« La maladie de la ‘’vache folleÂ’Â’ pourrait-elle se déclarer chez lÂ’homme 50 ans après avoir consommé de la viande de bœuf contaminée par le prion responsable de lÂ’ESB? CÂ’est une éventualité à ne pas négliger, selon le Pr John Collinge et ses collègues, qui ont constaté que la période dÂ’incubation pouvait être très longue pour une autre maladie à prions qui affecte lÂ’homme, le kuru. Liée à une pratique cannibale –la consommation des corps de membres de la famille décédés- le kuru est la seule épidémie connue due au prion chez lÂ’homme. Elle était très répandue dans certaines tribus de Papouasie-Nouvelle Guinée jusquÂ’Ã ce que les autorités australiennes interdisent ces pratiques dans les années 50.
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Jour : 16 juillet 2006
Questions « diététique »
Peut-on faire des confitures sans sucre ?
La cuisson des fruits libère la pectine qu’ils contiennent. En refroidissant, la pectine et le sucre ajouté forment un gel : c’est la confiture. Sans sucre, la confiture ne prend pas et reste liquide. Mais son rôle ne s’arrête pas là . En « absorbant » totalement l’eau contenue dans les fruits, le sucre empêche la prolifération des microbes, qui ont besoin d’eau pour se développer. Pour que la confiture prenne et ne moisisse pas, sa concentration en sucre doit être élevée (comprise entre 50 et 75 %).
Selon une étude menée dans des collèges de la région parisienne, 18% des 11 – 17 ans ont des problèmes de poids. Un garçon sur deux est en surchage pondérale et déclare faire un régime alimentaire. Ce qui est inquiétant c’est que plus de 72% des filles interrogées font un régime alors qu’elles n’ont aucun problème de poids !!!!
Rencontre avec Eric BIRLOUEZ, enseignant en histoire et sociologie de l’alimentation. Le lait ? Tout le monde connaît… Mais savez-vous que les hommes ont commencé à en consommer il y a quelque 12 000 ans ? Savez-vous que, dans certains pays, c’est l’animal qui boit le lait de l’homme (ou plus exactement de la femme…) ? Savez-vous pourquoi les juifs pratiquants ne consomment pas viande et lait au même repas ? Savez-vous encore pourquoi, dans certaines cultures, la vache est sacrée ?
Nutrinews : La 6e édition des Journées alimentation & Santé -les JAS 2006- vient de se tenir à La Rochelle. Plus de 230 participants, des dizaines de tables rondes… Pourquoi un tel succès ?
Béatrice de Reynal nutritionniste : Sans doute parce que la nutrition prend enfin la place qu’elle mérite dans l’industrie alimentaire et que ces journées, qui privilégient la rencontre entre les participants, ont un format original. Il faut savoir qu’aujourd’hui plus de trois produits sur quatre mis sur le marché font état d’un atout nutritionnel ou d’une propriété intéressant le bien-être ou la santé. Les consommateurs veulent des produits bons au goût, pratiques à l’emploi, d’un bon rapport qualité/prix, mais aussi nutritionnellement et/ou fonctionnellement intéressants.
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L’intolérance au gluten…
L’intolérance au gluten – ou maladie cœliaque – est une maladie des intestins relativement fréquente (au moins 1 personne sur 1 500 serait concernée). Causée par une réponse complexe de l’organisme aux aliments contenant du gluten (protéine issue du blé, de l’orge, du seigle et de l’avoine), cette pathologie (qui n’est pas une allergie) se traduit par différents symptômes : douleurs abdominales, diarrhées, ballonnements… Son traitement consiste à supprimer le gluten de l’alimentation. S’il peut en théorie paraître simple, il est en pratique très difficile à suivre au quotidien… En effet, le gluten est présent dans de nombreux aliments : pain, pâtes, céréales du petit déjeuner, biscuits, pizzas etc. Et il est aussi utilisé comme ingrédient dans bon nombre de produits : sauces, hamburgers, saucisses… Des diététiciens spécialisés, ainsi que de nombreuses associations*, peuvent venir en aide aux personnes concernées par cette intolérance.
Food today 2006 ; 3 : 2
* voir liste sur www.aoecs.org
En France : Association Française Des Intolérants Au Gluten – afdiag@yahoo.fr – www.afdiag.org
Source Nutrinews
L’agenda nutrition
1-3 septembre 2006 à l’Aubier Montézillon (Suisse)
Nos dents et les cornes des vaches ont-elles quelque chose en commun ?
IUFoST – 13th world congress
iufost@nantes.inra.fr – www.iufost.org
17-21 septembre 2006 Ã Nantes
13th world congress of food science & technology
Fondation de l’Aubier, Les Murailles 5, CH-2037 Montézillon
Tél. : 032 853 44 80 promotion.culturelle@swissonline.ch
19 septembre 2006 Ã Paris
Décontamination des aliments et des animaux.
Que s’est-il passé pendant les 20 années qui ont suivi Tchernobyl ?
Institut français pour la nutrition, 71 avenue Victor Hugo, 75116 Paris
Tél. : 01 45 00 92 50 – Fax : 01 40 67 17 76
Institut.nutrition@ifn.asso.fr – www.ifn.asso.fr
20-22 septembre 2006 Ã Clermont-Ferrand
Université d’été de nutrition : évolution des modes de consommation,
qualité des aliments, prévention nutritionnelle
INRA de Clermont-Ferrand
Tél. : 04 73 60 82 60 ou 04 73 62 42 31
univete@clermont.inra.fr – www.clermont.inra.fr
22-23 septembre 2006 Ã Laguiole
Forum « Planète terroirs – Aubrac 2006 »
Terroirs et cultures, Mas de Saporta, CS 80017, 34875 Lattes cedex
Tél. : 04 67 92 68 60 – Fax : 04 67 92 76 94
terroirsetcultures@yahoo.fr – www.terroirsetcultures.com
28-30 septembre à Barcelone (Espagne)
1er congrès mondial de Nutrition et Santé publique
Tél. : 00 44 93 410 86 46 – Fax : 00 44 430 32 63
www.nutrition2006.com
L’hyperactivité (impulsivité, incapacité à « rester tranquille », impossibilité de se concentrer…) concerne un nombre croissant d’enfants et certains affirment que l’alimentation (excès de sucre, de phosphates…) pourrait être en cause. Pourtant, d’après un travail réalisé par le service diététique des Hospices Civils de Lyon, rien aujourd’hui de scientifiquement étayé ne permet de conclure. Il n’y a donc aucune raison pour le moment, semble-t-il, de mettre tous les petits hyperactifs au régime… Cerin
Une étude française, réalisée auprès de 24 jeunes hommes de poids normal âgés de 19 à 25 ans, montre que ceux qui goûtent font moins de gras que les autres… Pour ces adulescents, plus vraiment des adolescents mais pas encore des adultes, « faire 4 heures » resterait donc une nécessité…Obesity 2006 ; 14 : 215 – 227.
Une étude de l’OMS – l’organisation mondiale de la santé- auprès de 160 000 ados de 35 pays montre que plus le temps passé devant la télé est important, plus les comportements alimentaires laissent à désirer. Avec notamment une consommation plus élevée de boissons sucrées et de sucreries, et moins de fruits & légumes… Ce sont les petits Suisses qui regardent le moins la télé (2 h en moyenne) et les petits Ukrainiens qui semblent le plus « accros» (avec près de 4 h). Nos ados nationaux se situent plutôt dans la moyenne basse…
Public health Nutrition 2006 ; 9 (2) : 244-50