
Dans le numéro d’avril 2017, la rédaction de QUE CHOISIR décline diverses thématiques santé dont la recherche de chrome dans les articles en cuir (le Chrome VI est cancérogène par inhalation et très allergène pour la peau), les interactions médicamenteuses avec les antidiabétiques, mais aussi un intéressant sujet sur les allergies saisonnières. Le dossier signé Anne-Sophie Stamane décrypte notamment les traitements prescrits : des antihistamiques aux effets thérapeutiques plus ou moins avérés, mais aux effets secondaires notables. Certains induisant de l’hypertension artérielle, des maux de têtes, une forte somnolence. L’un de nos lecteurs en a fait les frais, Patrice, 70 ans a été consulté un cardiologue car sa tension avait brutalement monté. Il souffrait de migraines incessantes que les comprimés de paracétamol n’arrivaient plus à calmer. Lors de la consultation, le mode de vie de ce dynamique retraité n’était pas en cause. L’électrocardiogramme était normal, c’est lors de l’interrogatoire que la spécialiste identifiera le coupable de cette haute pression sanguine (pression anormalement forte du sang sur la paroi des artères) : le Nasacort (une suspension nasale prescrite pour le traitement de la rhinite allergique). Patrice souffrait de crises d’éternuements et utilisait depuis quelques semaines le spray prescrit à son épouse, un acte d’automédication qui lui a valu quelques angoisses avec cette soudaine poussée de tension. Plus de peur que de mal, mais une piqûre de rappel sur les dangers de l’automédication.
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Cinq personnes sont décédées après avoir contracté le virus de la dengue cette année en Nouvelle-Calédonie.
Avec l’arrivée du printemps, les asthmatiques se préparent à une période difficile, synonyme de Ventoline pour les uns et de mouchoirs pour les autres. La saison de pollinisation sonne en effet le rappel des rhinites, conjonctivites, crises d’asthme et/ou d’éternuements. Et si dans la majorité des cas les pollens ont un rôle déclencheur de ces réactions immunitaires excessives de l’organisme, les médecins allergologues s’intéressent de plus en plus à la qualité de l’air que l’on respire dans les maisons ou au bureau. Des substances chimiques dégagées par les encens, les bougies, les désodorisants d’intérieur, mais aussi présentes dans les peintures, les solvants, les colles, les revêtements de sol… polluent l’air ambiant dans des espaces souvent confinés.
Décidément, il n’a pas fini de faire couler de l’encre le candidat des Républicains à la présidentielle française. Si son temps de parole pour la campagne était déjà décompté, il aurait crevé le plafond. Bref, sans entrer dans le débat sur le dossier judiciaire le concernant qui n’a pas lieu d’être sur ce site, c’est une petite phrase clamée plusieurs fois au JT de France 2 qui a déclenché les foudres des associations et familles de personnes atteintes de troubles autistiques. Manquant visiblement de tact et de vocabulaire, François Fillon s’est défendu trois fois en martelant la même formule : « Je ne suis pas autiste ». Est-il utile de rappeler à cet édile qui brigue le poste de chef de l’Etat que l’autisme est un syndrome et non un défaut et encore moins une tare ? Les familles des autistes ont pris de plein fouet cette petite phrase méprisante et leur réaction sur les réseaux sociaux ne s’est pas fait attendre comme Philippe G qui lui rétorque : « Mon fils est autiste, il n’est ni sourd, ni buté, ni aveugle monsieur ! ».