Pneumologie

E-cigarette : une entreprise lilloise leader du marché français

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L’entreprise lilloise leader du marché français de l’e-cigarette, annonce dans un communiqué le lancement de la première étude d’impact sanitaire de ses e-liquides. Confiée en mars 2014 à des chercheurs de l’Université de Lille, elle livrera ses premiers résultats en 2015.
Alors que la littérature scientifique est assez pauvre sur la toxicité potentielle des e-liquides contenus dans les cigarettes électroniques, Nhoss commande la première étude sur l’impact sanitaire de ses e-liquides. La marque française qui, depuis sa création en 2010, se positionne en acteur responsable du secteur de l’e-cigarette, a investi plusieurs centaines de milliers d’euros dans cette étude, dont les résultats seront publiés en mars 2015.

Si des incertitudes persistent sur l'innocuité des e-liquide, la nocivité du tabac ne fait aucun doute : plus de 5,4 millions de morts par an dans le monde dont 60 000 en France (source OMS).
Si des incertitudes persistent sur l’innocuité des e-liquide, la nocivité du tabac ne fait aucun doute : plus de 5,4 millions de morts par an dans le monde dont 60 000 en France (source OMS).


Confiée à un laboratoire de recherche de la Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques et de la Faculté de Médecine de Lille, spécialisé dans l’étude d’impact de l’environnement chimique sur la santé humaine, l’étude va permettre d’évaluer pour la première fois dans un cadre de recherche stricte, le potentiel de toxicité des e-liquides Nhoss, permettant ainsi d’établir l’innocuité des e-cigarettes par rapport aux cigarettes « conventionnelles ».

Divisé en deux phases, le projet consiste dans un premier temps en une analyse physico-chimique des e-liquides de Nhoss et de leurs aérosols. Vingt-trois arômes sont testés.

Dans un second temps, les tests porteront sur les effets des aérosols sur les cellules pulmonaires. Réalisées in vitro sur des cultures de cellules pulmonaires humaines, ces évaluations exposent directement les cellules à la vapeur de l’e-cigarette par le biais d’une « Smoking machine » acquise spécialement pour cette étude, alors que dans la majorité des recherches menées jusqu’ici, l’exposition n’était pas directe. Les tests comprennent des analyses de cytotoxicité (ou toxicité cellulaire), des analyses de médiateurs du stress oxydatif et de l’inflammation et des analyses transcriptomiques qui permettent de mesurer l’expression des gènes contenus dans chaque cellule.

Avant la publication des résultats, en 2015, des tests comparatifs seront menés sur des cellules identiques exposées à la fumée produite par une cigarette « conventionnelle ». Une comparaison pertinente, car si des incertitudes persistent sur l’innocuité des e-liquide, la nocivité du tabac ne fait aucun doute : plus de 5,4 millions de morts par an dans le monde dont 60 000 en France (source OMS).

4 réflexions au sujet de “E-cigarette : une entreprise lilloise leader du marché français”

  1. Cher e-liquide, je suis tout à fait d’accord avec vous. Il est évident que vu l’ampleur de ce phénomène et le nombre croissant de vapoteurs, il faut informer, jouer la transparence sur la composition des produits, expliquer le procédé et argumenter ! Comme le soulignait récemment l’un de mes amis pneumologues, « le tabac est un tel concentré de poisons, que tout ce qui peut contribuer à stopper cette addiction est bon à prendre ». Bonne soirée e-liquide et à bientôt sur parlonssante.com

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