Pédiatrie

Pas moins de 2 500 personnes se sont réunies du 16 au 19 juin 2010, au Palais des Congrès (Paris – Porte Maillot) pour le Congrès des Sociétés de Pédiatrie. Pour l’occasion, l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA), co-organisatrice [1] de cet événement, est revenue sur les problématiques émergeantes de la pédiatrie de ville. Très nombreux étaient les ateliers et conférences organisés par l’AFPA autour de thématiques aussi transversales que l’obésité, l’aide à la parentalité, l’annonce du handicap, la vaccination ou les troubles du sommeil… l’association a souhaité plus particulièrement porter un éclairage sur certaines problématiques importantes : l’attachement, l’adolescence et les troubles sensoriels.

L’attachement : une base de sécurité pour affronter la vie
Le pédiatre de ville entretient des relations privilégiées avec les familles, facteur prépondérant du bien-être de l’enfant. En effet, cette dimension d’attachement préférentiel à la mère (en général) joue un rôle primordial dans son développement. Elle est à prendre en compte dans de multiples circonstances difficiles pour l’enfant. Ce thème a notamment fait l’objet d’une table ronde intitulée « L’attachement du nourrisson » : « La théorie de l’attachement dans un contexte pédiatrique » : Susana Tereno, Paris. « Les enjeux de l’hospitalisation du jeune enfant à la lumière de la théorie de l’attachement » : Romain Dugravier, Paris. « Les enjeux d’apprentissage scolaire et l’attachement » : Anne-Sophie Mintz, Paris. Ces échanges ont été modérés par Catherine Salinier, pédiatres à Gradignan et membres de l’AFPA.

Adolescence : des mots sur des maux

« En plus des maladies chroniques et des pathologies courantes que l’on soigne aujourd’hui très bien, le pédiatre de ville prévient, dépiste et traite l’ensemble des pathologies psychoaffectives qui peuvent toucher l’enfant jusqu’à ses 18 ans : troubles du comportement, obésité infantile, problèmes d’apprentissage, de dépression ou encore de suicides chez les adolescents », témoigne François-Marie Caron, président de l’AFPA. En effet, l’adolescence est une période sensible. En cherchant sa place dans sa famille et dans la société, l’adolescent entre en opposition avec le monde qui l’entoure. Expert en développement psychique chez le grand enfant, le pédiatre exerce alors un rôle prépondérant. Il sait dépister les signes de malaise, de dépression ou d’addiction (tels que le tabac, l’alcool ou la drogue) permettant un traitement rapide afin d’éviter toute forme de déviance. Plusieurs rencontres ont été organisées par l’AFPA autour de ce thème :
Un atelier spécifiquement dédié à « La contraception prescrite par le pédiatre ». Une table ronde intitulée « Questions d’ado, amour et sexualité » accompagné d’une évaluation du fascicule de l’INPES (Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé)

Le dépistage des troubles sensoriels
Au-delà des dépistages de troubles psychiques, le pédiatre est au premier rang pour le dépistage et la prise en charge des troubles physiques chez l’enfant. Son savoir-faire, son expérience et sa formation continue rendent ses examens particulièrement fiables pour le dépistage des troubles sensoriels et des nouvelles pathologies et vulnérabilités. Il connaît les réticences des nouveaux-nés et reconnaît les réactions face aux stimuli. Parmi les rendez-vous qui ont été proposés par l’AFPA autour de ce thème : l’atelier « dyspraxie neurovisuelle » animé par Jean-Paul Blanc, pédiatre à Saint Etienne.

Pour plus d’informations sur le Congrès des Sociétés de Pédiatrie : www.pediatrie2010.org

Sources : communiqué de l’association française de pédiatrie ambulatoire.

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