Ebola

Kent Brantly et Nancy Writebol, deux Américains infectés par le virus Ebola lors d’une mission humanitaire au Liberia, ont été traités par un sérum expérimental élaboré en Californie par la société de biotechnologie Mapp Biopharmaceutical. L’homme et la femme ont vu leur état de santé s’améliorer après l’injection, ils travaillaient tous deux pour l’organisation caritative chrétienne Samaritan’s Purse lorsqu’ils ont contracté la maladie. L’ONG a confirmé que les deux bénévoles avaient reçu un traitement expérimental. Selon CNN, trois fioles d’un sérum mis au point par cette société ont été envoyées jeudi par avion au Liberia sur proposition d’un responsable des autorités sanitaires américaines.

Le virus Ébola vu au microscope électronique. Ce parasite transmet une maladie mortelle contre laquelle n'existent aucune vaccination ni aucun traitement curatif. © UW-Madison School of Veterinary Medicine
Le virus Ébola vu au microscope électronique. Ce parasite transmet une maladie mortelle contre laquelle n'existent aucune vaccination ni aucun traitement curatif. © UW-Madison School of Veterinary Medicine

Nos confrères du Monde.fr expliquent que « Ce produit est le fruit d’un programme financé par le gouvernement et l’armée américains, en collaboration avec les autorités sanitaires canadiennes. Il a été identifié comme traitement potentiel en janvier. Baptisé « ZMapp » (MB-003), c’est un cocktail d’anticorps monoclonaux, c’est-à-dire de molécules dirigées spécifiquement contre une autre molécule et permettant sa destruction par le système immunitaire.

En l’occurrence, le ZMapp est obtenu en laboratoire avec des animaux exposés à des particules du virus Ebola qui produisent des anticorps prenant donc précisément pour cible le virus »(…)

Sources : le monde.fr Lire l’intégralité de l’article ici

Ebola

Au terme d’une réunion de deux jours, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété, vendredi 8 août, que le virus Ebola représentait une « urgence de santé publique de portée mondiale ». Devant une situation qui continue de s’aggraver, il faut une « réponse internationale coordonnée » pour « arrêter et faire reculer la propagation internationale d’Ebola », estime l’organisation.

Le dernier bilan de l’OMS fait état de 933 morts des suites du virus sur 1 712 cas (confirmés, suspects ou probables) : 363 en Guinée, 282 au Liberia, 286 en Sierra Leone et 2 au Nigeria. Il s’agit de la plus grave épidémie depuis la découverte de cette fièvre hémorragique, en 1976.

Ebola

Ebola : le virus qui fait trembler l’OMS

L’Afrique de l’ouest est secouée par la plus virulente des épidémies de fièvre hémorragique à virus Ebola. 1.323 personnes ont été touchées, 729 ont succombé à ce jour, au cours de l’épidémie la plus importante jamais observée. Cette redoutable maladie pour l’homme compte un taux de létalité pouvant atteindre 90%. C’est l’une des maladies les plus virulentes au monde. L’infection se transmet par contact direct avec du sang, des liquides organiques ou des tissus de personnes ou d’animaux infectés. Les personnes gravement malades ont besoin de soins intensifs. Pendant une flambée, les plus exposés à l’infection sont les agents de santé, leur famille et les personnes en contact rapproché avec des malades ou des patients décédés. L’infection peut cependant être maîtrisée moyennant des mesures de protection recommandées dans les dispensaires et les hôpitaux, lors de rassemblements ou à domicile.

Une réunion d’urgence s’est déroulée ce mercredi 6 août, pour estimer le risque de propagation au niveau international. Le Directeur général de l’OMS et les présidents des pays d’Afrique de l’Ouest touchés par la flambée de maladie à virus Ebola s’étaient rencontrés vendredi dernier pour présenter un nouveau plan de riposte commun, d’un montant de 100 millions de dollars (US$), dans le cadre d’une campagne internationale, régionale et nationale de lutte intensifiée destinée à maîtriser la flambée.

Le virus Ébola vu au microscope électronique. Ce parasite transmet une maladie mortelle contre laquelle n'existent aucune vaccination ni aucun traitement curatif. © UW-Madison School of Veterinary Medicine
Le virus Ébola vu au microscope électronique. Ce parasite transmet une maladie mortelle contre laquelle n'existent aucune vaccination ni aucun traitement curatif. © UW-Madison School of Veterinary Medicine
Ebola

Le virus Ebola a tué 603 personnes sur 964 cas recensés depuis janvier 2014, dans les trois pays touchés, la Sierra Leone, la Guinée et le Liberia, selon le dernier bilan de l’OMS publié le 15 juillet. L’évolution de l’épidémie actuelle en Sierra Leone et au Libéria reste préoccupante, avec un nombre élevé de nouveaux cas et de décès signalés chaque semaine.

Source : bureau de veille sanitaire internationale

Chikungunya

Chikungunya : un vaccin sous perfusion

A la veille du déplacement de Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales et de la Santé en Guadeloupe et en Martinique, déplacement officiel prévu du mercredi 16 au vendredi 18 juillet pour suivre l’évolution de l’épidémie de chikungunya, l’institut Pasteur annonçait l’élaboration d’un vaccin pour lutter contre cette maladie véhiculé par le moustique aedes aegypti. Un vaccin qui a passé les premiers tests en laboratoire, mais qui devra faire l’objet d’investissement financier pour être testé à grande échelle avant d’être commercialisé. Des tests très coûteux, des millions d’euros à trouver ! Pas simple, car tout est question d’argent et dans le milieu pharmaceutique particulièrement, si le vaccin n’est pas rentable, pas de tests.
VACParlonssante 213/90- Crédit photo : Parlonssante.com
Et c’est le problème avec le chikungunya, on ne l’attrape qu’elle fois et pour l’instant, il ne sévit que dans les territoires ultramarins, autant dire que cela n’intéresse guère les grands laboratoires. Le pire c’est que le vaccin ne coûte pas si cher au final, mais c’est le marché qui crée l’offre. « La boîte en carton coûtera plus cher que le vaccin ! Mais les entreprises se soucient de la taille du marché » a confié à nos confrères de Calédonie 1re, Frédéric Tangy de l’institut Pasteur. « En clair, si le chikungunya déferle dans toute la Caraïbe et les Etats-Unis, le vaccin a plus de chances de voir le jour ».

L’épidémie de chikungunya, qui sévit aux Antilles et en Guyane depuis fin 2003, est un enjeu majeur de santé publique. À ce jour, la maladie a touché près de 100 000 personnes, donné lieu à 1 000 hospitalisations et provoqué 33 décès, notamment chez les personnes fragiles (personnes âgées, enfants, femmes enceintes), dans les Départements français d’Amérique (DAF). Depuis le déclenchement de l’épidémie, les pouvoirs publics, les élus et les professionnels de santé sont pleinement mobilisés pour apporter des soins adaptés aux malades et endiguer l’épidémie dans ces territoires. Le début de la période estivale et de la saison des pluies, propices à la reproduction du moustique vecteur, fait cependant craindre une augmentation du nombre de cas.

Au cours de ce déplacement de trois jours, Marisol Touraine visitera plusieurs établissements de santé, hospitaliers et libéraux, et rencontrera les nombreux acteurs investis dans la prise en charge de l’épidémie et la lutte anti-vectorielle. A noter qu’une épidémie de chikungunya sévit aussi dans le Pacifique, en Nouvelle-Calédonie. La ministre de la Santé n’a pas prévu de se rendre dans ce territoire ultramarin pour l’instant.

Chikungunya

Après la virulente épidémie de Zika, la Polynésie française redoute désormais le chikungunya, la lutte contre le vecteur de ces pathologies infectieuses, le moustique est toujours d’actualité même si l’hiver austral, une saison censée être plus sèche, devrait ralentir la propagation des virus. En Polynésie française, la dengue sévit toujours avec des pics réguliers. Le redoutable virus du chikungunya qui a fait, en 2006 des victimes à La Réunion (40% de la population avait été contaminées), est présent depuis plusieurs mois chez nos cousins de Nouvelle-Calédonie. La période des vacances scolaires propices aux échanges et voyages font craindre une explosion de cas.
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Il y a quinze jours le dépistage d’un cas à Arue, dans le sang d’une femme de retour des Antilles avait donné l’alerte. Des mesures d’isolement avait été mises en place et, selon les autorités locales, elles auraient été efficaces puisqu’en date du 18 juin « Pas de cas secondaires de chikungunya détectés » annonce un communiqué de la présidence de Polynésie française avant d’ajouter que « La Direction de la Santé invite les personnes résidant (ou ayant séjourné) dans les zones concernées par les pulvérisations d’insecticides des 30 mai, 2 et 6 juin (Arue : quartier Leaa, Pirae : quartiers Fautaua et Nahoata, Mahina : Dispensaire) à consulter un médecin en cas de fièvre élevée supérieure à 38,5°C d’apparition brutale et de douleurs articulaires. Cette recommandation s’applique également aux voyageurs en provenance de zones actuellement touchées par la maladie  (Caraïbes, Antilles françaises, Nouvelle-Calédonie, Tonga, Yap, Asie, Afrique ou Océan Indien) qui présenteraient ces signes dans les 2 semaines suivant leur arrivée.

En Guadeloupe la situation est très inquiétante avec plus de 6600 nouveaux cas en huit jours. En janvier, l’île touristique de St Martin avait connu son premier décès à cause du virus du chikungunya. La semaine dernière plusieurs responsables guadeloupéens dont le préfet ont appelé la population à se mobiliser contre les moustiques, vecteurs du chikungunya qui s’est renforcé sur l’île, lors d’une conférence de presse à Pointe-à-Pitre. La lutte contre les gîtes à moustiques et l’usage de répulsifs, de moustiquaires est donc toujours d’actualité pour faire barrage à la propagation des pathologies véhiculées par les moustiques.

Chikungunya

Zika en Polynésie française, Chikungunya à la Réunion et maintenant en Nouvelle-Calédonie et aux Antilles, Dengue sur l’ensemble des territoires ultra-marins, combien de virus et de morts faudra-t-il pour que les autorités mondiales, mais aussi françaises se mobilisent contre le moustique ? Enfin, contre les 3% qui boivent le sang humain de cette grande famille qui compte près de 2600 espèces.

Il n’y aura pas de victoire contre l’animal le plus mortel pour l’homme puisqu’on ne lutte pas contre lui. On recommande aux habitants de vider les pots de fleurs et de dormir sous des moustiquaires ! On applique des répulsifs chimiques sur la peau des femmes enceintes, des enfants, sans recul sur les effets secondaires, on respire les fumées toxiques des tortillons répulsifs… Quel programme de lutte sanitaire !!! Et pourtant des solutions d’éradication existent, des solutions sans conséquences pour les abeilles ou l’environnement… La stérilisation ! Eh oui, plutôt que de dépenser des fortunes en recherches pour guérir les maladies véhiculées par le moustique, en insecticides chimiques tout en se lamentant du coût des traitements et de la prise en charge des malades… Pourquoi ne pas investir dans des études grandeurs natures de stérilisation du moustique ? Pourquoi ne pas agir sur le terrain ? Le projet pilote mené sur l’atoll Tetiaroa en Polynésie française par Limb Hapairai, un jeune entomologiste, est un exemple à suivre. Les résultats sont plus que prometteurs, le moustique stérile a rempli sa mission. Le complexe hôtelier érigé sur l’atoll de Brando accueillera en juillet prochain de riches touristes dans un décor de rêve et … sans moustique ! Les premiers tests sur l’aedes polynesiensis (vecteur localement de la terrible filariose) sont en effet très prometteurs, la population des moustiques de l’île a été rapidement impactée.

La deuxième phase du projet pilote sera un lâcher de moustiques mâles stériles de 40 à 80 000 individus va être réalisé dans les mois qui viennent sur l’atoll. Si ça fonctionne à Tetiaroa, pourquoi pas à Tahiti ? Saint Martin, Pointe à Pitre ?… Au Brésil, un test a été réalisé en zone urbaine avec des résultats spectaculaires, en quelques semaines 96% des zones étaient devenues vivables sans moustique.
A quand une vraie volonté politique de protéger les populations de ces virus potentiellement mortels ? Qui peuvent entraîner des syndromes graves comme des Guillain-Barré, des comas, des paralysies ? A quand une vraie politique mondiale de lutte contre le moustique, vecteur faut-il le rappeler de terribles maladies comme le palu (qui a tué l’an dernier 627 000 personnes), la dengue (25 000 morts par an), la fièvre jaune (30 000 décès)…

Maladies infectieuses

Zika Tahiti touchée

Un homme victime du zika. Eruptions de boutons rouges sur le corps. Attention cette photo est propriété de Parlonssante.com toute reproduction et/ou utilisation même partielle sans accord préalable entraînera des poursuites.
Éruption de boutons rouges sur le corps chez un quadragénaire. Attention photo propriété de parlonssante.com toute reproduction et/ou utilisation même partielle sans accord préalable entraînera des poursuites.

Eruptions cutanées, démangeaisons, gros coup de pompe, état fébrile général qui perdure durant près de quatre jours, le virus africain Zika poursuit son œoeuvre en Polynésie française, aucun archipel n’est épargné, des Marquises aux Tuamotu-Gambier, en passant par la perle du Pacifique, Bora Bora, Tahiti et les Australes. Rangiroa atoll principal des Tuamotu, célèbre dans le milieu des amateurs de belles plongées sous-marines, bat des records de cas !

Ce matin, les autorités locales et l’Etat ont organisé une conférence de presse, voici le contenu :

« Les services de l’Etat et du Pays sont plus que jamais mobilisés pour faire face à cette situation et notamment pour se concentrer sur la lutte anti-vectorielle. Plusieurs experts, Manuel RODICQ, pour l’EPRUS (Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires), Francisco NOGAREDA, épidémiologiste, pour l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et Cyrille CZEHER, entomologiste, pour la Communauté du Pacifique, sont actuellement en Polynésie française pour préparer au mieux les campagnes de lutte anti-vectorielle à venir.

Une préparation méthodique, incluant le recensement des zones à traiter en priorité et la formation d’agent du Pays pour la pulvérisation de produits luttant contre les moustiques, vecteurs de la dengue et du zika, est en cours. Une parfaite coordination des traitements et ce pour une efficacité accrue est élaborée conjointement. Les interrogations et les préoccupations de certaines professions plus particulièrement concernées par les traitements à venir ont été pleinement prises en compte, les représentants des apiculteurs ayant ainsi été reçus à trois reprises au cours des derniers jours. Seules des zones préalablement définies seront traitées, avec des zones de sauvegarde prévues pour les exploitations des apiculteurs, et une communication complète sur les traitements à venir, en amont, auprès de ces professionnels. L’EPRUS a dernièrement salué la réactivité du Pays quant à la prise en compte du zika et aux réponses apportées rapidement, a par ailleurs souligné le directeur de cabinet du Haut-commissaire, Stéphane JARLEGAND ».

Chikungunya, Dengue, Maladies infectieuses

Alors qu’une épidémie de dengue sévit -15 000 cas- avec deux sérotypes (1 et 3) se disputant la vedette, la Polynésie française doit faire face à une crise sanitaire d’envergure avec l’arrivée d’un nouveau virus appelé zika. Les malades se comptent par centaines, affaiblis par des douleurs, des céphalées, le corps couvert d’éruptions urticantes : 35 000 cas ont été recensés par la veille sanitaire locale en quelques semaines à peine.
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A ce tableau clinique peu réjouissant s’est ajouté ces derniers jours des complications neurologiques avec des cas de syndrome Guillain-Barré (SGB). Une affection neurologique rare, mais potentiellement grave, qui se produit lorsque le système immunitaire d’une personne attaque les nerfs périphériques de son corps par erreur.
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Maladies infectieuses

Zika, quatre petites lettres qui font les gros titres des journaux en Polynésie française. Zika, un virus proche de celui de la dengue véhiculé par le même moustique (Aedes aegypti), fait trembler les autorités sanitaires locales. Il s’agit d’un arbovirus membre de la famille des Flaviviridae et du genre Flavivirus, responsable de la fièvre zika qui tire son nom d’une forêt en Ouganda où il a été identifié pour la première fois en 1947. Dans le Pacifique sud, seule l’île de Yap, en Micronésie, a été touchée en 2007. Une grande partie de la population a été frappée par ce virus, mais à l’époque ni hospitalisation, ni décès n’ont été recensés. D’ailleurs, lors des premiers cas dépistés, en octobre dernier, les autorités locales étaient très rassurantes sur la dangerosité du virus.
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