Cinq personnes sont décédées après avoir contracté le virus de la dengue cette année en Nouvelle-Calédonie. Les trois premières victimes étaient des femmes jeunes sans antécédents médicaux. Les deux victimes de ce début mars sont des personnes âgées, une femme de 82 ans et un homme de 71 ans, « fragilisées par d’autres pathologies » a indiqué le gouvernement local. En deux mois, cette épidémie fait craindre le pire aux autorités sanitaires, la gravité des cas et ce taux de mortalité défient les statistiques associées généralement à cette maladie (autour de 2% normalement de cas graves). Actuellement, une quinzaine de malades sont toujours hospitalisés dans l’unité de soins dédiée à cette maladie infectieuse et ouverte dans les locaux du nouvel hôpital, Médipole. Sur place, c’est la ruée sur les répulsifs, la guerre contre le moustique est engagée par les autorités sanitaires qui procèdent à des campagnes de désinsectisation. Il faut dire que sur place toutes les conditions sont favorables à la progression de l’épidémie, la saison des pluies bat son plein avec trois sérotypes de dengue coexistant auxquels s’ajoute le virus du zika. La dernière épidémie avait fait 27 morts. Les médecins planchent sur la fréquence des cas graves recensés actuellement, l’une des pistes explorées est que ces complications surviendraient chez des personnes ayant contracté récemment le zika. La guérison de ce zika entraînerait-elle un risque accru de développer une dengue sévère ? Comme on le constate chez les personnes qui ont eu un sérotype de dengue et qui lors d’une infection ultérieure par l’un des trois autres sérotypes développent des formes plus sévères de la maladie ? Une hypothèse qui -si elle est avérée- est extrêmement inquiétante pour ces populations ultramarines touchées par les deux virus.
Jour : 17 mars 2017
Allergies : le 21 mars parlons-en avec des spécialistes
Avec l’arrivée du printemps, les asthmatiques se préparent à une période difficile, synonyme de Ventoline pour les uns et de mouchoirs pour les autres. La saison de pollinisation sonne en effet le rappel des rhinites, conjonctivites, crises d’asthme et/ou d’éternuements. Et si dans la majorité des cas les pollens ont un rôle déclencheur de ces réactions immunitaires excessives de l’organisme, les médecins allergologues s’intéressent de plus en plus à la qualité de l’air que l’on respire dans les maisons ou au bureau. Des substances chimiques dégagées par les encens, les bougies, les désodorisants d’intérieur, mais aussi présentes dans les peintures, les solvants, les colles, les revêtements de sol… polluent l’air ambiant dans des espaces souvent confinés.
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