Alimentation, Obésité

Comment calculer son IMC ?

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L’indice de masse corporelle se calcule avec une formule mathématique simple : IMC = poids/taille2 Le poids s’exprime en kilos et la taille en mètre. Si vous mesurez 1m67 et pesez 90 kg, votre IMC sera de 32 (ce qui correspond déjà à un indice d’obésité).
La norme étant un IMC entre 18,5 et 24,5. Pour 1,67m, il s’agit d’un poids allant de 54 à 66 kg. L’interprétation de cette formule est applicable chez l’adulte de 18 à 65 ans. Elle n’est pas valable chez l’enfant, la femme enceinte ou certaines personnes très musclées.

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Interview d’un chirurgien

Docteur Pascal Szym,
Chirurgien en clinique

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Qui peut subir une gastroplastie ?
“Les personnes âgées de 18 à 60 ans présentant une obésité morbide, ce qui signifie que leur indice de masse corporelle est égal ou supérieur à 40*. Pour une prise en charge par les caisses d’assurance maladie, il y aussi un protocole à suivre et des consultations de spécialistes”.

Quels sont les risques ?
“Les mêmes que pour toutes interventions chirurgicales sous anesthésie générale. En Polynésie, sur 2000 opérations en neuf ans, il y a eu deux décès, c’est dramatique bien sûr, mais le taux de mortalité en France liée à ce type d’intervention est de 1 pour 1000. Il n’y a pas d’intervention chirurgicale sous anesthésie sans risque”.

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Fast-food : attention aux repas trop caloriques pour les enfants

Des médecins américains ont évalué la qualité nutritionnelle des repas proposés aux enfants dans les fast-food. Seulement 3 % des repas remplissaient les critères recommandés pour les repas scolaires aux Etats-Unis par le « National School Lunch Program » : c’étaient ceux qui incluaient des fruits et du lait. Tous les autres repas, qui ne remplissaient pas les critères, étaient une fois et demi plus énergétiques. Si les enfants vont au fast-food, sans doute vaut-il mieux que les adultes les aident à composer le menu…

Sources Nutrinews hebdo. American Journal of Clinical Nutrition, volume 88, n° 6, p. 1388-1395.

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L’obésité ne cesse d’augmenter et l’épidémie touche particulièrement les enfants. A-t-on aujourd’hui des explications ?

Marie-Françoise Rolland-Cachera : « De nombreuses études ont recherché les causes de cette évolution, mais les facteurs responsables n’ont pas été identifiés avec certitude. L’obésité augmente alors que parallèlement on n’observe pas d’élévation des apports de calories. Si la diminution des dépenses énergétiques peut être une explication, plusieurs études semblent montrer que d’autres facteurs intervenant très tôt dans la vie pourraient jouer un rôle important. Ainsi, une croissance ou une augmentation de poids rapide, dès les premières semaines de vie,
pourrait augmenter le risque d’obésité. L’âge du rebond d’adiposité est aussi très important: c’est un bon marqueur du rythme de la croissance, qui se définit à partir des courbes de corpulence que l’on trouve dans le carnet de santé. Durant la première année de vie, la corpulence augmente, puis elle diminue jusqu’à l’âge de 6 ans. A cet âge, la courbe augmente à nouveau jusqu’à la fin de la puberté. La remontée de la courbe qui survient en moyenne à partir de 6 ans est appelée rebond d’adiposité. Plus l’âge du rebond d’adiposité est précoce, plus le risque de devenir obèse est élevé. Un rebond d’adiposité précoce a été observé chez de nombreux obèses: il a lieu vers 3 ans et non pas à 6 ans ».

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Obésité

Il y a de plus en plus d’enfants trop gros. Excès de fast-foods, de boissons sucrées, manque d’exercice ? « Cela est loin de tout expliquer », dit aujourd’hui le Pr Patrick Tounian, pédiatre À l’hôpital Armand-Trousseau, Paris. Pour qu’un enfant devienne obèse, il faut qu’il ait une prédisposition génétique ou qu’il soit programmé pour le devenir par des éléments acquis dans le ventre maternel ou dans les premiers mois de la vie… « Tous les enfants ne sont pas programmés ainsi, même s’il y en a de plus en plus dans ce cas. La prévention telle qu’elle est faite actuellement, pour être efficace, ne devrait pas concerner l’ensemble des enfants, mais seulement les enfants à risque ».
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L’obésité progresse en France. Certaines régions, certaines catégories sociales sont plus touchées que d’autres. L’INSEE a fait le point récemment (*). La corpulence a augmenté. En 1981, le poids moyen des hommes de 18 à 65 ans était de 72 kg (pour une taille moyenne de 1m72). Celui des femmes de 59 kg, pour une taille moyenne de 1m61. Actuellement, le poids moyen des hommes est de 77 kg pour 1m75 et celui des femmes de 63 kg pour 1m63. D’après les statisticiens, la corpulence moyenne des Français augmente de plus en plus vite.

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Obésité

Les prévisions sont des plus pessimistes. Le taux d’obésité infantile devrait doubler d’ici la fin de la décennie et 218 millions d’enfants dans le monde seront concernés. Côté adulte, ça ne s’arrange pas non plus puisqu’on estime que le nombre d’obèses devrait avoisiner les 700 millions en 2015. Même s’il est reconnu que l’obésité est une maladie multifactorielle, c’est surtout le gras qui était jusqu’à présent dans le collimateur des nutritionnistes. Des chercheurs suédois viennent de jeter un pavé dans la mare. A partir d’une étude menée chez 182 bambins de 4 ans, ils montrent en effet que ce sont les enfants qui mangent le moins gras qui ont le plus de problèmes de poids ! En revanche, les enfants plus gros consomment davantage de produits sucrés (bonbons, gâteaux, boissons sucrées…). A 4 ans, certaines petites filles sont même déjà touchées par le syndrome métabolique (obésité abdominale, hypertension, perturbation du métabolisme des sucres et de l’insuline). Un syndrome qui conduit à une augmentation du risque de diabète et de maladie cardiovasculaire. Les chercheurs proposent donc de regarder d’un peu plus près les effets d’un trop plein de sucre sur le taux d’insuline et sur le stockage des graisses chez l’enfant. Sources : Nutrinews

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Les Européens sont de plus en plus gros. Les députés ont donc décidé de les mettre au régime en proposant un ensemble de dix mesures : Reconnaître l’obésité comme maladie chronique pour éviter la stigmatisation et la discrimination ; Identifier des possibilités financièrement avantageuses pour associer services de santé et industriels ; Inscrire les politiques de prévention de l’obésité sur la durée, de la période prénatale jusqu’à un âge avancé ; Favoriser l’éducation en matière de nutrition et de santé dès le plus jeune âge ; Encourager l’apprentissage du goût dans le milieu scolaire et tout particulièrement les cantines scolaires ; Transmettre aux enfants des habitudes alimentaires saines et leur fournir une alimentation de qualité ; Favoriser la pratique sportive et les activités physiques à l’école ; Encadrer les campagnes télévisées de publicité destinées aux enfants ; Favoriser le développement d’un étiquetage nutritionnel des aliments ; Inclure dans la prévention les nouvelles formes de publicité destinée aux enfants (SMS, jeux en ligne, parrainage d’aires de jeux). (nutrinews) http://www.europarl.europa.eu
Sources : Nutrinews

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Photo CC DR

À compter du 25 février, des messages sanitaires seront apposés sur les publicités pour les produits alimentaires ou les boissons sucrées. Les entreprises qui dérogeront à cette règle s’acquitteront d’une taxe au profit de la prévention et de l’éducation pour la santé.

À l’instar des publicités sur l’alcool ou des messages sanitaires sur les paquets de cigarettes, les campagnes publicitaires de produits agroalimentaires seront, dès le 25 février, affublées de quatre messages diffusés ou imprimés alternativement. Les pouvoirs publics français somment ainsi les industriels à s’impliquer dans la lutte contre un fléau de santé publique qui concerne 20 millions de Français en surpoids dont 6 millions d’obèses (contre 8 % en 1997). Les entreprises qui dérogeront à cette règle devront s’acquitter d’une taxe de 1,5 % du montant de leur investissement publicitaire, au profit de l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé).

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Obésité
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Photo BV.

L’UFC-Que Choisir dénonce la politique publicitaire de l’industrie agroalimentaire visant à orienter le choix des enfants vers des produits gras et sucrés. Sur les 217 spots alimentaires ciblant les enfants, relevés pendant 15 jours sur les plus grandes chaînes de télévision à l’heure des émissions enfantines, 89 % concernent des produits très sucrés ou gras !

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