Christine, 53 ans témoigne sur le site de l’Association française des diabétiques : « J’ai pris du médiator pendant de nombreuses années et à plusieurs reprises. Je ne sais pas quand j’ai commencé (entre 1978 et 2004). Etant diabétique (décelé à l’âge de 20 ans), après la naissance de mon fils, j’étais en sur-poids, (70 kgs pour 1.60 m) avec une attirance pour le sucre. J’ai donc pris du Médiator (mais aussi de l’Isoméride, du Tenuate d’ospan) par intermittence, au gré de mes régimes mais sans jamais vraiment me prendre en charge…Toujours au cours d’un régime, j’ai pris, en plus, du Sibutral, après avoir fait un test d’effort qui s’est révélé bon. C’était en juin 2003.
Le 1 décembre 2004, au cours d’un séjour de vacances, j’ai été prise de violentes douleurs à l’estomac et j’ai eu un engourdissement du bras droit. Hopital d’urgence. On a décelé un infarctus. On m’a posé un stent. Dès mon retour, j’ai été prise en charge par un autre cardiologue (qui me suit toujours actuellement). Sur son premier compte rendu, il parle d’une légère fuite mitrale. Je l’ai donc revu hier et lui ai parlé de cette prise de Médiator.
Il m’a fait une échocardiographie et m’a dit de ne pas m’inquiéter. Que des millions de personnes en avaient pris et qu’il n’y avait pas tant de malades que ça. Que dois-je faire ? Le fait d’avoir eu cet infarctus m’a obligé à me prendre en charge car j’avais une hémoglobine glyquée à 12. Je suis actuellement sous pompe et tout (ce qui concerne le diabète) est revenu à la normale (HBA1C = 6.2) à part une prise de poids importante (et des douleurs épaule, pied…)
mais il y a aussi, l’arrêt de la cigarette, la ménaupose, etc. »
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