Semaine mondiale de l’allergie qui se déroulera du 29 juin au 5 juillet : cette année l’anaphylaxie est au cœur de la semaine mondiale de l’allergie 2025.
L’anaphylaxie, cette réaction allergique aussi brutale qu’imprévisible, touche chaque année des milliers de personnes en France. Avec 1,34 cas pour 100 000 habitants et une hausse préoccupante des formes sévères, cette urgence vitale progresse silencieusement. En quelques minutes, elle peut mettre une vie en danger – et bien souvent, elle frappe sans prévenir. Pourtant, trop peu savent reconnaître les signes ou adopter les bons gestes face à cette urgence médicale. Pour répondre à cet enjeu de santé publique, l’ARCAA (Association de Recherche Clinique en Allergologie et Asthmologie) et le Syndicat Français des Allergologues (SYFAL) soutenue par les instances de l’allergologie lancent la nouvelle édition de la Semaine Mondiale de l’Allergie, du 29 juin au 5 juillet 2025. Cette édition, 100% en ligne, gratuite et ouverte à tous, propose un parcours pédagogique inédit pour apprendre à identifier les symptômes, éviter les erreurs fréquentes, et maîtriser l’usage du stylo auto-injecteur d’adrénaline, véritable geste qui peut sauver une vie.
L’ANAPHYLAXIE, C’EST QUOI ?
L’anaphylaxie est une réaction allergique grave, soudaine et potentiellement mortelle. Elle survient lorsque le corps réagit violemment à une substance pourtant inoffensive pour la plupart des gens, comme un aliment, un médicament, une piqûre d’insecte ou un allergène respiratoire. Contrairement à une réaction allergique légère, l’anaphylaxie touche plusieurs organes en même temps (peau, respiration, digestion, cœur) et peut entraîner une chute brutale de la tension artérielle, des difficultés respiratoires, voire un arrêt cardiaque si elle n’est pas traitée immédiatement.
« En France, 5000 cas d’anaphylaxie sont recensés chaque année et hospitalisés, et ce chiffre est en constante augmentation. Certains patients arrivent trop tard ou ne maîtrisent pas les bons gestes. Il est urgent de faire connaître cette réaction allergique extrême au plus grand nombre – car savoir reconnaître les premiers signes, c’est déjà sauver une vie »
Dr Séverine Fernandez, allergologue, présidente du SYFAL.
Les fêtes de fin d’année, sources de joie et de retrouvailles, sont une période délicate pour les personnes qui ont des allergies alimentaires. Les repas sont passés au crible. Crustacés, fruits à coque, arachide… C’est le casse-tête et en particulier au dessert.
#noisettes #amandes #noix #pistaches tant redoutées sont omniprésentes dans les gourmandises et desserts servis aux réveillons de Noël et du jour de l’an. Rares sont les bûches exsangues de fruits à coque, même sur commandes et chez les grands maîtres pâtissiers !
1 Français sur 4 souffre d’une #allergierespiratoire ! Et le printemps est la saison la plus redoutée. Eternuements, rhinite, yeux qui piquent, nez qui coule… Les allergiques connaissent la liste des symptômes par coeur. C’est le retour des mouchoirs jetables qui remplissent à vue d’œil la poubelle. Et cette semaine, c’est l’un des plus allergisants des pollens qui fait son apparition le « bouleau ». Le pollen de bouleau est à l’origine de conjonctivites, de rhino-conjonctivites et d’asthmes allergiques.
L’anaphylaxie représente la forme la plus spectaculaire et dangereuse de l’allergie : l’issue peut être fatale. Elle peut revêtir différentes formes cliniques, affectant un ou plusieurs organes avec une intensité variable :
urticaire (éruption similaire à des piqûres d’orties), œdème du visage et œdème de Quincke (spasme laryngé),
Oeuf chocolat noir praliné à l’ancienne (amandes-noisettes), poule chocolat pistache, lapin chocolat au lait cacahuètes, ces stars des festivités pascales en famille sont un cauchemar pour les familles d’enfants allergiques.
Si l’on souhaite acheter ces produits dans le commerce, en grande surface, le décryptage des étiquettes est déprimant. C’est un véritable crève-coeur que de dire à son petit qui salive devant un étal de chocolats de Pâques, qu’il ne pourra pas y faire son choix.
La journée mondiale de l’asthme est organisée une fois par an. En France, depuis 20 ans l’événement est porté par l‘association Asthme et Allergies. L’objectif de cette journée est de faire connaître les symptômes de cette maladie, d’échanger et d’informer le grand public. Des initiatives sont organisées par des associations d’asthmatiques et/ou des professionnels de santé, des experts. Cette maladie a de graves conséquences sur la santé, elle est parfois mortelle. En France, elle est responsable de 1000 décès par an !Quand elle est peu ou mal prise en charge, l’asthme est une maladie qui impacte la vie quotidienne dans tous ces aspects : familiaux, mais aussi professionnelles, de loisirs ou même affectifs. Elle peut aussi être grave nécessitant hospitalisations ou consultations en urgence et elle provoque encore aujourd’hui 2 à 3 décès par jour en France. Les spécialistes savent que presque tous ces décès seraient évités si l’asthme était dépisté et les traitements suivis. La sensibilisation et les campagnes d’information sont donc primordiales pour sauver des vies.
L’asthme en France
A ce jour en France, on compte 2,5 à 3 millions d’asthmatiques dont 1/4 d’enfants et d’adolescents (7% des Français).Dans 80% des cas, l’allergie est à l’origine des asthmes chez l’enfant, environ 50% chez l’adulte. Les Français méconnaissent encore largement cette réalité. C’est pourquoi il est nécessaire de communiquer. Un sondage réalisé cette année à la veille de la journée mondiale par l’IFOP indique que 89% des Français ignorent que l’asthme peut avoir des conséquences graves, voire mortelle.
A l’occasion d’Halloween, Avec Plaisir, la première plateforme de bonnes adresses sans allergènes, lance en France, une opération de sensibilisation et de communication autour des allergies et intolérances alimentaires : « Une citrouille pour les allergiques« .
#HalloweenPourTous, le manifeste
L’ambition d’Avec Plaisir, c’est de pouvoir se faire plaisir n’importe où comme n’importe qui, quelles que soient les contraintes alimentaires (allergie, intolérance, diabète, régime vegan…) des uns et des autres.
Fidèle à cette logique, Avec Plaisir a décidé de rejoindre le mouvement de la citrouille turquoise (Teal Pumpkin Project) initié Outre-Atlantique, afin de faire d’Halloween, une fête pour tous !
Merci au personnel de la Clinique Cardella de Papeete pour son accueil au bloc opératoire. @Parlonssante.com Avril 2017
Les allergies et les obstructions nasales sont fréquentes en Polynésie française. Les traitements médicaux ont leurs limites et la chirurgie des sinus est fréquemment indiquée pour rétablir l’aération des sinus et des fosses nasales. La malignité des pathologies des sinus est rare, mais en Polynésie française certaines professions sont à risques comme les ébénistes, le travail du bois exotique est connu pour entraîner certains cancers, le point avec le Docteur Thierry Soussi, oto-rhino-laryngologue à Papeete.
Combien d’actes de chirurgie sinusienne pratiquez-vous et quelles en sont les causes les plus fréquentes ?
“1 à 3 interventions chirurgicales sur les sinus par semaine. Les allergies et l’obstruction nasales étant fréquentes en Polynésie française, les traitements médicaux ont leurs limites et il faut savoir quand proposer une alternative instrumentale au patient. De même, la chirurgie d’aération des sinus et des fosses nasales (déviation de cloison par exemple) est fréquemment indiquée chez les plongeurs professionnels qu’ils so
ient moniteurs de plongée ou employés de sociétés de travaux sous-marins, apnéistes ou en bouteilles, pour des raisons évidentes d’aptitude et de prévention des risques d’accident de décompression. Le tabagisme ayant beaucoup reculé dans le monde en général et en Polynésie en particulier, la fréquence va tendre à diminuer. Parallèlement, ces gens sont souvent indiqués en association de traitements de l’apnée du sommeil (intolérance au masque, fuites d’air) et dans les insomnies et coups de barre associés à l’obstruction nasale sévère, le but étant de redonner une qualité de vie acceptable au patient. Pour une fréquence plus précise et générale, il faudrait que je pose la question à l’hôpital… J’imagine que c’est un peu moins puisque je m’occupe spécifiquement decperméabilité des voies aériennes avec le recrutement d’apnéiques du sommeil”. Quelle est la durée moyenne de ces interventions ? “La durée varie bien sûr en fonction de l’étendue et du type de la pathologie (il y a 4 sinus différents avec des gestes bien spécifiques pour chacun), en moyenne autour de 60 à 90 mn au maximum, le geste est effectué sous monitoring visuel permanent à l’aide d’optiques rigides reliées a une caméra avec contrôle vidéo. Le séjour est de 24 à 48 h avec tamponnement nasal par éponges laissées à demeure le temps de contrôler les petits saignements possibles. Après ablation et sortie, les soins ont lieu une fois par semaine au cabinet tandis que le patient effectue chez lui des lavages au sérum salé dit « physiologique »”.
Le taux de récidive est-il élevé ?
“Le risque de récidive dépend de la qualité de la cicatrisation (beaucoup moins chez les fumeurs et les diabétiques), de l’attention et de la fréquence apportée aux soins post-opératoires, ceci pour la pathologie infectieuse et respiratoire. Pour le cas particulier des polypes, plus le patient est connu comme allergique (asthme grave, allergies respiratoires : pollens poussières moisissures etc), et plus le risque de récidive est important, nécessitant alors des traitements locaux pendant des mois voire des années (par pulvérisations de corticoïdes par voie nasale généralement).”
Quels sont les risques de ces interventions ?
“Les risques sont liés à l’état du patient (fragilité cardio respiratoire), à sa qualité de coagulation et à l’environnement bactérien initial. Outre le risque de récidive déjà évoqué, le risque de saignement post-opératoire est celui rencontré à court et moyen terme, ceux d’infection et de récidive à plus long terme. Une polypose sévère d’emblée peut avoir jusqu’à 50 % de risque de récidive. Les contre-indications sont très rares et plutôt liées à l’état général du patient et son opérabilité”.
Quand préconisez-vous une biopsie des tissus ?
“La malignité est rare dans la pathologie sinusienne mais toujours grave. Une biopsie est systématique avant toute intervention avec scanner et IRM dès qu’une anomalie est suspectée par l’histoire clinique : facteurs de risque, aspect inhabituel, saignement douleurs déformation externe. La plus fréquente reste la malignisation d’un polype déjà existant. Elle est soit liée au polype lui-même : certains polypes dits papillomateux ou inversés ont un risque de dégénérescence supérieur et les patients doivent être surveillés toute leur vie afin de dépister un risque de transformation maligne, par des visites annuelles, avec scanner et IRM. La malignisation peut être également liée à l’environnement chez une population à risque (fumeurs, mais aussi les ébénistes et menuisiers notamment de Polynésie française, le travail sur les bois exotiques étant connu pour pouvoir entraîner un cancer de l’ethmoïde (sinus situés en dedans des orbites). Ces derniers font d’ailleurs l’objet d’une reconnaissance et d’une prise en charge à 100 % dans le cadre des maladies professionnelles”.
Dans le numéro d’avril 2017, la rédaction de QUE CHOISIR décline diverses thématiques santé dont la recherche de chrome dans les articles en cuir (le Chrome VI est cancérogène par inhalation et très allergène pour la peau), les interactions médicamenteuses avec les antidiabétiques, mais aussi un intéressant sujet sur les allergies saisonnières. Le dossier signé Anne-Sophie Stamane décrypte notamment les traitements prescrits : des antihistamiques aux effets thérapeutiques plus ou moins avérés, mais aux effets secondaires notables. Certains induisant de l’hypertension artérielle, des maux de têtes, une forte somnolence. L’un de nos lecteurs en a fait les frais, Patrice, 70 ans a été consulté un cardiologue car sa tension avait brutalement monté. Il souffrait de migraines incessantes que les comprimés de paracétamol n’arrivaient plus à calmer. Lors de la consultation, le mode de vie de ce dynamique retraité n’était pas en cause. L’électrocardiogramme était normal, c’est lors de l’interrogatoire que la spécialiste identifiera le coupable de cette haute pression sanguine (pression anormalement forte du sang sur la paroi des artères) : le Nasacort (une suspension nasale prescrite pour le traitement de la rhinite allergique). Patrice souffrait de crises d’éternuements et utilisait depuis quelques semaines le spray prescrit à son épouse, un acte d’automédication qui lui a valu quelques angoisses avec cette soudaine poussée de tension. Plus de peur que de mal, mais une piqûre de rappel sur les dangers de l’automédication.
Avec l’arrivée du printemps, les asthmatiques se préparent à une période difficile, synonyme de Ventoline pour les uns et de mouchoirs pour les autres. La saison de pollinisation sonne en effet le rappel des rhinites, conjonctivites, crises d’asthme et/ou d’éternuements. Et si dans la majorité des cas les pollens ont un rôle déclencheur de ces réactions immunitaires excessives de l’organisme, les médecins allergologues s’intéressent de plus en plus à la qualité de l’air que l’on respire dans les maisons ou au bureau. Des substances chimiques dégagées par les encens, les bougies, les désodorisants d’intérieur, mais aussi présentes dans les peintures, les solvants, les colles, les revêtements de sol… polluent l’air ambiant dans des espaces souvent confinés.