Le syndrome de Guillain-Barré est dû à une atteinte de la gaine qui enrobe les fibres des nerfs périphériques. Il se manifeste par une faiblesse, voire une paralysie progressive. Les symptômes du SGB commencent souvent par des picotements ou un engourdissement dans les extrémités du corps. Les mains, les pieds et le visage sont souvent atteints en premier. Les personnes atteintes du SGB peuvent souffrir d’un vaste éventail de symptômes, notamment : une faiblesse des jambes, des bras et des muscles faciaux ; des troubles de la parole et de la déglutition (difficulté à avaler) ; une douleur musculaire du dos ; un essoufflement ; une diminution de la capacité de bouger les yeux. Dans la majorité des cas, les personnes atteintes récupèrent de leurs troubles au bout de 6 à 12 mois. Il résulte probablement de mécanismes immunitaires et peut être déclenché par une infection virale ou bactérienne dans 60 à 70 % des cas, mais aussi, moins fréquemment, par une vaccination notamment contre la grippe. Les personnes atteintes d’un lymphome, d’une infection par le VIH ou du lupus semblent courir un plus grand risque de contracter le SGB qui touche les hommes et femmes de toutes les ethnicités et de tous les âges.
Catégorie : Maladies infectieuses
Le premier cas de nouveau coronavirus (NCoV) en France a été confirmé le 7 mai dernier. Le ministère des Affaires sociales et de la Santé a immédiatement lancé une enquête épidémiologique afin didentifier toutes les personnes ayant été en contact avec le malade. Des recherches ont ainsi été conduites auprès de son entourage et au sein des établissements hospitaliers dans lesquels il a séjourné (centres hospitaliers de Valenciennes et Douai).
Parmi les cent vingt personnes identifiées, trois, puis une quatrième dans la journée du 10 mai, présentaient des symptômes qui ont conduit à des prélèvements virologiques et à leur mise sous observation, en isolement, en service dinfectiologie. Pour trois personnes, des résultats négatifs viennent dêtre confirmés par le centre national de référence de lInstitut Pasteur, à Paris.
Ces personnes bénéficieront, dans les jours qui viennent, dun suivi adapté à leur état clinique.
Pour une personne, des examens complémentaires sont nécessaires. Il sagit de la personne qui a partagé du 27 au 29 avril derniers la chambre du premier patient atteint dune infection à coronavirus, au CH de Valenciennes. Cette personne est actuellement hospitalisée et isolée en service dinfectiologie au CHRU de Lille. Les autorités sanitaires rappellent limportance de signaler, à son médecin traitant ou au centre 15, tout symptôme évocateur (toux, troubles respiratoires, fièvre) dans les jours qui suivent un voyage au Proche ou Moyen-Orient.
Le protocole de prise en charge défini par le Haut conseil de la santé publique a été largement diffusé aux professionnels et établissements de santé. Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, se rendra au CHRU de Lille ce samedi 11 mai à 10 heures. La visite sera suivie dun point presse.
Le numéro vert dinformation à destination du grand public (0800 13 00 00) est joignable du lundi au samedi de 9h à 19h.

Les autorités de santé le craignaient depuis plusieurs semaines, l’épidémie de dengue de type 1 (DEN-1) qui sévit depuis décembre en Nouvelle-Calédonie et qui a déjà coûté la vie à deux habitants (dont une jeune femme de 36 ans ce mardi 5 mars), est arrivée en Polynésie française. C’est bien sûr, un touriste qui a rapporté dans ses veines, le virus. Parti de Moorea (l’île soeur de Tahiti), la maladie a vite traversé les 25 km pour atteindre la capitale où les cas se multiplient. Des mesures disolement des malades et de lutte contre les moustiques ont été prises par les services de santé, appuyés par les services communaux à Moorea (quartier Haapiti) et à Tahiti (Punaauia, Tipaerui, Mahina et Arue).
La situation épidémiologique actuelle montre lexistence de deux foyers actifs de transmission et de deux autres sites possiblement contaminés. Récemment, il a été mis en évidence deux cas de dengue de type 3, en plus des cas de type 1 précédemment identifiés. « La co-existence des deux sérotypes peut majorer la survenue de forme grave », avertit la direction de la Santé de Tahiti. « Cette co-existence est plutôt rare et inhabituelle », a précisé à La Dépêche de Tahiti, le docteur Henri-Pierre Mallet, responsable du bureau de veille sanitaire, ajoutant que lintroduction du sérotype 3 (DEN-3) incomberait à une voyageuse récemment arrivée de Guyane.
Dautres cas de dengue de type 3 ont été décelés ce lundi 4 mars notamment dans la commune de Arue à Tahiti, mais nous nen sommes quau tout début. Si la dengue de type 3 nest potentiellement pas plus dangereuse que la dengue de type 1 (DEN-1) , le problème vient du fait que la population nest quasiment pas immunisée contre ce sérotype : « La dernière épidémie de DEN-1 remonte à 2007, alors quil faut remonter 25 ans en arrière pour retrouver la trace dune présence de DEN-3 en Polynésie française ».
En conséquence, les autorités sanitaires déclarent le début dune épidémie de dengue, pour linstant localisée à Moorea et Tahiti, indique le Dr Henri-Pierre Mallet, responsable du Bureau de veille sanitaire, pour la situation épidémiologique. Lensemble des communes où des agents ont été formés pour la recherche et lélimination des gîtes à moustiques doit se mobiliser. La suppression des gîtes à moustiques dans les lieux accueillant des enfants (écoles, crèches-garderies, clubs de sport, etc.) et des malades (cabinets médicaux) est une priorité. La concomitance des DEN-1 et DEN-3 sur le territoire est également potentiellement dangereux pour les personnes qui viendraient à lattraper sous ses deux formes : « La seconde fois serait plus sévère », avertit le docteur Henri-Pierre Mallet, qui garde espoir que lune des deux disparaisse au profit de lautre : « Généralement, un sérotype prend le dessus sur lautre, qui ne survit pas ».
Toute la population est vivement sollicitée à renforcer ses efforts en procédant toutes les semaines à lélimination des eaux stagnantes, afin déliminer les gîtes à moustiques, aussi bien à domicile quen milieu professionnel. Il ny a quà cette condition que nous aurons la possibilité de ralentir la diffusion de lépidémie insistent les autorités sanitaires. Il est recommandé de consulter rapidement en cas dapparition de signes évocateurs de dengue (fièvre élevée brutale, douleurs articulaires, mal de tête). Les personnes susceptibles dêtre atteintes doivent impérativement être protégées des piqûres de moustiques pour éviter la dissémination de la maladie dans leur entourage. Répulsifs, moustiquaires et vêtements pour couvrir notamment les chevilles et les jambes sont à recommander surtout pour les jeunes enfants, les personnes âgées, mais aussi les immuno-dépressives.
Qu’est-ce que la filariose lymphatique ?

La filariose lymphatique est lune des maladies tropicales négligées. Pour autant plus de 1,3 milliard de personnes dans 72 pays sont menacées par cette maladie communément appelée éléphantiasis. Plus de 120 millions de personnes sont actuellement infectées, et environ 40 millions dentre elles souffrent de difformités et sont handicapées par la maladie. Un territoire français est concerné, c’est la paradisiaque Polynésie française. Selon une étude qui date de 2008, 11% de la population locale est malade.
C’est le moustique qui inocule à l’homme les larves du parasite (des nématodes, des vers ronds de la famille des Filaridés) qui se nichent dans le système lymphatique. Les vers adultes perturbent le système immunitaire. Ils ont une longévité de six à huit ans et, au cours de leur vie, produisent des millions de microfilaires (petites larves) qui circulent dans le sang. La filariose lymphatique peut prendre des formes asymptomatiques, aiguës ou chroniques. Ces infections asymptomatiques causent des dommages au système lymphatique et des lésions rénales, et altèrent le système immunitaire de lorganisme. Lorsque la maladie devient chronique, elle conduit au lymphdème (gonflement des tissus) ou à léléphantiasis (épaississement de la peau/des tissus) des membres et à lhydrocèle (accumulation de liquide). Les seins et les organes génitaux sont fréquemment atteints. « Des difformités corporelles qui conduisent à une stigmatisation sociale, ainsi quà de graves difficultés financières dues à la perte de revenu et à des dépenses médicales élevées », assure l’OMS avant d’ajouter : « Le fardeau socio économique associé à lisolement et à la pauvreté est énorme ».
Pour interrompre la transmission, lOrganisation mondiale de la Santé recommande de procéder chaque année à une distribution massive de médicaments sous la forme dune dose unique de deux médicaments associés administrée à toutes les personnes exposées dans les régions dendémie. L’organisation soutient les pays touchés par cette maladie, elle mène une action à grande échelle dans le Pacifique contribuant à la distribution des médicaments (Notézine et Zentel) qui éradiquent les micro-filaires. En Polynésie française, 600 000 comprimés feront lobjet dune distribution « observée » à la population du 12 au 25 mars. Si la Notézine est achetée par ce territoire (81 000 euros par an), le second médicament appelé Albendazole (Zentel) est fourni par lOrganisation mondiale de la Santé (OMS) dans le cadre de la lutte régionale contre la filariose dans le Pacifique. En prenant le traitement annuellement, lorganisme se débarrasse des microfilaires, cest-à-dire des larves de vers parasites (Wuchereria bancrofti, Brugia malayi, B. timori), mais aussi dune partie des vers adultes.
Approximativement 65% des personnes infectées vivent dans la Région OMS de lAsie du Sud-Est, 30% dans la Région africaine et le reste dans dautres zones tropicales. La lutte contre les moustiques est un autre moyen qui peut être utilisé pour supprimer la transmission. L’OMS recommande « Lutilisation de moustiquaires imprégnées dinsecticide ou la pulvérisation dinsecticide à effet rémanent à lintérieur des habitations sont des mesures qui peuvent contribuer à protéger de linfection les populations des régions dendémie. La résolution WHA50.29 de lAssemblée mondiale de la Santé a appelé instamment les Etats Membres à éliminer la filariose lymphatique en tant que problème de santé publique ». Pour donner suite à la résolution, lOMS a lancé en 2000 le Programme mondial pour lélimination de la filariose lymphatique (GPELF), dont lobjectif est déliminer la maladie d’ici 2020.
Dengue, palu, chikungunya : Neutraliser le vecteur en stérilisant le moustique
Dengue, palu, chikungunya, malaria aviaire… ces pathologies transmises à l’homme par des moustiques feront-elles un jour partie du passé ? Des maladies d’une autre ère? Elles font des millions de morts chaque année et l’enjeu de santé publique est énorme… l’enjeu économique aussi ! Tandis que des laboratoires planchent sur l’élaboration de vaccins par maladie, certains scientifiques bûchent sur les moustiques. Stérilisation, introduction d’espèces prédatrices ou encore vaccination ! Protégé des virus, le moustique deviendrait inoffensif… Bon sauf si vous êtes une peau qui les attire car vous n’échapperez pas aux piqûres ! A lire pour en savoir plus sur cette avancée scientifique sur le site Clicanoo.
Concombres, tomates, salades vertes… ont été mis hors de cause, les experts allemands soupçonnent une exploitation de graines de soja germées d’être à l’origine de la contamination à la bactérie E. coli. « La bactérie E. coli y aurait été prélevée dans des germes de soja, de luzerne, de haricots mungo, de radis et de roquette. Lexploitation a donc été fermée le temps de découvrir sil sagit ou non de lépicentre de lépidémie », indique Benoit Le Corre, avec Reuters – Parismatch.com
L’épidémie a fait déjà 22 morts en Europe et 2000 personnes seraient malades.
A lire sur le sujet l’article de Paris Match
Escherichia coli : 19 morts, les femmes plus sensibles
L’épidémie d’Escherichia coli producteurs de shiga-toxines qui sévit en Allemagne depuis la première semaine de mai 2011 a fait dix neuf morts. Le réservoir principal de ces bactéries est le tube digestif des ruminants. Lhomme se contamine principalement par la consommation daliments contaminés. Il peut aussi se contaminer par contact avec une personne infectée ou par contact avec des animaux contaminés ou lenvironnement contaminé par les matières fécales de ces animaux. Les principaux aliments à risque sont les produits carnés consommés crus ou insuffisamment cuits, les produits laitiers au lait cru et les végétaux consommés crus.
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Le concombre espagnol est blanchi dans l’affaire de la bactérie tueuse… L’information pourrait prêter à sourire si il n’y avait pas eu dix huit décès et de nombreux malades présentant de graves troubles rénaux, voire neurologiques pour certains. L’enquête sanitaire progresse et le coupable a été partiellement identifié c’est une bactérie : « la souche d’Escherichia coli enterohémorragique (Eceh) », mais sa résistance aux antibiotiques laisse craindre qu’elle serait une sorte de croisement et donc une bactérie inédite, donc inconnue. « Selon des chercheurs, la souche découverte 0 104 : H4 (Stx2-positive, eae-négative, hly-négative, ESBL, aat, aggR, aap) aurait également pris des gènes d’une autre souche d’E. coli, ce qui la rend inédite et particulièrement agressive, car elle produit beaucoup plus de toxines, indiquent nos confrères du Parisien/Aujourd’hui en France.
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Michèle Alliot-Marie, Ministre dEtat, Ministre des Affaires étrangères et européennes et Xavier Bertrand, Ministre du Travail, de lEmploi et de la Santé, ont décidé lorganisation de missions sanitaires pour faire face à l’épidémie de choléra en Haïti. Ainsi, lenvoi la semaine dernière de matériel médical (cathéters, seringues etc.) et de médicaments (antibiotiques, solutions de réhydratation, produits désinfectants), se poursuit par larrivée ce jour dune équipe de professionnels de santé pour assurer le suivi médical des enfants haïtiens en cours dadoption.
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Dengue aux Antilles : 18 morts et 4000 nouveaux cas par semaine

Les moustiques n’ont pas fini de nous empoissonner la vie ! Les Antilles subissent une explosion de cas de dengue depuis quelques semaines. Déjà 18 morts et une épidémie qui ne cesse de croître, faisant 4000 nouvelles victimes par semaine depuis début août. Quelque 33.000 cas suspects ont été dénombrés en Guadeloupe depuis fin 2009 et 25.600 en Martinique depuis février dernier. Le gouvernement a mobilisé les militaires pour accélérer la lutte contre les gîtes larvaires et a mandaté Roselyne Bachelot et Marie-Luce Penchard, respectivement ministres de la santé et de l’outre-mer pour une mission sur place.
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