Vision floue, maux de tête, sécheresse oculaire, fatigue visuelle et troubles du sommeil… Enfants, parents, pour tous l’abus d’écrans est nocif. Si pour les adultes, le travail peut être un frein à ses bonnes résolutions de modérer son temps d’écran, pour les enfants, ce n’est qu’une « question de règles » à appliquer à la maison. Ce n’est pas simple, mais il faut absolument prendre conscience des risques et de l’impact négatif sur l’adulte en devenir.

Les recommandations sont simples : pas d’écran le matin, ni lors des repas et jamais à moins de 2h du coucher. Les écrans doivent également être bannis des chambres à coucher car l’exposition la plus intense et la plus dommageable pour les yeux est de consulter un écran dans le noir. Chez les enfants et les jeunes, le danger n’est pas uniquement lié aux troubles visuels induits par la lumière bleue des écrans. L’excès des smartphone et des consoles de jeu induit également des troubles musculo-squelettiques avec des douleurs dorsales, des épaules, de la nuque, voire un syndrome du canal carpien ou même une tendinite du pouce pour les plus assidus aux textos et aux manettes de consoles.
L’addiction aux écrans crée des retards à l’apprentissage, de concentration, de mémoration, mais aussi des dysfonctionnements dans les relations sociales et familiales, des mal-être et des dépressions. Au-delà de 4h par jour devant les écrans le risque est grand de voir apparaître des troubles émotionnels, de comportement (violence, irritabilité, anxiété) et une altération de l’estime de soi. Là encore, la modération est de mise et pour toute la famille car l’excès de lumière bleue pourrait constituer un facteur de risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Alors profitez des vacances d’été en famille pour des déconnexions douces, le nez au vent, les yeux dans la grande bleue et la tête dans les étoiles.
Cl. Chunlaud