Conduites à risque

Depuis la nuit des temps (enfin celle de Jules Ferry, NDLR), sur les bancs des cours d’école, les enfants découvrent l’amitié, le sport, les jeux collectifs, mais aussi les rapports de force, la cruauté, les jalousies, le mépris. Dans cette jungle où les tempéraments les plus extrêmes se côtoient, les boucs émissaires ont toujours existé. Les plus faibles faisant les frais des railleries, des intimidations des plus forts. Aujourd’hui, les rumeurs, injures et humiliations ne s’arrêtent plus aux quatre murs de l’école, elles s’exportent sur le web au vu et au su de tout le monde via les réseaux communautaires (facebook, twitter, etc), les téléphones portables.cyberh11 A la maison, chez les amis, partout la mauvaise réputation vous suit. Quand la meute est lâchée, elle s’auto alimente et s’acharne sur sa proie déversant son flot de haine sur la toile. C’est le cyber-harcèlement.

Des associations de parents militent contre les dangers du web, à découvrir notamment e-Enfance.org Le phénomène a tellement pris d’ampleur ces dernières années que le ministère de l’Education nationale s’empare du problème et lance une grande campagne de communication sur le sujet du harcèlement moral et parfois physique des élèves en France. Un site a été créé Agircontreleharcelementalecole.gouv.fr et des clips vidéos mettant en scène des ados ont été tournés. A visionner LA RUMEUR : agir-contre-le-harcalement-o-lecole_film-3-les-rumeurs LA CLAQUE :agir-contre-le-harcalement-o-lecole_film-1-les-claques LES INJURES agir-contre-le-harcalement-o-lecole_film-2-les-injures

kesharcelement1Outre la mobilisation de l’ensemble de la communauté éducative (parents, profs, chefs d’établissement, conseillers principaux d’éducation, infirmières scolaires…) à lutter contre le harcèlement, cette opération vise aussi à inciter les victimes à se libérer de ces situations, leur permettre d’aborder la question à la maison, avec leurs amis pour briser l’omerta du harcèlement à l’école.

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