac en France. Des résultats « encourageants » selon le ministère : « le nombre de fumeurs réguliers (qui fument tous les jours) baisse pour la 1ère fois depuis 2010, passant de 29,1% en 2010 à 28,2% en 2014 ; la proportion d’ex-fumeurs a augmenté de deux points, passant de 29,2% en 2010 à 31% en 2014 et la part des fumeurs ayant fait une tentative d’arrêt dans l’année passe de 25,2% à 29% ; la prévalence du tabagisme régulier chez les femmes est passée de 26% en 2010 à 24,3% en 2014 ». Toutefois, la prévalence tabagique reste globalement élevée en France avec 34% de fumeurs actuels (fumant de temps en temps) chez les 15-75 ans.

Tabac et grossesse : les Françaises championnes d’Europe !

Chez les femmes de 20 à 25 ans, la consommation de tabac est passée de 39% en 2010 à 32,5% en 2014 et de 35,7% à 28,7% pour les femmes de 26 à 34 ans. Pour autant le cancer du poumon est depuis quelques années la deuxième cause de mortalité par cancer chez les femmes, avec 8623 décès en 2012, juste derrière le cancer du sein.

Crédit photo : Parlonssante.com
Crédit photo : Parlonssante.com

Un triste record celui de la consommation de tabac pendant la grossesse. La France décroche la palme d’or européenne avec un taux de 17,8% des femmes enceintes qui fument toujours au troisième trimestre de leur grossesse. Marisol Touraine a annoncé la mise en place du pictogramme « femmes enceintes » qui apparaîtra systématiquement sur tous les paquets de cigarettes dans un délai de six mois, pour sensibiliser les femmes aux dangers du tabac pendant leur grossesse. C’est sûr qu’avec ce pictogramme, les fumeuses vont poser les briquets. Est-ce qu’une campagne d’information plus offensif avec des photos de fœtus ne serait pas plus évocatrice et donc efficace ? En France, les campagnes de prévention sont toujours bien trop mollassonnes. Nos cousins d’outre atlantique maîtrisent depuis longtemps l’art de la communication percutante.
Robin Wulffson, M.D.
Robin Wulffson, M.D.

Alimentation, Puériculture

Allergie alimentaire : attention danger !

Lorsque l’on prépare un dîner, tout simple avec escalope de dinde panée, sauce tomate et gnocchis, on s’attend à tout sauf à se retrouver aux urgences avec son fils de 4 ans. Et pourtant c’est bien ce qui est arrivé à ce couple de franciliens un soir de janvier 2015. A la fin du repas, à l’ingestion de la dernière bouchée, le petit garçon a crié, il a mis sa main sur son visage et s’est réfugié dans la cuisine. « J’ai mal, j’ai mal ». En examinant le visage de son fils, le père a tout de suite compris. La lèvre inférieure gonflait à vue d’œil. L’enfant faisait une réaction allergique puissante, un œdème de Quincke (un gonflement rapide de la peau, des muqueuses et des tissus sous-muqueux, le plus souvent causé par une réaction allergique. Cette pathologie grave, également connue sous le nom d’angio-œdème ou d’œdème angioneurotique, peut avoir une issue dramatique, justifiant une urgence médical, NDLR.

L’Œdème de Quincke : une urgence vitale

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Le médecin de garde contacté au téléphone a tout de suite compris l’urgence de la situation et a conseillé à la petite famille de se rendre directement aux urgences de l’hôpital. L’œdème de Quincke, s’il n’est pas soigné, peut être fatal, le gonflement des muqueuses des voies respiratoires supérieures peut empêcher l’air de passer et provoquer l’asphyxie : c’est l’arrêt respiratoire. Pris en charge, l’enfant a reçu de la cortisone, des antihistaminiques mais aussi de l’adrénaline via un masque respiratoire. Le visage de l’enfant a continué à gonfler, il est resté plus de 2h aux urgences, puis la situation s’est stabilisée. Il a été transféré en pédiatrie afin d’être surveillé pour la nuit, les allergies alimentaires peuvent connaître deux pics l’ingestion et la digestion de l’aliment. Le lendemain matin, tout allait bien !
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