Catégorie : Pédiatrie
Poupée Cayla et robot I-Que : des jouets… un peu trop connectés

Au pied du sapin de Noël 2016 de nombreux cadeaux connectés bien sûr, pour les grands et les petits. L’UFC-Que Choisir s’est donc intéressée cette année aux jouets connectés. Elle relève de graves lacunes quant à la sécurité et à la protection des données personnelles des enfants utilisateurs de la poupée connectée ‘Mon amie Cayla’ et du robot connecté ‘i-Que’ disponibles chez de nombreux vendeurs en France. L’association saisit la CNIL et la DGCCRF. L’étude technique commanditée par l’association de consommateurs norvégiens, Forbrukerradet, souligne que Cayla et i-Que, « en apparence inoffensifs, ne garantissent pas le respect de la vie privée et de la sécurité des données personnelles de vos enfants » et relève des failles de sécurité du Bluetooth.
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Soins de l’enfant : les puéricultrices déplorent le désintérêt de la ministre de la Santé
28e meeting du Réseau Européen des Associations d’Infirmières Pédiatriques : « La France accroît son retard dans la pratique des soins aux enfants ». Dans un communiqué l’association nationale des puéricultrices et puériculteurs diplômés et des étudiants déclare : » Hasard du calendrier, c’est quelques jours après la présentation par Laurence Rossignol du Plan d’action pour la protection de la petite enfance que s’est tenu à Paris, les 8 et 9 décembre 2016, le 28e meeting du Réseau européen des associations d’infirmières pédiatriques. Alors que le plan porté par la Ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes n’intègre à aucun moment l’infirmière puéricultrice dans la prise en charge de l’enfant, les interventions des différents pays de l’union nous ont rappelé le retard pris par la France en matière de santé de l’enfant, et notamment s’agissant du respect des directives européennes.
Les Petits Princes réalisent le rêve de 50 enfants : rencontrer le Père Noël dans les nuages

C’est une vraie histoire de Noël que l’Association Petits Princes nous a conté cette semaine. Mercredi, une cinquantaine d’enfants ont embarqué avec leurs frères et sœurs et leur parents à bord d’un A330 de la Compagnie Air Transat. Un vol direction le village du Père Noël au départ de Paris Roissy. Embarquement, accueil par le personne navigant, consignes de sécurité… puis décollage ! Au-dessous des nuages, il est apparu dans la cabine pour le plus grand plaisir des petites princesses et petits princes chapeautés en lutins ! Cadeaux et émotions fortes pour ces enfants qui luttent pour certains depuis des mois contre la maladie. Une trêve magique et poétique pour ces enfants, mais aussi pour leurs parents visiblement aussi émus qu’eux.

Ce 6 000e rêve de l’Association Petits Princes, avec Air Transat et le Groupe ADP, a pu se réaliser grâce au soutien bénévole de plusieurs partenaires : Alyzia, Sodaic, Flybus, Sky Support, Awac, Servair, Relay, l’hôtel IBIS et l’hôtel IBIS Styles, EPIGO, Transat France et toute l’équipe d’animateurs et de lutins du centre de formation Laser.
Bravo à l’association Petits Princes qui oeuvre depuis 1987 pour réaliser les rêves des enfants malades parce qu’un enfant qui « qui vit ses passions et réalise ses rêves, c’est un enfant qui trouve une énergie supplémentaire pour se battre contre la maladie ! ». A l’aube du 30e anniversaire de l’association, 6000 rêves ont été réalisés. Vous avez un peu de temps ? L’association a besoin de vous, impliquez-vous !
Cl.C
Les New Poppys soutiennent l’association des Petits Princes : 1 euro par album vendu

45 ans après leurs glorieux aînés, les Poppys, qui vendirent plus de 5 millions d’albums dans les années 70, les New Poppys reprennent le flambeau. Ce groupe de 13 jeunes âgés de 8 à 15 ans, issu également de la chorale des Petits Chanteurs d’Asnières, chante des valeurs positives dans un album à sortir le 25 novembre. Conscients de ce qu’ils interprètent, les New Poppys ont choisi de reverser 1 € par album vendu à l’Association Petits Princes, qui réalise les rêves des enfants et des adolescents gravement malades. Dans les années 70 naît le groupe des Poppys, issu de la chorale des Petits Chanteurs d’Asnières. Il chante l’amour, la paix et connaît un succès fulgurant avec de nombreux disques dont l’immense tube Non, non, rien n’a changé.
Quarante-cinq ans après, la chorale des Petits Chanteurs d’Asnières donne naissance à une nouvelle génération de chanteurs, âgés de 8 à 15 ans. Les New Poppys chantent des valeurs positives dans un élan résolument moderne. Dans leur album « Chanter pour rêver », qui sort le 25 novembre, les New Poppys revisitent 12 grands titres et interprètent deux duos inédits avec Natasha St-Pier et Anaïs Delva.
Enthousiastes et passionnés, les New Poppys ont choisi de soutenir l’Association Petits Princes : 1 € sera reversé à l’Association Petits Princes pour chaque album vendu. Mais l’engagement des New Poppys se concrétisera également lors d’un showcase qui se tiendra le 23 novembre au Musée Grévin. Deux enfants suivis par l’Association, Kendra (10 ans) et Ernesto (8 ans), fans de musique et de chant, monteront sur scène pour se joindre aux New Poppys pour un des titres de l’album.
La pose d’une sonde naso-gastrique expliquée aux enfants
L’association Sparadrap qui oeuvre pour dédramatiser l’hospitalisation, les soins et les examens médicaux auprès des enfants, mais aussi de leur famille édite grâce au soutien de la Fondation d’entreprise B. Braun et de la Fondation Stavros Niarchos, une fiche illustrée pour expliquer aux enfants et à leurs parents la pose et le retrait de la sonde naso-gastrique. « La pose d’une sonde naso-gastrique est un soin très courant en pédiatrie. Les indications sont nombreuses, qu’il s’agisse d’une sonde destinée à la nutrition entérale (alimentation orale impossible, apports nutritifs insuffisants, dénutrition, troubles de la déglutition…) ou destinée aux aspirations ou lavages gastriques. Souvent banalisés, la pose et le retrait d’une sonde déclenchent pourtant des sensations et réflexes désagréables et peuvent provoquer une vraie détresse. C’est pourquoi, suite à des témoignages d’expériences difficiles rapportées par des familles ou des soignants, l’association Sparadra a décidé de réaliser une fiche illustrée sur ce sujet ».
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Les enfants addicts aux écrans de plus en plus jeunes

Les pédiatres français ont mené une enquête auprès de 144 familles pour évaluer le phénomène des écrans chez les jeunes enfants. Le résultat est terrifiant. 47 % des enfants de moins de 3 ans utilisent des écrans (tablettes ou des smartphones). Ils y passent en moyenne 30 minutes par semaine et près d’un tiers d’entre eux (30 %) l’utilise sans la présence d’un adulte. Les pédiatres tirent la sonnette d’alarme : l’enfant a besoin du monde réel pour bien grandir.
L’association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA) vient de réaliser une enquête sur la consommation des écrans chez l’enfant. Cette enquête a été réalisée en France par 144 pédiatres membres de l’association. Elle révèle notamment que 44 % des parents prêtent leur téléphone portable à leur enfant de moins de 3 ans pour l’occuper, le consoler… Et vient confirmer que les enfants deviennent adeptes des écrans de plus en plus tôt : près d’un enfant de moins de 3 ans sur 2 (47 %) a utilisé un écran nomade la semaine précédant l’enquête et 35 % ont regardé un programme TV non adapté à leur âge, notamment le journal télévisé (61 % d’entre eux). Aujourd’hui, les pédiatres ont un rôle majeur dans la prévention.
Avant 3 ans, ni tv, ni tablette !
Pour le Dr François-Marie Caron, pédiatre à Amiens cité dans l’étude, la règle “3-6-9-12” inventée par Serge Tisseron doit être appliquée. “Avant 3 ans, l’enfant a essentiellement besoin d’interagir avec son environnement. Il construit ses repères spatiaux (interactions de ses 5 sens avec l’environnement) et temporels (à travers les histoires qu’on lui raconte et les livres qu’il feuillette). Les jeux traditionnels et les livres sont donc à privilégier”. 47 % des enfants de moins de 3 ans utilisent des écrans interactifs comme des tablettes ou des smartphones (93 % à la maison et 12 % en voiture). Ils y passent en moyenne 30 minutes par semaine et près d’un tiers d’entre eux (30 %) l’utilise sans la présence d’un adulte. “L’enfant n’a pas besoin d’une tablette pour se développer. S’il n’en a pas, il ne prendra pas de “retard” sur les autres ! Et si l’enfant est demandeur, on peut l’initier à son utilisation, à partir de 2 ans et demi. Il est important de privilégier le jeu à partager, sans autre but que de jouer ensemble”, explique le Dr François-Marie Caron dans l’étude de l’AFPA.
Entre 3 et 6 ans, l’enfant a besoin d’explorer toutes ses possibilités sensorielles et manuelles (sa motricité, son langage, son graphisme, sa créativité…), de comprendre le monde qui l’entoure. L’utilisation des tablettes, même ludique, ne doit pas monopoliser l’attention de l’enfant et rester limitée : elle peut être intégrée dans l’apprentissage mais ne doit pas se substituer aux jouets traditionnels. 48 % des enfants de plus de 3 ans utilisent des écrans interactifs comme des tablettes ou des smartphones (97 % à la maison et 8 % en voiture). Ils y passent en moyenne 30 minutes par jour et la moitié d’entre eux l’utilise sans la présence d’un adulte. “À cet âge, il est indispensable de respecter 4 conditions : toujours utiliser la tablette sur des périodes courtes et jamais pendant le repas ou avant de dormir, être accompagné par un adulte ou un aîné, poursuivre l’unique objectif de jouer et utiliser des logiciels adaptés”, précise le Dr Caron. Bien que 62 % des familles avec enfants soient équipées d’une tablette et 92 % d’un ordinateur, les plus jeunes plébiscitent toujours la télévision. Si majoritairement, les enfants regardent des programmes pour leur âge, 37 % des moins de 3 ans et 17 % des plus de 3 ans visionnent des programmes non adaptés, notamment le journal télévisé (61 % des moins de 3 ans et
70 % des plus de 3 ans).
Des chiffres qui inquiètent les spécialistes : les programmes diffusés et la publicité incessante provoquent chez les plus jeunes une très forte charge émotionnelle. En France contrairement à d’autres pays, il n’a pas encore été possible de soustraire l’enfant au harcèlement publicitaire (surtout nutritionnel). Or, un enfant ne sait notamment pas la distinguer d’un programme TV avant l’âge de 5 ans. Une fois encore, il est important que l’enfant soit accompagné dans le décryptage des messages diffusés afin de ne pas se retrouver en situation de vulnérabilité. Avant 3 ans, il n’existe pas de programmes TV réellement adaptés. Plusieurs études prouvent que la télévision allumée nuit aux apprentissages de l’enfant même s’il ne la regarde pas. Si personne ne la regarde… mieux vaut l’éteindre vous ferez en plus des économies !
Cl.C
Enquête “Les jeunes enfants et les écrans” menée par l’association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA)
Lumine : le premier jeu interactif pour expliquer le cancer aux enfants et à leurs parents
Lumine est le premier serious game destiné à l’oncopédiatrie en France -2 500 nouveaux cas de cancers chez l’enfant détectés chaque année dont 150 en Midi-Pyrénées- ce jeu est une plate-forme d’information sur le cancer destiné aux enfants et aux adultes. Il permet aux enfants atteints de cancer et à leurs familles de découvrir, sous forme d’un jeu, la maladie et sa prise en charge. De façon ludique et éducative sous forme de quiz, jeux ou vidéos, l’enfant et ses parents ont ainsi la possibilité de naviguer dans un espace virtuel et de disposer de toutes les informations utiles mettant en scène les étapes de la prise en charge. Lors du lancement officiel du jeu, Raymond Le Moign, Directeur général du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse et Dominique Pon, Directeur de la Clinique Pasteur Toulouse, aux côtés des différents partenaires du projet ont expliqué les raisons de la mise au point de ce serious game: « Dans un souci de répondre aux attentes des associations de parents et de patients présentes au sein de l’unité de cancérologie pédiatrique du CHU de Toulouse, qui ont souvent exprimé leur difficulté pour comprendre les étapes de la prise en charge de l’enfant atteint de cancer, le CHU de Toulouse et la Clinique Pasteur ont développé un outil numérique interactif permettant à l’enfant et à ses parents de mieux appréhender ce parcours de soins ».
Le serious game Lumine est disponible sur le site du CHU de Toulouse, ainsi que sur le site de la Clinique Pasteur.
Crèmes solaires pour enfant : le carton rouge de l’UFC que Choisir pour cinq grandes marques
L’été est enfin arrivé et dans nos sacs de plage, serviette, compote pour le goûter, casquette et crème solaire haute protection font partie du voyage. Hélas, comme de nombreux produits aujourd’hui, la qualité n’est pas forcément au rendez-vous, au contraire, UFC Que choisir a testé en laboratoire 17 produits de protection solaire d’indices élevés (50 et 50+) destinés aux enfants et présentés sous forme de crèmes, sprays et laits solaires. Alors que leurs emballages débordent de mentions rassurantes, les résultats révèlent « de graves carences en termes de protection aux UV, alors que le strict minimum pour des crèmes solaires est de protéger de ces rayons nocifs », indique l’association UFC Que Choisir.
Si la totalité des 17 produits testés protège correctement des UVB, en revanche cinq d’entre eux : Lait solaire spécial enfant 50+ de Clarins, Photoderm kid 50+ de Bioderma, Lait solaire kids 50+ « bio » de Biosolis, crème solaire enfant 50+ « bio » d’Alga Maris et Spray hydratant kids « bio » 50 de Lovéa, n’offrent pas -et de loin- la protection minimale contre les UVA requise par les experts français et les autorités européennes. « Bien qu’ils n’occasionnent pas de traces visibles (coup de soleil), les UVA sont tout aussi responsables des cancers de la peau ». L’association a déposé plainte pour « pratique commerciale trompeuse et tromperie », contre cinq grandes marques : Clarins, Bioderma, Alga Maris, Lovéa, Biosolis. UFC Que Choisir demande le retrait immédiat des produits mis en cause dans cette étude.
La crème solaire ne doit pas nous faire oublier quelques règles de bon sens, on n’expose pas un bébé au soleil, et pour les jeunes enfants, on les protège avec des vêtements anti UV ou des tee-shirts et surtout on leur permet les bains de mer aux heures les moins chaudes de la journée. N’oubliez pas de les hydrater, des fruits et de l’eau dans le sac de plage, une casquette, même pour la baignade. De retour à la maison, après la douche une crème bien nourrissante pour réhydrater la peau. Pour bien choisir sa crème, consultez le guide d’achat crème solaire consultable gratuitement sur le site quechoisir.org.
Dépistage de la trisomie 21 : la Société française de médecine prédictive plaide pour la prise de sang

Dans le cadre du dépistage de la trisomie 21, la Société française de médecine prédictive et personnalisée préconise « la réalisation du diagnostic prénatal non-invasif à la place de l’amniocentèse en cas de risque de trisomie 21 au seuil retenu actuellement de 1/250 chez les couples demandeurs ». Il est probable que « la fiabilité et la baisse continue des coûts de ces tests entrainera une modification rapide et profonde des méthodes de dépistage de la trisomie 21 », prévoit la SFMPP qui s’interroge sur « la future place du diagnostic prénatal non invasif dans la stratégie globale du dépistage de la trisomie 21 ».

Baptême en montgolfière pour Chloé, 9 ans, rencontre avec les joueurs de l’OM pour Mehdi, 11 ans, visite à la patrouille de France pour Lucas, 5 ans et Gabriel, 7 ans…