C’était inévitable, juste une question de jours, puis d’heures. Les oiseaux migrateurs ont apporté le terrible virus sur nos terres. Les éleveurs, les parcs animaliers ont rentré leurs oiseaux. Certes ce n’est confortable pour aucuns d’entre eux, mais c’est une précaution indispensable pour limiter « la casse », car « casse » il y aura chez nos amis à plumes, espérons que des espèces endémiques fragiles ne seront pas terrassées par H5N1.
Les autorités sanitaires en alerte depuis des semaines ont pu réagir efficacement : périmètre de sécurité, désinfection des véhicules, etc. Ne cédons pas à la panique pour autant. A ce jour, il ne s’agit que d’une épizootie, maladie animale, virus aviaire, ce n’est pas la première fois et rien ne prouve qu’elle mutera. C’est possible, pas inévitable. Les recommandations sanitaires de base sont à prendre néanmoins au sérieux, ne touchez pas à un cadavre d’oiseaux, si le nombre vous semble inquiétant, contacter les élus locaux, les services de police ou de gendarmerie. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre dossier sur la grippe aviaire, dans nos catégories, nous vous recommandons aussi l’excellent dossier spécial du Nouvel Obs .
La rédaction