Actualités, La recherche médicale, Neurologie

Alzheimer : Le don de cerveau un acte fondamental

Du 13 au 19 mars 2023 s’ouvrira  la  Semaine du Cerveau 2023. Coordonnée par la Société des Neurosciences, cet événement organisé chaque année depuis 1999 a pour but de sensibiliser le grand public à l’importance de la recherche sur le cerveau et donc aux dons. La Fondation Vaincre Alzheimer est partenaire de l’initiative. Le don de cerveau est un acte fondamental pour la recherche médicale en faveur des maladies neuro-évolutives. En effet, aucun modèle de cerveau expérimental n’est semblable à celui de l’homme. Dans les modèles de cerveaux expérimentaux de la maladie d’Alzheimer par exemple, la pathologie humaine n’est pas parfaitement mimée. Le don de cerveau humain est donc crucial pour faire avancer la recherche, pour comparer le cerveau malade et non malade et pour confirmer les résultats obtenus par l’expérimentation.

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Bien dans sa peau, COVID, Enquêtes, Pédiatrie, Santé mentale, Sophrologie

Covid : anxiété, irritabilité, hyperactivité, agressivité… L’enfant victime collatérale de la pandémie

Port du masque, confinement, isolement, distanciation sociale… Autant de contraintes sanitaires qui ont un impact néfaste sur nos enfants. De nombreuses études notamment réalisées au Québec* -depuis le début de la pandémie- montrent des problèmes significatifs de comportements, de développement et d’apprentissage dès le plus jeune âge.

  • Chez les enfants d’âge préscolaire, on relève une augmentation des problèmes de conduite de 64 %, des troubles de l’anxiété (45%), de l’humeur (80,0%) de l’irritabilité (66,2 %), et plus généralement des difficultés émotionnelles et de l’hyperactivité.
  • Chez les enfants d’âge scolaire, ces études relèvent une augmentation significative des symptômes de dépression, ainsi qu’une augmentation de l’ennui (73,8 %), de la solitude (64,5 %) et de la frustration (61,4 %).
  • Chez les enfants d’âge scolaire, augmentation de l’anxiété, de l’agressivité et de l’irritabilité chez plus de 52 % d’entre eux.

Au-delà des seuils cliniques établis, les études révèlent des difficultés émotionnelles chez les enfants de tout âge, entre 18,64% et 39,9%. Une augmentation également au-delà des seuils cliniques de l’hyperactivité/inattention (20,36 %) et des problèmes de conduite (35,10 %) chez les enfants de tout âge.

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La recherche médicale

Téléthon 2021 : « La thérapie génique a changé nos vies »

Ce week-end, le 35ème Téléthon mettra en lumière les visages d’une véritable révolution de la médecine qui se déploie pour les maladies rares et bien au-delà. La mobilisation des 3 et 4 décembre est cruciale pour accélérer cette révolution qui change des vies. Partout en France, de Paris à Périgueux, de Menton à Moisenay, partout près de chez vous un événement est organisé. Ce sont plus de 17 000 animations qui ont lieu chaque année pour le Téléthon. Repas de village, ventes, tombolas, courses, randonnées… il y en a pour tous les goûts ! Vous avez envie de participer à cette grande fête solidaire ? Sélectionnez votre région sur la carte et trouvez une animation Téléthon près de chez vous !

Comprendre l’intérêt du don au Téléthon, c’est entendre les paroles des familles des enfants qui bénéficient des avancées scientifiques rendues possibles grâce à ces financements. « Je ne sais pas si vous vous rendez compte à quel point la thérapie génique a pu changer nos vies » témoigne Anaïs, la maman de Jules. 

Jules aussi a bénéficié d’une thérapie génique qui a tout changé pour ce garçon de 5 ans. Avant le traitement, Jules était emprisonné dans son corps, il était sous assistance respiratoire 24h/24, il n’avait pas aucune force, pas même celle de tenir sa tête. Aujourd’hui, il respire seul, se tient debout, fait de vélo, apprend à marcher. 

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COVID, La recherche médicale, Maladies cardio-vasculaires

Covid : un essai clinique français pour protéger les patients des risques de phlébites et d’embolies intéresse l’OMS

1000 patients atteints de COVID-19 et tous les grands acteurs de la recherche française sur la thrombose répartis sur 24 centres en France participent à un essai clinique de grande ampleur. Baptisée COVI-DOSE, cette étude évalue la tolérance et l’efficacité des traitements anticoagulants dans le cadre de la prise en charge des patients hospitalisés. Objectif : adapter le traitement afin de les protéger des risques de phlébite et d’embolie pulmonaire liés à l’infection.

Cet essai clinique a débuté en 2020, il est réalisé en commun par les réseaux de recherche F-CRIN sur la thrombose INNOVTE et les complications cardio-rénales INI-CRCT. Il s’agit d’une des plus grandes études mondiales réalisées aussi rapidement et sur une si grande échelle, avec l’objectif de travailler tous ensemble pour une recherche clinique ultraperformante à un très haut niveau.

C’est la première fois que l’on réussit à mobiliser tous les grands acteurs de la recherche française sur la thrombose (chefs de projet, méthodologistes, médecins hospitaliers, infirmières de recherche clinique..), de faire autant de centre contributeurs et inclure 1000 patients majeurs dans toute la France, en un temps record !

Les résultats de COVI-DOSE sont attendus pour la fin de l’année, ils auront un impact direct sur la prise en charge des patients à l’échelon national et international et témoigneront de l’excellence de la recherche clinique française.  Ils intéressent vivement l’Organisation Mondiale de la Santé qui a proposé d’utiliser sa base de données unique.

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Enquêtes

Les Français et leur sommeil : des troubles en hausse constante

Alors que la crise sanitaire et ses restrictions génèrent une période particulière de stress, l’étude menée par l’IFOP pour Tousaulit.com mesure un fort accroissement des problèmes de sommeil déclarés par les Français.

Fort de ces résultats, les troubles du sommeil s’affichent clairement comme un enjeu de santé publique. Pour autant, certaines constantes demeurent parmi les facteurs explicatifs de la somnipathie (genre, génération, classe sociale). D’autres facteurs exogènes à la situation sanitaire (l’augmentation de la consultation des différents écrans) contribuent à cette progression spectaculaire des troubles du sommeil au sein de la population française.

La qualité du sommeil en forte chute

La qualité du sommeil des Français s’est considérablement dégradée au cours des 25 dernières années, et plus encore depuis le début de la crise sanitaire, marquée par les confinements et le couvre-feu.

  • 67% des Français déclarent avoir eu des troubles du sommeil au cours  des 8 jours précédant l’étude.
  • Les femmes sont plus affectées que les hommes, 71% d’entre elles en faisant état contre 60% des hommes.
  • En 1995, 51% des femmes et 36% des hommes disaient souffrir de troubles du sommeil.

Des troubles qui s’accroissent depuis 1 an

La proportion de Français ayant subi des troubles du sommeil (insomnie, troubles du rythme, apnée du sommeil…) est en hausse significative depuis avril 2020.

  • La moitié des personnes interrogées déclarent avoir souffert de troubles du sommeil en avril 2021 contre 44% en avril 2020 et 46% en novembre 2020.
  • Ces troubles touchent plus fortement les femmes (58%) et les catégories socio-professionnelles modestes (54%).
  • Ils amènent près d’1 Français sur 3 (29%) à se déclarer insatisfait de son sommeil, prévalence qui monte à 43% chez les catégories modestes, à 39% chez les jeunes et à 32% chez les femmes.

LE POINT DE VUE DE GAUTIER JARDON DE L’IFOP SUR L’ENQUÊTE

Alors que le sommeil joue un rôle fondamental sur la santé, le bien-être et l’équilibre psychologique, cette augmentation de la prévalence de troubles du sommeil au sein de la population française est plutôt alarmante. Et si les profils les plus touchés demeurent les mêmes qu’auparavant, avec notamment une forte dimension genrée et sociale, le Covid-19 a contribué à une hausse généralisée des cas de somnipathie. En effet, tandis que le rôle de l’anxiété et la dépression dans les troubles du sommeil est avéré (Baromètre Santé Inpes, par exemple), notre étude montre bien que la période actuelle ne fait qu’accroître ces deux types de troubles.

Le ronflement, facteur aggravant est une source de dispute

Au-delà des contraintes et des angoisses liées à la Covid-19, d’autres facteurs contribuent à gêner le sommeil de nos concitoyens. Le ronflement est à ce titre cité comme l’un des principaux sujets de dispute au sein du couple.

  • 44% des Français se sont déjà disputés avec leur conjoint en raison des ronflements de l’un ou l’autre des partenaires.
  • Près d’1 homme sur 2 (45%) évoque son propre ronflement comme sujet de conflit contre 1/4 des femmes (25%).

Les écrans nuisent au sommeil

La présence d’écrans au lit, qu’il s’agisse de smartphones, tablettes ou télévisions, joue un rôle non négligeable dans la dégradation de la qualité du sommeil des Français.

  • 69% des personnes consultant leur téléphone au lit tous les jours ou presque souffrent actuellement de problèmes de sommeil contre 56% de ceux qui ne le consultent jamais.
  • 85% des 18-24 ans consultent leur téléphone au lit tous les jours ou presque contre seulement 26% des plus de 65 ans.

Faire chambre à part reste marginal

La proportion de Français faisant chambre à part reste à un niveau faible et n’a pas augmenté en raison de la crise sanitaire et de la promiscuité induite par les confinements.

  • 1 Français sur 10 déclare faire chambre à part, une proportion équivalente à celle mesurée en 2014.
  • 6% des Français vivant en couple qui ne font pas chambre à part aimeraient pouvoir le faire.
  • Dormir dans une autre pièce que son partenaire concerne plus d’1 personne sur 5 âgée de plus de 65 ans (21%) contre 1% des Français âgés de 18 à 24 ans.
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Cancérologie / Oncologie, La recherche médicale

Mobilisez-vous pour porter l’espoir, participez à l’événement « Une Jonquille contre le cancer » !

En mars 2021, l’Institut Curie fait fleurir l’espoir à l’occasion de la 17e édition de sa campagne nationale Une Jonquille Contre le Cancer. Mobilisons-nous dans la France entière afin de collecter un maximum de dons pour soutenir la recherche et l’innovation médicale contre le cancer. Ensemble, sensibilisons le plus grand nombre à l’importance de cette grande cause. Ensemble, portons l’espoir !

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Dons d'organe, de sang

« Cette année, je donne mon sang ! »

10 000 dons sont nécessaires
en France par jour…

Chirurgie, leucémie, cancer… Les besoins en produits sanguins sont exponentiels depuis 15 ans. Pour soigner un million de malades par an, ce sont 10 000 dons par jour qui sont nécessaires. Et, en l’absence de substituts à ces produits, le don de sang reste le seul moyen de sauver des vies. A cela s’ajoute une durée de vie limitée dans le temps et des besoins grandissants. Au lendemain des congés scolaires et en plein cœur de la pandémie, approvisionner les stocks est une urgence vitale.

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La recherche médicale, Maladies rares

Myopathie myotubulaire : des avancées dans la recherche de traitement grâce au travail d’équipes du Généthon et de l’université de Washington

Les 8 et 9 décembre, l’AFM organisera sa campagne annuelle de collecte de dons au profit de la recherche médicale. Le Téléthon 2017 mettra à l’honneur les chercheurs, les malades, leurs proches et tous les bénévoles qui œuvrent pour améliorer le quotidien de ceux qui souffrent d’une maladie rare notamment. Les fonds récoltés permettent de lancer des études, d’explorer de nouvelles thérapies géniques, de mettre au point des protocoles innovants, des essais cliniques pour élaborer des traitements. Cette semaine, le Myotubular Trust magazine a mis en Une le fruit de travaux réalisés par l’équipe maladies neuromusculaires et thérapie génique du Dr Ana Buj Bello, chercheuse Inserm à Généthon et des équipes américaines, notamment de l’Université de Washington. Les travaux portaient sur une pathologie qui touche un garçon nouveau-né sur 50 000, la myopathie myotubulaire. Une maladie synonyme d’hypotonie et dans sa forme la plus sévère d’une faiblesse musculaire généralisée qui conduit à la mort de l’enfant dans les premières années de sa vie. Il n’existe à ce jour aucun traitement.

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Evénements, La recherche médicale, Maladies génétiques

Téléthon 2016 : 92 740 769 euros collectés, les dons en baisse depuis deux ans

L’AFM-Téléthon vient de dévoiler le montant des sommes collectées dans le cadre de l’opération Téléthon 2016 qui marquait la 30e édition de cette grande campagne de dons au profit de la recherche médicale. 92 740 769 euros ont été collectés, c’est un chiffre en baisse par rapport aux deux années précédentes : 93 850 778 € avaient été collectés en 2015 et 92 920 108 euros en 2014. Les organisateurs annoncent les dates du prochain Téléthon 2017 : les 8 et 9 décembre.

Dons d'organe, de sang

Au 1er janvier 2017 : tous donneurs d’organes et de tissus !

campagne-dons-dorganes-parlonssante-comAu nom de la solidarité nationale, le principe de consentement en matière de dons d’organesdons-dorganes-2-parlonssantecom et de tissus existe déjà en France et ce n’est pas nouveau, il date même du 22 décembre 1976 (Loi Caillavet sur le consentement présumé). Mais alors qu’est-ce qui change au 1er janvier 2017 ? C’est la consultation de la famille  -en l’absence de connaissance de la volonté de la personne décédée- qui disparaît.

Face à la loi française, nous sommes donc tous considérés donneurs, c’est le refus du prélèvement qui doit être déclaré de son vivant sur le registre national. Cette inscription fera foi. Sans cette démarche, l’équipe médicale pourra envisager un prélèvement. La mort du donneur doit être médicalement constatée par deux médecins. Le prélèvement est gratuit et anonyme. Le médecin qui procède à un prélèvement d’organes sur une personne décédée est tenu d’assurer la meilleure restauration possible du corps. L’Agence de la biomédecine a lancé depuis le 21 novembre 2016, une nouvelle campagne de communication avec un message axé sur la loi : « Vous êtes donneur sauf si vous n’êtes pas donneur ».

L’objectif de cet amendement de la Loi est bien sûr de booster le don d’organes en France. A ce jour et -en l’absence de preuve que le mort était pour le don de ses organes- l’équipe médicale s’entretenait avec la famille et les refus de prélèvements étaient très fréquents. 1/3 des familles s’y opposaient. Dès dimanche prochain, l’avis des proches ne sera plus pris en compte, les médecins consulteront uniquement le registre national des refus.

Près de 22 000 patients seraient en attente de greffons.

Cl.C