Alimentation, à lire

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« Trente-six kilos, mademoiselle ». Là je n’avais plus de quoi être fière, étant donné que j’avais plus les moyens de revendiquer que j’étais femme à ce stade j’étais « chose ». De dos, je ressemblais à un reptile à cause de la proéminence de ma colonne vertébrale. Ma peau n’était plus blanche, mais diaphane : mes lèvres étaient toujours bleues à cause du froid qui me consumait à l’intérieur. (…) Il m’était difficile de me mouvoir. Solitaire, j’errais de mon lit à mon canapé. Je voyais bien qu’il était même devenu difficile pour mes proches de me regarder. Dans les yeux de ma mère, je lisais la peur »

Hélène Trancoen a 23 ans, elle signe un ouvrage témoignage sur son parcours d’anorexique : « On mange quoi ce soir », éditions La boîte à Pandore 13 euros.

L’avis de parlonssante.com : Un livre thérapeutique pour l’auteure c’est certain où Hélène décrit surtout ses pensées les plus intimes face au mal qui la ronge, on ressent son mal-être physique, ses frustrations, ses émotions, c’est rédigé simplement, comme un journal intime, un exutoire. Un ouvrage qui peut certainement éclairer les proches des victime de troubles alimentaires sur l’enfer que vivent les anorexiques et autres boulimiques.

Alimentation, Puériculture

Allergie alimentaire : attention danger !

Lorsque l’on prépare un dîner, tout simple avec escalope de dinde panée, sauce tomate et gnocchis, on s’attend à tout sauf à se retrouver aux urgences avec son fils de 4 ans. Et pourtant c’est bien ce qui est arrivé à ce couple de franciliens un soir de janvier 2015. A la fin du repas, à l’ingestion de la dernière bouchée, le petit garçon a crié, il a mis sa main sur son visage et s’est réfugié dans la cuisine. « J’ai mal, j’ai mal ». En examinant le visage de son fils, le père a tout de suite compris. La lèvre inférieure gonflait à vue d’œil. L’enfant faisait une réaction allergique puissante, un œdème de Quincke (un gonflement rapide de la peau, des muqueuses et des tissus sous-muqueux, le plus souvent causé par une réaction allergique. Cette pathologie grave, également connue sous le nom d’angio-œdème ou d’œdème angioneurotique, peut avoir une issue dramatique, justifiant une urgence médical, NDLR.

L’Œdème de Quincke : une urgence vitale

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Le médecin de garde contacté au téléphone a tout de suite compris l’urgence de la situation et a conseillé à la petite famille de se rendre directement aux urgences de l’hôpital. L’œdème de Quincke, s’il n’est pas soigné, peut être fatal, le gonflement des muqueuses des voies respiratoires supérieures peut empêcher l’air de passer et provoquer l’asphyxie : c’est l’arrêt respiratoire. Pris en charge, l’enfant a reçu de la cortisone, des antihistaminiques mais aussi de l’adrénaline via un masque respiratoire. Le visage de l’enfant a continué à gonfler, il est resté plus de 2h aux urgences, puis la situation s’est stabilisée. Il a été transféré en pédiatrie afin d’être surveillé pour la nuit, les allergies alimentaires peuvent connaître deux pics l’ingestion et la digestion de l’aliment. Le lendemain matin, tout allait bien !
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Alimentation, Obésité

Tomates, carottes, navets… dans l’objectif !

« Avant d’être bon, c’est beau un légume ! » partant de ce constat, le nutritionniste, Pierre Azam, fondateur de l’Observatoire de l’Obésité (l’OBOBS) veut par tous les moyens changer le regard des 6 à 15 ans sur les légumes, dont on connaît depuis longtemps le fort impact sur l’équilibre alimentaire et donc de façon induite, sur la lutte contre l’obésité.

Marché du Périgord
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Avec la collaboration de l’agence Columbia River, ils ont imaginé un concours photo ouvert au jeunes de 6 à 15 ans. « L’objectif est la sensibilisation à l’univers des légumes par le biais de leur propre créativité, pour les amener à regarder de près les fruits et les légumes, les prendre dans leurs mains, les toucher, les faire tourner jusqu’à les trouver beaux ou rigolos », bref, se les approprier, les aimer… et surtout les consommer. Largement doté, ce concours photo récompensera les auteurs des meilleures images, notées à la fois par un jury composé de professionnels et présidé par le photographe Francesco Majo, lui même lauréat du Grand Prix de du Festival International de la photo culinaire 2013, mais également par les internautes appelés à voter.
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Accessible au public depuis le 1er décembre, ce concours réalisé avec le soutien des éditions Playbac et du Groupe Rustica et accessible via le site http://www.viveleslegumes.com, s’étalera sur plusieurs mois et se clôturera au 30 avril 2015. La remise des prix aura lieu dans le cadre du projet du Cirque des Légumes en juillet 2015 (www.cirquedeslegumes.com)

Alimentation, à lire

Dans son dernier ouvrage « FAT, pourquoi on grossit », Gary Taubes, un journaliste scientifique américain remet en cause toutes les bases des préconisations nutritionnelles en expliquant les raisons physiologiques de la prise de poids. Selon lui, les régimes pauvres en graisse et en calorie seraient responsables de l’explosion de l’épidémie d’obésité mondiale. Pire, il démontre que l’exercice physique n’est pas la « clef » de la perte de poids ! De quoi ébranler toutes les théories nutritionnelles, Les « Bougez mangez équilibré » et autres Programme national nutrition santé…

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« Manger des aliments peu gras ne va pas te faire perdre du poids à long terme », clame Gary Taubes dans son dernier ouvrage « Fat, pourquoi on grossit ! ». « Tu peux perdre un peu de poids au début, mais au bout de six mois, tu commences à le reprendre. Pourtant, depuis 40 ans on a dit aux Américains de manger moins de graisses et de calories. Le résultat c’est que nous n’avons jamais été aussi gros et autant malades du diabète ». Pour le journaliste, nous grossissons parce que nous déréglons notre tissu adipeux. Ce sont des nutriments particuliers de l’alimentation qui en sont la cause. Les sucres !

« Pain, pâtes, féculents… ce sont les glucides qui nous font grossir »

« Une fois que les gens ont cru que les graisses nous rendaient malades, la pensée dominante, c’est qu’au lieu de manger des graisses nous devrions manger un paquet de glucides. Donc, la base des préconisations nutritionnelles est de manger tous les jours des féculents – pâtes, pain, pommes de terre. Fait intéressant, jusqu’aux années 1960, l’opinion dominante en science et en médecine, mais aussi dans la population, c’est que les glucides faisaient grossir. C’est ce que pensait ma mère. Il y a un titre d’un article d’un journal médical des années 1960 que j’aime, c’est que « Toutes les femmes savent que les glucides font grossir. » Ce qui est drôle, c’est qu’ils avaient raison. Ces sucres nous engraissent. Et dans les années 1960, au moment même où on comprenait pourquoi les glucides étaient mauvais pour la santé, nous avons jeté le paradigme et l’avons remplacé par l’idée que les féculents sont des aliments diététiques et sains, bons pour la ligne et le cœur. Pas étonnant que cela corresponde au début de l’épidémie d’obésité », confiait Gary Taubes à nos confrères du site LaNutrition.fr

Autre clef de voûte de la politique de santé publique : l’exercice physique ne fait pas maigrir ! « Tu ne peux pas prendre une personne sédentaire et l’obliger à faire de l’exercice et s’attendre à ce que la graisse fonde et que cette personne soit mince. Tu ne peux pas affamer une personne obèse, pas plus que tu ne peux transformer un basset en lévrier en le forçant à courir. Tu te retrouveras avec un basset épuisé et affamé. Et au fil du temps, s’il a accès à la nourriture, ce basset reprendra du poids parce que c’est sa nature. La même chose est vraie pour ceux d’entre nous qui sont gras, mais cette nature dépend de l’environnement alimentaire – un environnement riche en glucides ».

Les produits « allégés » en graisse mais gavés de sucres !

Selon Gary Taubes la solution à la perte de poids, ne se trouve pas non plus dans les produits « allégés » dans les quels on a remplacé la graisse par des glucides. « Donc, si tu manges des céréales avec du lait écrémé et des yaourts zéro pour cent, tu manges d’une manière qui favorise l’adiposité. Si tu supprimes les glucides, tu peux être considérablement plus mince ». Donc selon ce spécialiste pour garder la ligne, limitons notre consommation de féculents (pâtes, riz, pommes de terre, pain) et surtout veillons à contrôler les sodas, les bonbons, les gâteaux… Des aliments sucrés qui ne doivent pas être consommés plus d’une fois par semaine. Cuisons donc légumes, viandes, œufs et poissons à notre convenance sans stigmatiser les graisses utiles notamment pour le bon fonctionnement du cerveau. Enfin, bien sûr évitons de saucer et de tartiner la mayonnaise… Préférons beurre et huile végétale à la margarine, produit raffiné néfaste pour notre santé cardio-vasculaire. En bref, si vous avez 4 ou 5 kg à perdre supprimez tous les sucres et consommez tous les autres produits avec modération !

« Fat, pourquoi on grossit » disponible en librairie ou sur le web sur Lanutrition.fr mais aussi sur Amazone.

Alimentation, Médecines naturelles

Lyon, lundi 24 novembre – Salon Vivez Nature – Eurexpo Lyon/Chassieu
A 11 h : Conférence « Peut-on faire confiance aux compléments alimentaires » par Brigitte Karleskind auteure du « Guide pratique des compléments alimentaires »
A 14 h 45 : Conférence « Retrouver un sommeil réparateur grâce aux compléments alimentaires » par Brigitte Karleskind auteure de « Indispensable mélatonine ».

Lille, samedi 29 novembre – Salon Naturabio – Grand Palais
A 17 h 30 : Conférence « L’accompagnement au naturel des étapes de la vie d’une femme » par Angélique Houlbert auteure de « Stress les solutions naturelles ».

Alimentation, Salons et Colloques

Le « NO GLU » est tendance. Ce régime alimentaire SANS GLUTEN est de plus en plus prisé. Regain de vitalité, meilleure digestion, peau plus éclatante et même humeur plus positive… C’est simple, le « No Glu » est si tendance, qu’il ne cesse de faire de nouveaux adeptes. Et, comme souvent, ce sont les icones VIP qui sont les premiers ambassadeurs de ces nouvelles tendances. Le plus médiatique d’entre eux n’est pas un acteur US, mais tennisman, c’est le numéro 1 mondial, Novak Djokovic. Diagnostiqué en 2010 intolérant au gluten, le champion de tennis a adopté une alimentation « No Glu ». Son régime l’a aidé à se sentir mieux dans son corps et à améliorer ses performances sportives.
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Ambassadeur de la marque française Gerblé, Novak témoigne de son parcours jusqu’au choix de l’éviction totale du gluten. « Jusqu’en 2010, mes problèmes de santé m’empêchaient de me hisser au plus haut niveau. Je souffrais d’asthme et de malaises à répétition. Un nutritionniste, me voyant à la télévision sombrer physiquement et mentalement lors d’un match, a compris que ma déroute provenait en partie de mon alimentation. Quand je l’ai rencontré quelques mois plus tard, il m’a diagnostiqué intolérant au gluten. Il m’a donc recommandé de modifier mon alimentation, et cela a tout changé, bien au-delà de mes espérances ».
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20% de la population française serait sensible à cette protéine présente dans les céréales comme le blé, le seigle, l’orge et l’avoine ; 1% des Français présentent une intolérance au gluten (maladie cœliaque) et n’ont pas d’autres option que de procéder à son éviction totale de leur alimentation.

Selon le Docteur Dominique Rueff, DU de cancérologie, médecine intégrative, Président ADNO (L’association pour le développement de la nutrition orthomoléculaire) : « Le gluten est trop présent dans les céréales modernes et effectivement son éviction peut améliorer (en dehors des maladies cœliaques qui sont peu nombreuses) la santé de beaucoup de personnes, en diminuant l’expression de certaines maladies inflammatoires. Il suffit d’écouter le discours de sportifs de haut niveau comme Novak Djokovic, pour s’en convaincre. Mais il faudrait élargir ces évictions aux « hypersensibilités » de chacun et pouvoir proposer des alimentations en conséquence ».

Face à l’engouement pour ce nouveau régime alimentaire, l’offre de produits sans gluten s’est développée dans les rayonnages des magasins, les étiquettes des produits également ont gagné en lisibilité et, pour toutes les familles qui sont concernées par ces intolérances alimentaires, ce n’est que du bonus ! Des restaurants se mettent également à la page en créant des menus « No Glu ».

Voir ici la vidéo du making off de la pub TV de la marque Gerblé

Le Salon Bien-être, Médecine douce & Thalasso qui se déroulera du 5 au 9 février 2015, à la Porte de Versailles à Paris fera la part belle aux dernières tendances alimentaires du « sans gluten », au végétarisme en passant par le raw food (ne consommer que des produits crus).

Alimentation, Obésité

Le conseiller de Michelle Obama dans sa campagne de lutte contre l’obésité, Franck Hu, membre de la Chaire Internationale sur le Risque Cardiométabolique (ICCR) lors de son premier passage en France alerte sur les dangers que constituent les boissons sucrées sur la santé. Les résultats de l’étude du professeur Franck Hu, Professeur de nutrition et épidémiologie à l’Université de Harvard (Ecole de Santé Publique de Boston) ne révolutionnent pas nos connaissances en matière de diététique, bien sûr, mais ils accusent fermement les sodas d’être une cause majeure d’une obésité mondiale galopante. Des boissons extrêmement sucrées qui s’invitent à la table des familles, remplissent les verres des enfants dès le plus âge, parfois même dans des biberons ! Dents de lait cariées, puis obésité infantile guettent cette génération de jeunes qui n’a pas eu le goût de l’eau. Seule boisson capable de désaltérer.

Crédit photo : Obesity : Parlonssante.com
Crédit photo : Obesity : Parlonssante.com

Ces boissons sucrées, des « douceurs » qui devraient être considérées comme des confiseries à consommer de façon exceptionnelle et surtout pas quotidienne. L’étude démontre que consommer un soda par jour fait prendre 5kg par an au consommateur ! La difficulté rencontrée par certaines familles, on le voit notamment dans des territoires ultramarins comme la Polynésie est liée au pouvoir d’achat, une faiblesse que les industriels ont bien compris. Les sodas sont moins coûteux que les eaux minérales, ce qui n’aide pas à leur consommation chez les plus modestes !

Les dernières études réalisées en 2014 par Franck HU, Professeur de nutrition et épidémiologie à l’Université de Harvard, Ecole de Santé Publique de Boston) révèlent que 30% de la population mondiale est en surpoids. En exclusivité française, il a partagé les résultats de la nouvelle étude Predimed sur les bienfaits du régime alimentaire méditerranéen.

UN CHIFFRE INQUIETANT : 2 MILLIARDS DE PERSONNES EN SURPOIDS DANS LE MONDE

« Les boissons sucrées sont fortement responsables du nombre de cas d’obésité dans le monde. Elles ne procurent pas l’effet de satiété que l’on retrouve dans les aliments et stimule l’appétit vers des aliments caloriques » indique le professeur dans les conclusions de son étude.

Un soda en chiffres :
1 cannette de soda représente 10 cuillères à café de sucre.
Augmentation de 60% des risques d’obésité pour une consommation d’une cannette/jour (chez les enfants).
Augmentation de 80% des risques de diabète de type II pour une consommation d’une cannette/jour.
Augmentation du poids de 5Kg/ an en consommant une cannette de soda/jour.

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LES RECOMMANDATIONS DU PR. FRANK HU

Comment réduire sa consommation de boissons sucrées ?

« Il faut réduire l’apport calorique dans les boissons de façon naturelle. Les boissons sucrées ne sont pas à bannir catégoriquement, c’est un plaisir qui doit être consommé occasionnellement. Les jus de fruits sont également des boissons dont la teneur en sucre est importante et qui ont un effet sur l’augmentation des risques d’obésité. Toutefois, ils peuvent servir à court terme de boissons de substitution pour passer des boissons sucrées à l’eau. Les boissons light sont à consommer avec modération car elles suscitent l’envie de consommer du sucre et leurs effets sur la santé sur le long terme sont encore méconnus ».

Le Pr. Frank HU préconise la consommation de thé et de café sans sucre. Les dernières études menées par le Pr. HU prouvent que le café a un impact positif sur la réduction des risques de diabète de type II. L’une des pistes à explorer pour les gouvernements est sans doute la taxation des sodas, un dossier qui engendre tensions et pressions de la part des industriels. Mais certains pays sont allés au bout de cette démarche, ainsi le Mexique qui taxe à hauteur de 8% les sodas. C’est un premier pas qui déjà a fait baisser leur consommation dans le pays.

Retrouvez une vidéo de la rencontre avec le professeur HU ici !

Alimentation

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Tartines de pain grillées ou non, agrémentées de beurre et de confiture accompagnées de café ou de thé, d’un verre de jus de fruits et de lait, c’est le menu du petit déjeuner traditionnel à la française, une tradition menacée aujourd’hui. Les Français sont de plus en plus nombreux à « sauter » ce repas pourtant essentiel. Ceux qui le prennent, réduisent le temps de ce repas à 10 mn, alors qu’il en faudrait le double. Pour plaider la cause du petit dej’ (et de leurs activités bien sûr), des industrielles, des artisans ont lancé un manifeste pour sauveur le petit-déjeuner. C’est la dernière enquête du CREDOC sur les Comportements et Consommations Alimentaires en France (CCAF 2013) qui a mis en évidence une dégradation généralisée de la prise quotidienne du petit-déjeuner. 29% des enfants sautent au minimum un petit-déjeuner par semaine, alors qu’ils n’étaient que 11% dix ans plus tôt. Une érosion également constatée chez les adultes : 21% n’en prennent pas au moins une fois par semaine, contre 11% en 2003.

« Ce déclin est à la fois paradoxal, puisque 93% des Français estiment que ce repas est indispensable pour l’équilibre alimentaire quotidien, et problématique car le petit-déjeuner est le premier repas qui conditionne la suite de la journée », remarquent les auteurs de l’étude menée en mars dernier.

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Redoutant la poursuite du déclin du petit-déjeuner et ses conséquences en matière de santé publique, en particulier pour les enfants, les Professionnels des jus de fruits, du lait, du pain, des confitures appellent à la mobilisation. Représentés par UNIJUS, Union Nationale Interprofessionnelle des Jus de Fruits, Syndilait, Organisation professionnelle des fabricants de laits de consommation liquides, la Fédération des Artisans Boulangers-Pâtissiers de Paris, le groupe « fruits » de la FIAC (Fédération des industries d’aliments conservés) et en partenariat avec le Club de la Table Française, ils lancent un Manifeste en faveur de la promotion du « Petit-Déjeuner à la française ».

Diabétologie

La semaine dernière, la Fédération française des diabétiques, s’est de nouveau rendue à l’Unité de thérapie cellulaire de l’Hôpital Saint Louis pour y rencontrer le Professeur Cattan et son équipe. Ce laboratoire dédié à la recherche fondamentale est dirigé par Fabienne Foufelle et met en place des stratégies permettant une meilleure sécrétion d’insuline par les cellules productrices d’insuline pour aider à guérir le diabète. Les chercheurs travaillent principalement sur des cellules d’animaux (rongeurs) qu’ils mettent en culture et sur lesquelles ils testent des traitements pour permettre une meilleure sécrétion d’insuline ou une meilleure survie de ces cellules. « La vocation de l’Inserm est de mettre en place des thérapies permettant de guérir des pathologies humaines : nos travaux de recherche n’ont de valeur que si on peut les transposer chez l’Homme. », indiquent les chercheurs.

Le Professeur Cattan, investigateur coordinateur de l’essai clinique de greffe d’îlots, a mis en place une plateforme de recherche qui procède à l’isolement des îlots de Langerhans (la technique d’isolement permet d’extraire les îlots de Langerhans du pancréas, amas cellulaire contenant les cellules insulino-sécrétrices) pour les mettre à disposition des laboratoires de recherche d’Ile de France. Voir la vidéo.

Alimentation

Les repas en famille bons pour la ligne

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Selon un étude publiée dans Obesity, prendre ses repas assis autour d’une table et en famille (sans télévision) permet de l’imiter son indice de masse corporelle (IMC). Le rituel du repas pris en famille aurait donc un impact sur le poids. La façon de consommer et le contenu de l’assiette étant bien différent entre un plateau télé et un déjeuner dans la cuisine. Les auteurs de l’étude, Brian Wansink (université Cornell), auteur de « Conditionnés pour trop manger », et Ellen van Kleef, de l’université de Wageningen aux Pays-Bas, ont étudié le lien entre la façon de se nourrir et le poids : L’étude a inclus 190 parents et 148 enfants. Les parents ont rempli un questionnaire sur les habitudes suivies au moment du repas : préparation, lieu, discussions à table… Résultats : Le rituel du repas étaient corrélé à l’IMC des parents comme des enfants.
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