La folle course au vaccin H1N1 bat son plein aux quatre coins de la planète pharmaceutique. Les laboratoires Sanofi Pasteur, Novartis ou Baxter font chauffer les éprouvettes pour décrocher la manne, euh que dis-je la palme d’or ! A l’arrivée, bien plus qu’un loto ou un bonus de banquier… la corne d’abondance ! Des milliards de Royalties en doses jetables.

En tête, Baxter, l’Américain qui a annoncé mercredi avoir terminé en juillet la production de ses premiers lots de vaccins. Des tests sur 3500 personnes ont été effectués. Sur les talons de l’Américain, Novartis qui aurait injecté son vaccin dans les organismes de 6 000 volontaires au Royaume-Uni, en Allemagne et aux États-Unis. Dans la foulée, Sanofi Pasteur communiquait sur des essais cliniques effectué sur 2 000 personnes aux États-Unis pour tester « l’immunogénicité et la tolérance de ce vaccin ». L’Organisation mondiale de la santé (OMS) est visiblement confiante et évoque la possibilité que le vaccin soit peut-être disponible dans certains pays fin septembre. Une bonne nouvelle qui intervient au moment où une étude du National Institute for Health and Clinical Excellence (Nice) au Royaume-Uni publiée dans The Lancet, établit que « les antiviraux Tamiflu et Relenza ne réduisent que modérément la durée des symptômes chez les personnes en bonne santé ou à risque ». Conclusion de The Lancet : « des stratégies de vaccination, ou de mise à disposition de tests diagnostiques rapides, sont plus efficaces et sûres, et plus économiques que l’utilisation des antiviraux tous azimuts ».