Dengue, Maladies infectieuses

Epidémie de dengue en Nouvelle-Calédonie : Nouméa en guerre contre le moustique

Affiche de la campagne de sensibilisation menée à Nouméa.
Affiche de la campagne de sensibilisation menée à Nouméa.

Trois sérotypes de dengue plus le virus du zika circulent en Nouvelle-Calédonie

Six semaines après le début de l’épidémie de dengue déclarée en Nouvelle-Calédonie, la maladie a été déjà fait deux victimes, deux femmes. La première était âgée de 25 ans et la seconde de 30 ans, elles vivaient toutes les deux dans le quartier de Magenta à Nouméa et ne présentaient aucun antécédent médical. La problématique à laquelle les autorités sanitaires locales doivent faire face est la coexistence de trois sérotypes (1, 2 et 3) de dengue associé à des cas de zika. Ce qui est le plus inquiétant c’est la présence de la dengue 2 -absente du territoire depuis vingt ans-. La dernière épidémie de type 2 date de 1998, ce qui signifie qu’une bonne partie de la population n’est pas immunisée aujourd’hui (nouveaux arrivants et jeunes nés après 1998) et fait craindre une épidémie d’envergure aux autorités. La dengue est une maladie grave de type grippal, bénigne dans 99% des cas, sa forme « sévère » est potentiellement mortelle de 10 à 40% chez l’adulte. Il n’existe pas de traitement, la suspicion d’une dengue sévère doit faire l’objet d’une prise en charge médicale rapide. L’aggravation survient brutalement entre les troisième et cinquième jours suivant le début clinique. L’Organisation mondiale de la santé estime que, « chaque année, 500 000 personnes atteintes de dengue sévère, dont une très forte proportion d’enfants, nécessitent une hospitalisation. Environ 2,5% d’entre eux en meurent ». Depuis 2003, ce sont 34 personnes qui sont décédées de la dengue en Nouvelle-Calédonie.

A Nouméa les autorités sanitaires sont en ordre de bataille : épandages d’insecticides (deltaméthrine), pulvérisations de larvicides, nébulisations, recherche de gîtes larvaires, les agents de la Direction de la santé sont mobilisés. Une campagne de sensibilisation choc donne le ton : la guerre est déclarée contre l’ennemi numéro le moustique. L’affiche représente un visage d’enfant avec sur la bouche un moustique, une version revisitée de l’affiche du film le “Silence des agneaux” qui racontait la traque d’un tueur en série. La population est invitée à agir dans les jardins, sur les balcons… pour lutter contre les gîtes larvaires (les eaux stagnantes qui favorisent la prolifération des larves de moustiques). Sur place, les autorités ont raison d’être inquiètes car trois sérotypes de dengue circulent actuellement sur le territoire, auquel s’ajoute le virus du zika.

« La dengue, c’est un peu la loterie »

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Vous avez eu un cancer ? Témoignez anonymement sur la qualité de votre parcours de soin

Hospitalidée, le 1er site d’avis de patients en France, lance en partenariat avec BVA, une grande enquête nationale sur le parcours des patients en cancérologie. Surnommé « le Tripadvisor de la Santé », Hospitalidée recueille les avis des patients et entend bien à travers cette enquête, faire entendre la voix de tous les malades du cancer qui témoignent quotidiennement en ligne. Lancée le 4 février prochain, à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, l’enquête est disponible sur le site internet, dans de nombreux établissements spécialisés et par courrier sur simple demande. Lire la suite « Vous avez eu un cancer ? Témoignez anonymement sur la qualité de votre parcours de soin »

Cancérologie / Oncologie

4 février 2017 : Journée mondiale contre le cancer : « Et vous, quel regard portez-vous sur le cancer ? »

_PS_1720Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le cancer, la Ligue contre le cancer innove cette année en présentant la réalisation d’un film sur le thème du regard porté aujourd’hui sur les malades et la maladie. « Un regard, un espoir » #1regard1espoir sera visible dès le 4 février sur les plateformes et les réseaux sociaux de la Ligue. Cette initiative signée Arthur Delaire, un jeune réalisateur, aborde un thème cher à l’association : « quel regard portons-nous sur le cancer, aujourd’hui ? ». « Les yeux ne mentent pas, ils révèlent nos émotions, sans filtre », confie Arthur Delaire de la société de production Takt. « C’est le point de départ de la réflexion. En collaboration avec la société de production 18-55, nous avons décidé d’organiser une véritable expérience sociale centrée sur le regard et de la filmer en haute définition dans un studio à Bordeaux »

L’enjeu ? « Montrer l’importance du regard porté sur la maladie, et plus particulièrement sur le cancer qui touche aujourd’hui tout le monde, directement ou indirectement. Comment, d’une seconde à l’autre, notre regard peut évoluer face à un malade quand on apprend qu’il est touché ? Comment réagit notre « humanité » de façon instinctive hors de toute réflexion intellectuelle face à la maladie ? Voyons-nous toujours l’autre quand la maladie fait irruption ? Regardons-nous aujourd’hui le cancer en face ? ». Le professeur Jacqueline Godet, présidente de la Ligue contre le cancer : « Cette démarche, complètement bénévole, nous a séduite car elle mettait le doigt sur l’un des aspects du cancer, souvent abordé par les personnes malades et leur entourage, mais peu traité dans les médias, celui du regard que l’on porte sur eux et leur cancer. D’un simple regard peut naître un espoir, ou au contraire un sentiment d’exclusion, de gêne, de honte ou encore de peur » .

« Un regard, un espoir » visible à partir du 4 février sur les plateformes et les réseaux sociaux de la Ligue contre le cancer et de la société de production Takt avec le hashtag 1regard1espoir