Enquêtes

Enquête Saturn-Inf 2008-2009

Enquête nationale de prévalence du saturnisme et de séroprévalence de maladies infectieuses chez les enfants de 6 mois à 6 ans

Une nouvelle enquête nationale de prévalence du saturnisme chez l’enfant est donc lancée par l’InVS (Institut national de veille sanitaire) en 2008, après une phase pilote qui s’est déroulée à l’automne 2007 ; l’enquête concernera la tranche d’âge de 6 mois à 6 ans.  3 800 enfants dans la France entière participeront à cette grande enquête. Les résultats permettront d’améliorer la prévention et le dépistage du saturnisme infantile, d’adapter les recommandations vaccinales et d’orienter les mesures de prévention vis-à-vis d’infections comme la toxoplasmose ou les infections à herpès virus pour lesquelles il n’existe pas de vaccin. Un appel est lancé aux familles qui souhaitent participer.

«Vous connaîtrez la plombémie de votre enfant et son statut immunitaire vis-à-vis de la rougeole, des oreillons de la rubéole, de la toxoplasmose et de l’hépatite A » indique le communiqué de l’INVS. « Le comité scientifique mis en place pour cette enquête a défini les objectifs suivants : estimer la prévalence nationale du saturnisme chez les enfants de 6 mois à 6 ans ; estimer la distribution des plombémies des enfants de 6 mois à 6 ans par région administrative ; mettre à jour les connaissances sur les déterminants de la plombémie ; valider des indicateurs permettant de caractériser des zones à risque ».

Les effets du plomb sur la santé

Le plomb pénètre dans le corps par ingestion ou inhalation. Il s’y accumule progressivement car il est éliminé très lentement.
L’exposition chronique au plomb provoque une intoxication appelée saturnisme, qui se traduit par des atteintes au système nerveux,
à la moelle osseuse et au rein. Cette intoxication passe souvent inaperçue car ses symptômes sont peu spécifiques. Chez le jeune
enfant, il s’agit surtout d’une réduction des performances motrices et intellectuelles (perte de quotient intellectuel).

Les sources de plomb sont très nombreuses et l’exposition humaine
est multiple. Les fortes expositions sont principalement dues aux
peintures anciennes à la céruse, utilisées massivement dans l’habitat
jusqu’à la moitié du 20e siècle (malgré des interdictions dès 1915).
La contamination est en général liée à l’ingestion de poussières et
plus rarement à l’ingestion d’écailles de peinture. Les apports de
plomb peuvent aussi être liés à des concentrations importantes de
plomb dans l’eau, à la localisation de l’habitation près d’une source
de pollution ou à des sources moins habituelles d’exposition au plomb
(plats en céramique émaillée au plomb, cosmétiques et remèdes
traditionnels…).

Si  vous souhaitez participer à cette enquête : Institut de veille sanitaire, Département santé environnement
12 rue du Val d’Osne 94415 Saint-Maurice – Tél : 01 41 79 69 87 ou 69 94 – Fax : 01 41 79 67 68

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