Lassociation Léa Pour Samy, qui vient en aide à des milliers de parents denfants atteints dautisme chaque année, a déposé plainte contre X, le 27 septembre 2006, pour discrimination à légard des enfants atteints dautisme.
La prise en charge des enfants atteints dautisme reste la plus catastrophique des pays occidentaux.
Depuis des années, et sans réelle justification, les enfants français atteints dautisme nont pas :
– Laccès à un diagnostic précoce
– Laccès à des soins efficaces
– Laccès à lEcole
– Laccès à une vie dadulte
Des erreurs de diagnostic généralisées
Les parents réagissent généralement très tôt sur les troubles de leur enfant, ce qui laisse suffisamment de temps pour un diagnostic et un accompagnement adaptés dans nimporte quel autre pays européen. Sauf en France : la majorité des médecins ignore tout de lautisme et préconise, au bout de quelques précieuses années derrements, des « soins » psychiatriques totalement désastreux pour la mère et pour lenfant.
Chaque enfant atteint dautisme est admis généralement avec le faux diagnostic de « psychose infantile » voire sans diagnostic, en hôpital de jour, et, est facturé 600 euros/jour à la Collectivité.
Un système éducatif et social démissionnaires
Le système dévaluation médico-socio-éducatif « à la française » impose des orientations qui vont invariablement à lencontre des intérêts de lEnfant atteint dautisme. Les commissions sappuient sur les conclusions d « experts » psychiatres qui nont aucune compétence en matière dautisme pour donner un avis.
Sans autre recours, les parents français doivent confier lavenir des plus vulnérables de leurs enfants à des interlocuteurs dont la majorité se complait dans lerreur médicale.
La situation reste bloquée, sous linfluence visible de lobbies dont les intérêts nont aucun rapport avec le bien être des enfants, des familles, lapplication de la Loi.
Des centaines de milliers de parents livrés à eux-mêmes
400 000 enfants atteints dautisme ou de troubles envahissants du développement seraient laissés sans diagnostic, ni éducation, ni soins.
Pour la majorité des familles, lun des parents doit abandonner son travail pour se consacrer à son enfant, ou tout simplement le garder, faute de professionnels disponibles.
Une prise en charge hospitalière sans garde fou
Les cas dabus de pouvoir médical se multiplient.
Exemple : le cas de cette jeune maman dun enfant atteint dautisme signalée par un psychiatre qui accuse celle-ci dêtre responsable de létat de son enfant. Il demande linternement de lenfant dans son centre et lhospitalisation de la maman. Le Juge des Enfants ordonne linternement sans même vérifier si le psychiatre a une quelconque compétence en matière dautisme.
Résultat : ce petit garçon (âgé de 8 ans) se retrouve otage, pour des années, dun praticien « tout puissant » qui ne connaît rien à cette maladie.
En guise de « traitement », lenfant se voit, entre autres, enveloppé régulièrement dans des draps trempés deau froide jusquà ce quils soient réchauffés par son corps. Pour un adulte cest déjà assez terrifiant, mais que dire pour un enfant dont la maladie est caractérisée par une hypersensibilité et par la hantise absolue dêtre bloqué dans ses mouvements ?
Ce nest malheureusement pas un exemple isolé de dérive du système.
Pourtant les solutions existent
Chez nos voisins européens, des diagnostics précoces et des accompagnements pluridisciplinaires très efficaces sont financés par les Gouvernements depuis des années, mais la France sobstine à refuser toute avancée dans le domaine des soins des enfants atteints dautisme. Les fonds publics continuent de financer des « traitements » injustifiés, dont personne ne sait rien et qui sont pourtant pratiqués tous les jours dans les plus grands hôpitaux publics du pays.
Malgré des actions individuelles, collectives, associatives, les rencontres avec les responsables publics, les rapports officiels et les recommandations, rien ne bouge pour les millions de personnes concernées de près ou de loin par cette catastrophe sanitaire. La démission de lEtat semble totale.
Dans le cadre de linstruction de la plainte contre X pour discrimination déposée par Léa pour Samy, seront sollicitées :
– la délégation de ce dossier complexe relevant de la santé publique à un juge très avisé
– la convocation par ce juge des Hauts Fonctionnaires du Ministère de la Santé et de hauts responsables de lEtat pour rendre compte
– la nomination dun expert étranger afin de faire la lumière sur la manière dont lEtat traite lautisme, cause de maltraitances sanitaires psychiques et physiques, aussi bien que de discriminations.
Cette plainte sera suivie dune plainte collective des familles denfants atteints dautisme pour discrimination et dautres plaintes au cas par cas contre les services, organismes, instances administratives, particuliers qui auraient atteints les droits fondamentaux de lEnfant ou de ses parents.
LEA POUR SAMY La Voix de lEnfant Autiste, 51 rue Léon Frot 75011 PARIS
Tel : 01.47.00.47.83 06.09.85.70.22 leapoursamy@wanadoo.fr www.leapoursamy.com
je suis mamand’une petite fille agée de 6 ans est qui souffre de trouble du développement. Elle est suivie à l’hopital de jour à mis temps et est scolarisée 9 h par semaine. Ca se passe bien sauf les vendredi après midi c’est souvent la catastrophe trop fatiguée ma fille est très énervée est perturbe la classe. On n’en veut plus le vendredi après midi mais ils souhaitent que ma fille vienne le samedi matin car il n’y a que cinq enfant en classe!!!! je suis désespérée. Elle adore l’école mais personne ne’accepte sa différence elle dérange alors ope elle viendra le samedi y a personne…. Merci de m’avoir écouté.
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moi même , maman d’un petit Sami ,autiste , agé de 9 ans , au cursus scolaire habituel pour un enfant autiste :
– diagnostic à 3ans
-hopital de jour à partir de 4 ans(d’abord qques heures par semaine puis 3 jours par semaine de 9h à 15h30 )avec suivi psychiatrique consistant à un entretien avec les parents plus ou moins culpabilisant . 1 fois par mois .
– 5 ans :scolarisation : 3 h par semaine dans une classe thérapeutique maternelle . 3 h /sem !!!!!!!pendant 2 ans!!!
– 7ans : clis TDP 2 matins / semaine où sami était le seul enfant non verbal et où il s’est isolé toute l’année
pour regarder des livres tout seul pendant que les autres enfants apprenaient en classe . La maitresse n’avait aucune notion sur l’autisme !!!!
la dernière année en hopital de jour Sami avait l’air d’être ailleurs et s’isolait .Aucune rééducation orthophonique dans tous ces établissements ni soutient psychologique ni intégration scolaire.
-8 ans : on me propose une orientation en IME ou la scolarité est quasiment absente . J’ai donc refusé et j’ai trouvé une école méthode TEACCH mais où il y avait 6 enfants scolarisés avec 1 place de libre car il n’y a qu’une place pour toute la ville de LYON et son agglomération !!!!Les enfants sont sélectionnés à l’entrée par un test comme pour un concours en fac!!!! sur le PEP( test développemental ) .On prend celui qui a le test le plus élevé!!!! car il n’y a pas assez de places .Le directeur m’a carrément dit de m’en référer au ministére de la santé . J’ai fini par trouver une école en cours d’agrément CDES à 40 kms pour enfants comme Sami , mais la prise en charge par la S.S a été refusé sous prétexte que Sami allait dans une école et non pas dans un centre de soins . le Taxi au début de l’année pensant que Sami qui bénéficiait de séances d’ortophonie à côté de l’école, serait pris en charge par la S.S car l’orthophonie est considérée comme un soin.La S.S après 2 recours refuse toujours le remboursement du taxi ( 3600 Euros ) pour la simple raison que Sami allait dans une école, qui a été agréee en cours d’année .Mieux, je peux etre poursuivie par le tribunal si l’objet de mon recours n’est pas valable !!!!merci pour la prise en charge de nos enfants handicapés , Monsieur le Ministre ….
Sami , depuis cette scolarisation dans cette école TOM BANJO à Belleville sur saone, a fait de gros progrès en langage ,est ravi d’aller à l’école , ne s’est jamais aussi bien porté depuis qu’il ne voit plus de psychiatre!!!
Fait 2 séances d’orthophonie par semaine avec un orthophoniste de belleville, et une séance de psychomotricité par semaine .Il fait de l’intégration scolaire en sport et en musique et en cantine , ce qui lui fait le plus grand bien .En 1 an et demi, il est passé de 10 mots à plus de 100 mots actuellement.Cette petite école malgré tout tourne maintenant au ralenti car depuis son agrément , il y a eu une suppression de poste . les enfants du coup sont moins bien encadrés .Dans 2 ans , Sami devra quitter cette école pour se retrouver dans le cercle habituel de la psychiatrie…IME etc….Je tenais à témoigner de mon expérience de maman qui a erré beaucoup de temps pour trouver une école adaptée …Merci MOnsieur JANDARD , Fondateur de cette école et qui apporte du beaume au coeur de nos enfants .L’autisme n’est pas délaissé mais surtout maltraité en FRANCE… ce système de secteur en psychiatrie est catastrophique pour nos enfants autistes …Il est temps que le ministre regarde ce qu’il se passe en dehors de nos frontières pour faire évoluer la thérapeutique de cette pathologie , qui prise très tôt obtient de bien meilleurs résultas (états-unis , belgique, angleterre, suisse , suède …..).
Je tenais à témoigner ,pour etre une voix de plusà etre aussi entendue sur l’éducation de nos enfants handicapés et sur lleur prise en charge .
merci de votre écoute .
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Bonjour Christine et pour commencer merci de ce témoignage édifiant sur les carences de la prise en charge des autistes en France. Placés dans des structures non adaptées, les enfants n’ont guère de chances de pouvoir évoluer. A l’âge adulte, c’est pire : il n’y a rien, les parents doivent se débrouiller ! La prise en charge du handicap notamment à l’âge adulte est le parent pauvre de la santé publique en France, ah si un jour toutes les familles concernées pouvaient défiler dans les rues et crier leur colère… Peut-être que les médias s’y intéresseraient plus et qu’ils inciteraient les pouvoirs publics à bouger… En attendant, des drames se nouent en huis clos dans les foyers et les parents -culpabilisés par qlq psy- doivent tout affronter seuls. Les mamans arrêtent de travailler et les papas suent au boulot pour gagner plus et tenter de financer une structure adaptée à l’étranger… C’est beau l’égalité des chances en France !
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Ce qu’on désigne en France par autisme est difficle à prendre en compte, pour plusieurs raisons Le concept d’autisme n’a à ce jour reçu aucune définition scientifique. Les anglo saxons ont créé le terme de TED. Ce qui ne veut par dire grand chose.
Freud dans son introduction à la psychanalyse indique que la psychiatrie n’est pas une science. A ce jour, c’est toujours le cas.
IL n’existe aucun concept qui fonde la psychiatrie.
Et dans les ouvrages de psychiatrie, on observe outre les évocations aux idées philosophiques auxquelles peu de gens entende quelque chose, surtout les concepts de la pensée Freudienne.
En d’autre terme, si on enlève les idées de Freud à la psychiatrie, il ne reste rien!
Les troubles que l’on observe dans « l’autisme » ne sont que des symptômes qui permettent au sujet de masquer le réel.
Le réel étant pris ici au sens psychanalytique.
La seule solution serait de débusquer le mécanisme causal à l’origine du trouble dénommé autisme.
Ce n’est surement pas dans un IME que l’on peut pratiquer ce genre
d’investigation.
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je connais quelqu’un que j’apprécie énormement et qui a un petit frère autiste. tous les ami de cette personne se moquent des autistes. cela rend cette personne triste interieurement. comment arreter la discrimination des autistes et des trisomiques???
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bonjour Marina
délicate question comment combattre les discriminations ? une vraie thèse de bachelier ! Eh bien en parlant, en les filmant en leur donnant la parole tout simplement. je pense que la discrimination se nourrit d’ignorance. Si dans les médias on évoquait plus le quotidien des malades sans misérabilisme, si on leur donnait la parole lors de sujets qui n’ont rien à voir avec leur maladie, cela les rendrait « normal », et non différents. A la télévision quand voit-on des gens en fauteuil ? pour le téléthon… rien dans les films, ni dans les reportages télé… On les cantonne à leur handicap ou maladie, ils ne sont pas « visibles » au quotidien, on les cache… ce qui induit une crainte, on n’a peur de se que l’on ne connait pas, de se que l’on ne voit pas… c’est ça la source d’une discrimination !
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