Ce lundi 1er octobre marque le coup d’envoi de la 25e édition de l’opération Octobre Rose, la campagne d’information et de lutte contre le cancer du sein. A travers des actions de promotion du dépistage précoce de la maladie qui permet chaque année de sauver des milliers de vie, l’asssociation Le Cancer du Sein, Parlons-en appelle à nouveau à la mobilisation. Car les chiffres sont là, 1 femme sur 8 risque de développer un cancer du sein.
En 2017, 59 000 cas ont été diagnostiqués en France. Si cette maladie est encore responsable de 11 900 décès cette même année, le taux de mortalité qui y est associé a diminué en 15 ans. Cette amélioration s’explique par un meilleur dépistage mais également par le développement de thérapies toujours plus efficaces. Actuellement, plus de 87 % des patientes sont vivantes 5 ans après le diagnostic. Le cancer du sein peut également toucher les hommes. Environ 500 cas sont diagnostiqués chaque année, représentant 0,5 % des cancers masculins.
« Octobre Rose » serait-il victime de son succès ? C’est bien la question qui se pose aujourd’hui à La Ligue contre le cancer. Le trop plein et l’éclectisme des événements estampillés « Octobre Rose » rend le message initial totalement inaudible. Pire, il serait contre-productif, les statistiques révèlent une baisse de la participation au dépistage du cancer du sein depuis 2012.
Initié dans les années 1990 aux Etats-Unis pour sensibiliser les femmes entre 50 et 74 ans au dépistage du cancer du sein, cet événement a été lancé en France il y a près de 25 ans. Ces dernières années il a connu un engouement incroyable et a été repris par d’innombrables entités institutionnelles, privées et associatives qui -sous l’étiquette Octobre Rose- organisent des manifestations pour collecter des fonds, fédérer, informer… Le succès est tel que l’on en oublierait presque l’essentiel, c’est-à-dire la vocation de cet événement : la promotion du dépistage du cancer du sein via la mammographie. Ce qui inquiète le plus La Ligue contre le cancer c’est le détournement de l’opération. Certaines associations et entreprises surfent sur la notoriété d’Octobre Rose pour communiquer sur leurs propres actions, voire leurs produits. On voit fleurir dans les magasins des boîtes de petits pois « Octobre Rose…Ce phénomène baptisé « Pinkwashing » est dénoncé depuis quelques années aux Etats-Unis et au Canada. La Ligue contre le cancer dénonce des « tentatives de communications opportunistes et démagogiques » qui brouillent le message et ne sont pas sans conséquences sur le dépistage en lui-même car justement depuis 2012 la participation est en net recul. Malgré le succès d’Octobre Rose, les femmes de plus de 50 ans, premières concernées par ce risque, se détournent de la mammographie de dépistage. Lire la suite « Octobre Rose : un trop plein d’événements qui brouille la communication autour du dépistage »→
Corinne Bégaud, créatrice de lingerie qui veut aider les femmes touchées par un cancer à retrouver leur sensualité.
Corinne Bégaud est une pétillante femme de cinquante ans bien dans sa peau. Cette Essonnienne, mère de deux enfants a changé de vie en 2014 quittant le rôle de salariée pour épouser celui de créatrice de mode motivée et ultra convaincue par son projet. Elle conçoit de la lingerie haut de gamme principalement des soutien-gorges pour les femmes qui ont eu un cancer du sein.
Le soutien-gorge s’adapte aux contraintes techniques des prothèses tout en apportant confort et séduction à la cliente. Début octobre, elle a élargi sa gamme en proposant une nuisette qui a rencontré un vif succès auprès de la clientèle, ce sont d’ailleurs les boutiques de lingerie traditionnelle qui en vendent le plus, car l’atout majeur des créations de NéoSensuelle est que toutes les coquettes peuvent y succomber… Pour Corinne, l’équation est simple, toutes les femmes ont droit à porter de la lingerie fine. Interview
Comment est née l’idée de créer cette lingerie NéoSensuelle ?
Infirmière affectée au travail de nuit, Sylvie Pioli est opérée pour un cancer du sein en 2015, radiothérapie, hormonothérapie… Comme de très nombreuses Françaises (50 000 nouveaux cas par an), elle suit ce parcours de soin. Au détour d’une consultation, un médecin lâche une information qu’elle ignorait jusqu’alors « un lien entre le cancer du sein et le travail de nuit ». Pourtant des études existent depuis 2007, le risque d’avoir un cancer du sein est 30 fois supérieur chez les travailleuses de nuit que chez les autres salariées. Dès lors, Sylvie part en croisade pour l’amélioration de la surveillance médicale des salariées qui travaillent la nuit et la reconnaissance du cancer du sein comme maladie professionnelle pour cette catégorie de personnel. Avec des amies et collègues, elle crée une association CycloSein et part sur les routes pour plaider cette cause tout en faisant la promotion d’une pratique sportive régulière pour prendre soin de sa santé. En septembre 2016, elle organise un périple à travers la France et tente de rencontrer la ministre de la Santé, mais en vain. Après quelques annulations, Sylvie sera reçue par des médecins au ministère, sept mois se sont écoulés depuis ce rendez-vous et aucune réponse n’a été apportée aux demandes de l’association. Le point avec Sylvie Pioli, présidente de CycloSein.
Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le cancer, la Ligue contre le cancer innove cette année en présentant la réalisation d’un film sur le thème du regard porté aujourd’hui sur les malades et la maladie. « Un regard, un espoir » #1regard1espoir sera visible dès le 4 février sur les plateformes et les réseaux sociaux de la Ligue. Cette initiative signée Arthur Delaire, un jeune réalisateur, aborde un thème cher à l’association : « quel regard portons-nous sur le cancer, aujourd’hui ? ». « Les yeux ne mentent pas, ils révèlent nos émotions, sans filtre », confie Arthur Delaire de la société de production Takt. « C’est le point de départ de la réflexion. En collaboration avec la société de production 18-55, nous avons décidé d’organiser une véritable expérience sociale centrée sur le regard et de la filmer en haute définition dans un studio à Bordeaux »
L’enjeu ? « Montrer l’importance du regard porté sur la maladie, et plus particulièrement sur le cancer qui touche aujourd’hui tout le monde, directement ou indirectement. Comment, d’une seconde à l’autre, notre regard peut évoluer face à un malade quand on apprend qu’il est touché ? Comment réagit notre « humanité » de façon instinctive hors de toute réflexion intellectuelle face à la maladie ? Voyons-nous toujours l’autre quand la maladie fait irruption ? Regardons-nous aujourd’hui le cancer en face ? ». Le professeur Jacqueline Godet, présidente de la Ligue contre le cancer : « Cette démarche, complètement bénévole, nous a séduite car elle mettait le doigt sur l’un des aspects du cancer, souvent abordé par les personnes malades et leur entourage, mais peu traité dans les médias, celui du regard que l’on porte sur eux et leur cancer. D’un simple regard peut naître un espoir, ou au contraire un sentiment d’exclusion, de gêne, de honte ou encore de peur » .
« Un regard, un espoir » visible à partir du 4 février sur les plateformes et les réseaux sociaux de la Ligue contre le cancer et de la société de production Takt avec le hashtag 1regard1espoir
Pour l’International Ultrasonics Symposium 2016, reportage le samedi 17 septembre 2016 au château d’Amboise pour la soirée d’accueil.
Pour la première fois en France depuis plus de 20 ans, l’International ultrasonics symposium (IUS), congrès international de référence sur les ultrasons organisé chaque année par l’IEEE (Institute of electrical and electronics Engineers – Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens), la plus importante société scientifique qui compte plus de 420 000 membres dans 160 pays, a ouvert ses portes ce samedi 17 septembre à Tours, l’un des berceaux mondiaux de la recherche sur les applications médicales des ultrasons.
Dr Ayache Bouakaz, directeur de recherche au sein de la prestigieuse unité « Imagerie et ultrasons » de l’UMR 930 « Imagerie & cerveau » – Inserm – Université François Rabelais de Tours, organisateur de la conférence, se félicite du choix de l’IEEE : « La tenue du congrès à Tours constitue une reconnaissance pour notre unité, celle-là même où, dans les années 70, les pionniers des applications des ultrasons en médecine et biologie ont développé les premiers Doppler. Depuis lors, l’excellence de ses travaux n’a cessé de se prouver dans le domaine du diagnostic, et plus récemment en thérapie, au niveau international. »
Plus de 1.300 participants – chercheurs, cliniciens, industriels, électroniciens, étudiants, décideurs – de 50 pays sont réunis au Centre de Congrès Vinci jusqu’à mercredi 21 septembre – pour débattre et préfigurer les futures applications médicales des ultrasons, aujourd’hui en développement dans les laboratoires. Plus des deux tiers des 1 100 posters et présentations orales de l’IUS 2016 seront consacrés aux applications médicales des ultrasons.
En matière de diagnostic, ces technologies s’avèrent particulièrement prometteuses, notamment dans le domaine du cancer. Peu onéreuses, inoffensives pour le corps humain, elles permettent de limiter le recours à des biopsies invasives. L’imagerie ultrasonore en temps réel permet de distinguer une lésion cancéreuse d’un tissu sain.
Complémentaire des autres méthodes de diagnostic, l’utilisation de l’échographie de contraste peut s’appliquer à une prédiction précoce de la réponse aux traitements anticancéreux, en se basant sur des changements de vascularisation qui interviennent bien avant que le volume tumoral n’évolue.
En matière de thérapie, l’utilisation des ultrasons, en complément du traitement déjà utilisé pour détruire les tumeurs, offre d’excellentes perspectives pour le traitement des tumeurs cancéreuses. Le premier essai clinique portant sur la délivrance ciblée de chimiothérapie par ultrasons et microbulles va démarrer à Tours, sous la direction de Dr Ayache Bouakaz (Inserm U930) et du professeur Thierry Lecomte (CHRU Tours – Université François Rabelais de Tours), en partenariat avec le CIC-IT « Ultrasons et Radiopharmaceutiques ».
En marge du congrès, France Life Imaging (FLI), (infrastructure créée dans le cadre des Investissements d’Avenir), organisera une conférence débat pour préparer la structuration de la filière ultrasons en France.
La Fondation Apicil contre la douleur s’est associée au Docteur Jean-Marie Gomas, à Claire Oppert et à l’équipe de l’Unité fonctionnelle douleurs chroniques et soins palliatifs du CHU Sainte-Périne pour agir et valoriser le développement de nouvelles pratiques de prise en charge de la douleur en milieu hospitalier. « Le pansement Schubert » est une approche d’art thérapie mise en place dans le cadre de la prise en charge de la douleur. Les patients volontaires bénéficient d’une séance de musique vivante lors de soins douloureux (toilettes, pansement d’escarre, pose de voie veineuse, ponction d’ascite). C’est Claire Oppert, violoncelliste musicothérapeute qui anime les « pansements Schubert », des séances personnalisées construites en collaboration avec l’équipe médicale et l’entourage.
Lumine est le premier serious game destiné à l’oncopédiatrie en France -2 500 nouveaux cas de cancers chez l’enfant détectés chaque année dont 150 en Midi-Pyrénées- ce jeu est une plate-forme d’information sur le cancer destiné aux enfants et aux adultes. Il permet aux enfants atteints de cancer et à leurs familles de découvrir, sous forme d’un jeu, la maladie et sa prise en charge. De façon ludique et éducative sous forme de quiz, jeux ou vidéos, l’enfant et ses parents ont ainsi la possibilité de naviguer dans un espace virtuel et de disposer de toutes les informations utiles mettant en scène les étapes de la prise en charge. Lors du lancement officiel du jeu, Raymond Le Moign, Directeur général du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse et Dominique Pon, Directeur de la Clinique Pasteur Toulouse, aux côtés des différents partenaires du projet ont expliqué les raisons de la mise au point de ce serious game: « Dans un souci de répondre aux attentes des associations de parents et de patients présentes au sein de l’unité de cancérologie pédiatrique du CHU de Toulouse, qui ont souvent exprimé leur difficulté pour comprendre les étapes de la prise en charge de l’enfant atteint de cancer, le CHU de Toulouse et la Clinique Pasteur ont développé un outil numérique interactif permettant à l’enfant et à ses parents de mieux appréhender ce parcours de soins ».
L’été est enfin arrivé et dans nos sacs de plage, serviette, compote pour le goûter, casquette et crème solaire haute protection font partie du voyage. Hélas, comme de nombreux produits aujourd’hui, la qualité n’est pas forcément au rendez-vous, au contraire, UFC Que choisir a testé en laboratoire 17 produits de protection solaire d’indices élevés (50 et 50+) destinés aux enfants et présentés sous forme de crèmes, sprays et laits solaires. Alors que leurs emballages débordent de mentions rassurantes, les résultats révèlent « de graves carences en termes de protection aux UV, alors que le strict minimum pour des crèmes solaires est de protéger de ces rayons nocifs », indique l’association UFC Que Choisir.
Si la totalité des 17 produits testés protège correctement des UVB, en revanche cinq d’entre eux : Lait solaire spécial enfant 50+ de Clarins, Photoderm kid 50+ de Bioderma, Lait solaire kids 50+ « bio » de Biosolis, crème solaire enfant 50+ « bio » d’Alga Maris et Spray hydratant kids « bio » 50 de Lovéa, n’offrent pas -et de loin- la protection minimale contre les UVA requise par les experts français et les autorités européennes. « Bien qu’ils n’occasionnent pas de traces visibles (coup de soleil), les UVA sont tout aussi responsables des cancers de la peau ». L’association a déposé plainte pour « pratique commerciale trompeuse et tromperie », contre cinq grandes marques : Clarins, Bioderma, Alga Maris, Lovéa, Biosolis. UFC Que Choisir demande le retrait immédiat des produits mis en cause dans cette étude.
La crème solaire ne doit pas nous faire oublier quelques règles de bon sens, on n’expose pas un bébé au soleil, et pour les jeunes enfants, on les protège avec des vêtements anti UV ou des tee-shirts et surtout on leur permet les bains de mer aux heures les moins chaudes de la journée. N’oubliez pas de les hydrater, des fruits et de l’eau dans le sac de plage, une casquette, même pour la baignade. De retour à la maison, après la douche une crème bien nourrissante pour réhydrater la peau. Pour bien choisir sa crème, consultez le guide d’achat crème solaire consultable gratuitement sur le site quechoisir.org.
Ce vendredi 24 juin se tenait une conférence de presse à l’Institut de cancérologie de Bourgogne en présence des docteurs Philippe Janoray et Thierry Altwegg, co-fondateurs de l’ICB afin de présenter la nouvelle dimension régionale de l’Institut, sa performance technique et son évolution.
Créé il y a maintenant 40 ans, le Centre d’oncologie et de radiothérapie du Parc devient l’Institut de cancérologie de Bourgogne (ICB). Cette structure privée, spécialisée dans le traitement du cancer compte désormais trois centres de traitement respectivement situés à Auxerre, Chalon-Sur-Saône et Dijon, soixante-dix sept professionnels dont 14 médecins y travaillent.
«Les centres accueillent des patients de toute la région et des départements voisins. Le rayonnement de l’ICB est incontestable en Bourgogne avec un seul objectif commun : « l’excellence et l’accompagnement» insistent la direction de l’Institut dans un communiqué de presse précisant que le centre est labellisé « Centre de recherche clinique ».
La conférence de presse de ce matin a permis aux dirigeants de l’Institut de présenter la nouvelle identité visuelle de l’ICB avec un logo « rafraîchit » et une communication digitale renforcée (nouveau site notamment). Philippe Janoray et Thierry Altwegg, co-fondateurs de l’ICB ont insisté sur les compétences pluridisciplinaires des trois centres rendues possibles grâces aux importants investissements menés «pour disposer de plateaux techniques récents, à la pointe des dernières évolutions technologiques en radiothérapie afin d’offrir à ses patients un accès aux soins de qualité».