Terrifiant ! Durant 23 ans, une victime dun accident de la route est restée sur un lit dhôpital avec un « faux diagnostic de coma ». Rom Houben était parfaitement conscient. Cest un scanner pratiqué il y a trois ans qui a permis de détecter son activité cérébrale. En fait lhomme était paralysé mais conscient, rapporte le quotidien allemand Der Spiegel lundi 23 novembre. Il voyait, entendait, comprenait tout ce qui lentourait. Terrifiant car un proche aurait pu décider « darrêter » cet état qualifié par le corps médical de « végétatif persistant » pour le laisser partir il laurait tué. « J’ai crié, mais personne ne pouvait m’entendre », raconte via un ordinateur l’homme, aujourd’hui âgé de 46 ans. En 1983, à la suite de laccident, le corps médical avait utilisé un test de coma qui avait conclu à une conscience « éteinte ». Interrogé par lAfp, le neurologue Steven Laureys explique qu' »il peut y avoir beaucoup de cas similaires de faux comas à travers le monde ». « Tout ceux qui sont classés ‘inconscients’ devraient être réévalués ». Cest sûr !
Jour : 24 novembre 2009
Réalisée tous les trois ans depuis 1997, lenquête ObÉPI-Roche permet de suivre
lévolution du surpoids et de lobésité dans la population adulte française. Sa 5e édition, menée chez 25.000 adultes de plus de 18 ans, vient dêtre présentée à la presse. Elle révèle quil y aurait en France 14,5 % dobèses, soit 6,5 millions de personnes. Il y en avait seulement 8,5 % en 1997. Lobésité continue à progresser dans toutes les tranches dâge, et encore plus chez les femmes que chez les hommes. Fait notable, elle a franchement augmenté ces trois dernières années chez les jeunes adultes : de génération en génération, on devient obèse de plus en plus tôt. Les disparités régionales se confirment : le Nord est la région qui compte le plus dobèses (20,5 %), suivie par lEst (17 %) et le Bassin parisien (16,5 %). Les disparités sociales aussi se confirment : lobésité est beaucoup plus fréquente (22 %) dans les populations à bas revenus. Le surpoids à lui seul concerne 32 % des Français : une proportion qui reste stable. Mais la maigreur a tendance à être de moins en moins fréquente… (Nutrinews hebdo)
Enquête ObÉPI-Roche, à linitiative des Laboratoires Roche en partenariat avec la TNS Healthcare
SOFRES. www.roche.fr