Depuis le 12 mars, des masses dair faiblement contaminées qui résultent des rejets des réacteurs nucléaires accidentés de la centrale atomique japonaise de Fukushima (250 km au nord est de Tokyo) se déplacent, tout en se diluant, dans les courants atmosphériques de lhémisphère nord.
Selon la dernière simulation réalisée par lInstitut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), ce sont les Antilles françaises qui devraient être touchées en premier, à partir du 21 mars, à des niveaux de concentration extrêmement bas, puis Saint-Pierre-et-Miquelon à partir du 22 mars. La France métropolitaine devrait être touchée à partir du 23 mars ; les niveaux de concentration les plus élevés attendus seraient de lordre de 1000 à 10000 fois moins que ce qui avait été mesuré en France le 1er mai 1986 après laccident de Tchernobyl.
LIRSN partage lavis de lAgence de lEnvironnement des Etats-Unis, qui estime que ces concentrations seront sans conséquence sanitaire et environnementale. De plus, elles seront dun niveau trop faible pour être détectées dans lenvironnement par les 170 balises dalerte du réseau Téléray de lIRSN (mesures consultables sur le site internet de linstitut).
Dans ce contexte, les autorités sanitaires rappellent quil ny a pas lieu de prescrire ou de délivrer de liode ou des compléments alimentaires en contenant. La prise diode stable, à titre de précaution, avant le passage du panache est inutile et déconseillée.
Pour en savoir plus vous-même :
www.risques.gouv.fr, www.sante.gouv.fr et www.irsn.fr
Source : Direction générale de la Santé
14, avenue Duquesne – 75007 PARIS
Mars 2011