Lassociation Léa Pour Samy accueille « avec scepticisme les propositions de M. BAS, Ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille, et de son équipe de la Délégation Interministérielle aux Personnes Handicapées dans le journal la Croix du 12 mars et le journal télévisé dI-Télé diffusé le samedi 10 mars. Ces propositions consistent à mettre en place un dispositif dune durée de 3 ans qui va rassembler deux groupes dappuis, lun technique, lautre scientifique. Ces deux groupes devraient permettre de faire sereinement le point avec les représentants des associations, pour faire évoluer concrètement la situation « . LEA POUR SAMY émet de sérieuses réserves sur « une connaissance réelle du dossier de lautisme en France par les services de M. BAS ».
Selon l’association, « M.BAS semble occulter le fait que les parents nattendront pas 3 ans que lEtat veuille faire le point. Il faut que celui-ci reconnaisse dès maintenant lAutisme selon les critères de lOrganisation Mondiale de la Santé, et permette laccès à un accompagnement de qualité basé sur les approches reconnues efficaces depuis des années à létranger et bien moins coûteuses pour la Collectivité que la prise en charge en hôpital psychiatrique. Ceci est indispensable afin que l’Enfant ne développe pas de sur handicap ni de troubles du comportement sévères. Les solutions que M. Bas sort de son chapeau, pour répondre à la recevabilité de la plainte de LEA POUR SAMY pour discrimination à légard des enfants autistes, ont déjà été proposées par les équipes précédentes et attendent depuis novembre 2004 une hypothétique concrétisation. Depuis plus de 20 ans, les équipes successives annoncent des mesures sans jamais les appliquer, évitant soigneusement toute action concrète ».
Léa Pour Samy attend de M.BAS et de ses successeurs « déviter les effets pervers de ces comités, consultations, groupes dappuis constitués majoritairement dexperts psychiatriques non-compétents en matière dAutisme, dassociations à la fois juges et parties, car également gestionnaires dhôpitaux psychiatriques. Ces dernières dépendant des finances de ces hôpitaux, ne peuvent logiquement pas représenter et défendre des parents dont lattention se porte sur des solutions alternatives et éducatives pour traiter lAutisme ».
Communiqué de MHammed SAJIDI, Président LEA POUR SAMY La Voix de lEnfant Autiste
51 rue Léon Frot, 75011 PARIS. Tel : 01.47.00.47.83 06.09.85.70.22
www.leapoursamy.com
leapoursamy@wanadoo.fr