Le niveau déducation, le pays dorigine et les conditions de vie sont des déterminants importants de létat de santé. Mais sans doute davantage pour certains jeunes de banlieue et pour les adultes résidant en zones urbaines sensibles (ZUS). Deux études rapportées par Nutrinews le confirment.
Leffet « banlieue » chez les jeunes
Près de 1 000 jeunes de banlieue, représentatifs des collégiens et lycéens du Val-de- Marne, ont été mesurés et pesés dans le cadre dune enquête de lInstitut de veille sanitaire (InVS). Leur santé bucco-dentaire a été appréciée et ils ont répondu à un questionnaire sur leur environnement social, économique et affectif. Résultats : 17 % des adolescents sont en excès de poids (dont 3 % obèses), près de 44 % souffrent de caries et 18 % sont à risque de dépression.
Le risque dexcès pondéral augmente si la mère na pas le bac, si les parents sont originaires du Maghreb ou dun pays non européen (hors continent africain) ou sils vivent dans un quartier dhabitat collectif.
Le risque de caries augmente avec lâge, si les parents nont pas dactivité professionnelle ou sils sont dorigine maghrébine.
Le risque de dépression est particulièrement élevé chez les adolescents estimant que « dans la famille, pour acheter à manger, il y a des problèmes » et chez ceux qui se sentent en insécurité dans leur quartier.
*Enquête de lInstitut de Veille sanitaire www.inves.fr
Leffet «ZUS» chez les adultes
Les zones urbaines sensibles regroupent des quartiers en difficulté sociale où vivent despersonnes défavorisées. Daprès une enquête réalisée chez plus de 16 000 adultes de plus de 18 ans, près du tiersdes résidents en ZUS se jugent en mauvaise santé, contre un quart des personnes qui nevivent pas en ZUS. Ils sont respectivement près de 23 % et de 20 % à déclarer au moinsune incapacité les empêchant de vivre normalement.Toutes choses égales par ailleurs, les analyses confirment que le fait de vivre en ZUS augmente la probabilité de se déclarer en mauvaise santé. La situation apparaît plus défavorable encore pour les locataires de logements sociaux et autres HLM. Si les déterminants de létat de santé (âge, sexe, catégorie socioprofessionnelle, niveau détudes ) sont globalement identiques pour les habitants des ZUS et ceux vivant hors ZUS, leur impact semble renforcé en ZUS.
*Enquête de lInstitut de Recherche en documentation et économie de Santé http://www.irdes.fr Pour en savoir plus : Bulletin dEpidémiologie Hebdomadaire 2006 – n° 4 de lInVS Bulletin dinformation en économie de la santé janvier 2007-n°117 de lIRDES. n° 175 mars 2007
Sources : Cerin
c’est vraiment nimporte quoi a dire vré on mange mieu dans une famille magrhébine qu’ailleur et l’éducation est d’autant plus enrichissante!!!
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