Pigeons voyageurs, oiseaux des parcs et jardins publics… sont sous surveillance. Le principe de précaution va bon train actuellement en matière de grippe aviaire. Les ministères de la santé et de l’agriculture ont sollicité lAgence française de sécurité et de surveillance alimentaire pour évaluer le risque sanitaire que représentent ces oiseaux tant au plan de la santé animale que de la santé publique. L’évaluation est sans appel, l’agence recommande linterdiction pure et simple de nourrir les pigeons et les oiseaux dans les parcs et espaces publics. Elle conseille dassurer une surveillance accrue de ces sites. La formation et l’équipement des professionnels qui interviennent dans les parcs est vivement recommandée afin d’optimiser l’épidémiosurveillance sur le territoire.
Une vigilance renforcée à l’égard des pigeons est plus que conseillée. « Les pigeons voyageurs, oiseaux appelés à se déplacer sur de longues distances et sachant quon ne peut pas exclure quils puissent véhiculer le virus » indique lAfssa qui incite les autorités à suspendre temporairement les lâchers de pigeons à visée sportive (en permettant toutefois éventuellement des volées dentraînement autour des colombiers mais sous surveillance) et l’organisation de rassemblements doiseaux y compris dornements dans le cadre de foires, marchés, expositions
ce qui explique labsence de spécimens du secteur avicole au salon de lagriculture qui vient douvrir ses portes à Paris. Plus généralement, dans les zones où le virus a été détecté, il est également conseillé aux populations de ne pas nourrir les oiseaux des jardins pour éviter dattirer les migrateurs ou autres voyageurs… Pauvres mésanges, pauvres rouge-gorges…