Hôpital

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Pour expliquer aux enfants de 3 à 12 ans ce qu’est une opération, le Centre Chirurgical Marie Lannelongue (CCML) a créé des outils pédagogiques, nouveaux et originaux : des Playmobils pour mieux représenter le parcours de soins dans l’hôpital, et une poupée pour mimer les appareils qui équiperont l’enfant à son réveil en réanimation. Grâce à ces outils, l’enfant et sa famille sont placés au cœur du soin. Motivée et mobilisée par ce projet, toute l’équipe paramédicale du service d’hospitalisation de chirurgie cardiaque pédiatrique du CCML s’est engagée et investie dans cette action. Cette initiative a été nominée aux Trophées de l’Innovation de la FEHAP (27 novembre à Deauville).

Pour un parent, parler avec son enfant de l’hospitalisation, du bloc opératoire, de la séparation, de la réanimation ou même simplement de la raison de sa venue à l’hôpital peut être très compliqué et difficile. « De nombreux parents nous racontent le choc qu’ils ont vécu lors de la visite de leur enfant en réanimation. Et nous avons constaté que malgré toutes les explications données par les professionnels, les parents et les enfants posaient à maintes reprises, les mêmes questions sur l’hospitalisation. » souligne Edwige Jonquet, cadre des services d’hospitalisation pédiatrique au CCML et responsable du projet.
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C’est à partir de ce constat qu’est né l’idée de se mettre à la portée des enfants pour leur apporter une information facilement compréhensible et adaptée sur l’hospitalisation et les aider à mieux appréhender les appareils techniques qu’ils trouveront à leur réveil. « Avec les Playmobils nous informons les enfants de leur parcours dans l’hôpital, et à l’aide de la poupée nous les préparons à appréhender les différentes prothèses qu’ils porteront (cathéter central, drains, électrodes, sonde d’intubation, sondes urinaires,…) à leur réveil en réanimation. » explique-t-elle. Cette démarche permet de rendre les parents acteurs en leur permettant de servir de relais pour réexpliquer et rassurer leur enfant en se servant de ce qui a été évoqué avec les Playmobils et la poupée.

Sources : Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs

Hôpital

ch-mayottePour pallier à un manque crucial de personnels médicaux hospitaliers à Mayotte, la ministre de la Santé a annoncé la mise en place de mesures incitatives. La première est financière, c’est la création d’une indemnité particulière d’exercice pour les praticiens hospitaliers, qui, selon Marisol Touraine : « améliorera l’attractivité du centre hospitalier de Mayotte et fidélisera les praticiens titulaires qui s’engagent à y exercer pendant au moins quatre ans ». La seconde mesure consiste à autoriser la direction générale de l’agence régionale de santé (ARS) à élargir les modalités de recrutement de médecins et chirurgiens dentistes à diplôme hors Union européenne en qualité de praticiens attachés associés. La troisième mesure est la possibilité pour les autorités sanitaires locales de recourir à la réserve sanitaire pour l’envoi immédiat de gynécologues-obstétriciens au centre hospitalier de Mayotte, afin de couvrir la période estivale et de mobiliser, en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique, des urgentistes et un pédiatre.

À travers ces trois mesures, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et George Pau Langevin, ministre des Outre-Mer, s’attachent, dans un communiqué « à répondre aux difficultés de recrutement spécifiques du territoire de Mayotte et contribuent à assurer un égal accès aux soins de tous les citoyens, en métropole comme dans les Outre-Mer ».

En Polynésie française, l’hôpital de Tahiti souffre lui aussi d’un manque récurrent de spécialistes et notamment d’oncologues, une situation dénoncée par les médecins hospitaliers, mais aussi les patients. Les mesures appliquées à Mayotte trouveront-elles un écho à Tahiti ? Pas sûr, car la Polynésie française est dotée d’un statut d’autonomie en matière de santé, c’est au gouvernement local de décider.

Maladies infectieuses, Maladies nosocomiales

Le bilan de l’infection nosocomiale qui sévit dans 23 établissements de santé dans le nord de la France (départements du Nord et du Pas-de-Calais) depuis le mois de janvier, s’est alourdis avec 19 décès au total actuellement. Dix-neuf personnes sont décédés des suites d’une infection nosocomiale qui a touché près de 300 personnes dans 23 hôpitaux et maisons de retraite du nord de la France.

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Maladies infectieuses, Maladies nosocomiales

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L’hygiène est au coeur de la dernière infection nosocomiale qui a sévi dans les hopitaux de la région Nord au cours du premier semestre de 2006. 14 patients hospitalisés à l’hôpital ou dans des cliniques du Pas de Calais (Valenciennes et Lens pour 60% des cas) sont mortes des suites de la contraction d’une infection liée à un bacille du nom de Clostridium, première cause de diarrhées infectieuses nosocomiales chez l’adulte. La contamination par Clostridium difficile a lieu par voie féco-orale et sa transmission de personne à personne s’effectue directement par manuportage ou à partir d’un environnement contaminé. Les infections diagnostiquées à l’hôpital sont acquises lors de l’hospitalisation dans plus de 70 % des cas. Elles surviennent volontiers sous forme d’épidémies, notamment dans les services de réanimation, de maladies infectieuses, d’hématologie et de gériatrie. Lire la suite

Maladies nosocomiales

Maladies nosocomiales : un numéro azur et un site internet

Un mois après la publication par le ministère de la Santé d’un classement des établissements en fonction des moyens qu’ils déploient pour prévenir les maladies nosocomiales (infections contractées lors d’une hospitalisation), le public peut désormais s’informer sur ces infections via un site Internet et un numéro azur animé par des professionnels de la santé, ce dernier permet même d’obtenir des conseils personnalisés.
0 810 455 455, coût d’un appel local, du lundi au vendredi de 9 heures à 18 heures. www.infonosocomiale.com

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