Obésité

Les prévisions sont des plus pessimistes. Le taux d’obésité infantile devrait doubler d’ici la fin de la décennie et 218 millions d’enfants dans le monde seront concernés. Côté adulte, ça ne s’arrange pas non plus puisqu’on estime que le nombre d’obèses devrait avoisiner les 700 millions en 2015. Même s’il est reconnu que l’obésité est une maladie multifactorielle, c’est surtout le gras qui était jusqu’à présent dans le collimateur des nutritionnistes. Des chercheurs suédois viennent de jeter un pavé dans la mare. A partir d’une étude menée chez 182 bambins de 4 ans, ils montrent en effet que ce sont les enfants qui mangent le moins gras qui ont le plus de problèmes de poids ! En revanche, les enfants plus gros consomment davantage de produits sucrés (bonbons, gâteaux, boissons sucrées…). A 4 ans, certaines petites filles sont même déjà touchées par le syndrome métabolique (obésité abdominale, hypertension, perturbation du métabolisme des sucres et de l’insuline). Un syndrome qui conduit à une augmentation du risque de diabète et de maladie cardiovasculaire. Les chercheurs proposent donc de regarder d’un peu plus près les effets d’un trop plein de sucre sur le taux d’insuline et sur le stockage des graisses chez l’enfant. Sources : Nutrinews