Les médicaments

Médicaments : un secteur qui ne connaît pas la crise

La vente des médicaments a baissé en 2013, de 1,4% par rapport à 2012. C’est le résultat de l’édition 2013 du rapport d’’alyse des ventes de médicaments en France. Ce recul s’explique principalement par les baisses de prix appliquées en 2012 et par le développement du marché des génériques. Toutefois, si le chiffre d’affaires des ventes destinées aux officines a régressé (-2,4%), les ventes aux établissements hospitaliers ont, quant à elles, augmentées de 1,8 % en valeur (versus respectivement -2,8% et +3% en 2012).

Chaque habitant a consommé en moyenne 48 boîtes de médicaments en 2013, de la même manière que pour les deux années précédentes. Plus de 3 médicaments remboursés sur 10 en 2013 sont des génériques.

En chiffres :
26,8 milliards d’euros : c’est le CA du marché pharmaceutique (20,6 milliards d’euros de ventes destinées aux officines et environ 6,2 milliards d’euros de ventes aux hôpitaux).

15,5% c’est la part de générique vendu en 2013. L’amoxicilline reste la substance active la plus utilisée parmi les génériques.

Plus de 11 000 spécialités pharmaceutiques différentes sont disponibles en France, correspondant à 2 800 substances actives

Les tendances de 2013
Les formes orales sèches représentent toujours plus des deux tiers du marché de ville alors qu’à l’hôpital cette place est tenue par les médicaments injectables.

La substance active la plus vendue en ville (en chiffre d’affaire et en nombre de boîtes) reste le paracétamol. A l’hôpital, c’est un antinéoplasique (anticancéreux), le bévacizumab (Avastin) qui réalise le chiffre d’affaires le plus important.

Au sein du marché officinal (en ville), les spécialités soumises à prescription obligatoire sont les plus vendues et représentent plus de 84% du chiffre d’affaires et 54 % des quantités vendues.

Le marché des spécialités non remboursables est en recul en ville et représente dorénavant moins de 9 % des ventes en valeur et près de 15 % en quantités. La progression observée en 2012 s’expliquait en partie par un « effet de champ », résultant du déremboursement de 150 présentations en mars 2012

Sources : ANSM

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