« Evitez le grignotage entre les repas », « Ne mangez ni trop salé, ni trop gras», « Consommez au moins cinq fruits et légumes par jour »
Selon une étude menée en octobre 2007 par LInstitut national de prévention et déducation pour la santé (Inpes) 87 % des 15 ans et plus accueillent favorablement linsertion de ces messages sanitaires dans les publicités alimentaires. Questionnés sur limpact de ces communications de prévention sur leur comportement alimentaire et dachat, 21% des 15 ans et plus déclarent avoir changé leurs habitudes alimentaires et 17% leurs habitudes dachat de produits alimentaires ou de boissons. Tous déclarent au minimum consommer davantage de fruits et légumes. Lincitation au changement de comportement est plus importante chez les adultes (plus de 15 ans) petits consommateurs de fruits et légumes et chez ceux qui grignotent.
Les 400 enfants interrogés dans le cadre de cette enquête sont 47%, dans la tranche des 8-14 ans, à dire que les publicités quils regardent leur donnent envie de manger ou de boire. 62% dentre eux demandent par ailleurs à leurs parents dacheter les produits dont ils ont vu la promotion à la télévision, ce que reconnaissent 62% des parents. 91% des enfants interrogés déclarent obtenir ce quils ont demandé.
Des perceptions différentes selon la corpulence des personnes interrogées
De façon générale, on constate que la perception des messages sanitaires est plus négative chez les personnes obèses1 et /ou se considérant trop grosses, que dans la population générale. En effet 24% des personnes obèses trouvent ces messages culpabilisants, contre seulement 13% des personnes ayant un poids « normal »2.
De même 28% des personnes se considérant beaucoup trop grosses trouvent ces messages culpabilisants 14% estimant que ces messages sont sources dangoisse pour elles. Celles qui se considèrent « à peu près du bon poids » ne sont par contre que 10% à les trouver culpabilisants et 6% à y voir une source dangoisse.
En bref
Létude sur limpact des messages sanitaires apposés sur les publicités alimentaires réalisées, à la demande de la Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, par lINPES auprès denfants, dadolescents et dadultes montre une bonne reconnaissance des messages et un impact favorable sur les comportements alimentaires. En effet 87 % des Français accueillent favorablement les messages sanitaires insérés dans les publicités alimentaires, 71 % dentre eux les ont mémorisés et ce quelques mois seulement après leur mise en place en février 2007. 79 % pensent que cest un bon moyen de sensibiliser les personnes à limportance dune alimentation équilibrée. Si les femmes reconnaissent à 48% que ces messages les incitent à réfléchir sur ce quelles mangent, les hommes, eux, ne sont que 37%.

