Chikungunya

parlonssantecom234
L’épidémie de chikungunya qui sévit depuis le mois d’octobre en Polynésie française a fait 4 victimes, trois octogénaires souffrant de pathologies chroniques et un bébé, un nourrisson de 8 jours. Mardi, la cellule de coordination de lutte contre le chikungunya s’est réunie afin de faire le point sur l’évolution de l’épidémie. Le nombre de cas estimés de chik est désormais de plus de 11 000 personnes, dont 95% de cas à Tahiti et Moorea.

Une estimation car tous les malades ne consultent pas et pratiquent l’automédication : repos et paracétamol. « Les archipels des îles Sous-le-Vent, des Tuamotu-Gambier, des Australes et des Marquises sont également touchés » indiquent les autorités sanitaires qui « veillent à faire en sorte que les renforts nécessaires soient mis en place au niveau du Centre hospitalier de Polynésie française et de l’hôpital de Taravao ».

Les services de santé tiennent à rappeler que, tout comme les personnes âgées malades, « les femmes enceintes et les nourrissons sont l’une des catégories de sujets à risque lors de cette épidémie ». La protection contre les piqures de moustiques, l’usage de répulsifs, l’installation de moustiquaire et un habillement couvrant sont les seules armes efficaces pour lutter contre le chikungunya. Tandis que les pulvérisations d’insecticides se poursuivent dans les quartiers de la grande agglomération de Papeete, le pic épidémique n’est pas encore atteint. Dans quinze jours, les vacances scolaires vont débuter, le chassé-croisé des îliens qui rejoindront leurs familles dans les archipels éloignés pour les fêtes de fin d’année devrait accélérer la contamination des autres archipels, pour l’instant préservé.

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