Psychologie

Susceptibilité et sensibilité exacerbées, larmes incontrôlables, sentiments d’abandon, agressivité, les conséquences de la dépression sur le comportement des individus sont multiples. Elles traduisent toutes un profond mal–être, un sentiment de tristesse permanent. Le déprimé n’a plus envie de sortir, il se referme sur lui-même. Les proches souffrent également de cette pathologie dont ils ont souvent des difficultés à cerner les contours, les limites. « Tout est mal interprété, le dépressif n’a plus goût à rien, il se sent rejeté ». (Lire le dossier Lire le dossier de l’Internaute).

Un site internet Info dépression permet de faire le point sur les symptômes (irratibilité, fatigue, tristesse), les soins, la prise en charge. La première étape est de consulter un généraliste et d’en parler avec lui, les médicaments aident, mais ne sont pas systématique. La consultation chez un psy aussi peut-être utile, quelles que soient les solutions, il faut se faire aider et briser les murs que cette pathologie montent entre vous et votre entourage. La dépression est l’une des maladies psychiques les plus répandues. Selon une enquête réalisée en 2005 par l’Inpes : 8 % des Français de 15 à 75 ans (soit près de 3 millions de personnes) ont vécu une dépression au cours des douze mois précédant l’enquête. 19 % des Français de 15 à 75 ans (soit près de 8 millions de personnes) ont vécu ou vivront une dépression au cours de leur vie. La dépression est une maladie qui semble toucher davantage les femmes : environ deux fois plus de femmes sont diagnostiquées comme souffrant de dépression.

En savoir plus www.inpes.sante.fr

La recherche médicale, Psychologie

cannabis_006.jpg

La consommation de cannabis augmente les risques de devenir schizophrène, selon une étude de l’institut de psychiatrie de l’université de Zurich, publiée lundi. « Sur le plan de la prévention, le cannabis apparaît comme étant moins inoffensif que ce que l’on croyait », ont indiqué les chercheurs dans un communiqué de l’université. « Le rôle du cannabis en tant que facteur de risque pour les maladies psychiatriques doit être revu », soulignent encore les chercheurs. « Les personnes, qui sont déjà sujettes à des maladies psychiques, en raison d’un contexte familial, devraient renoncer au cannabis » selon les chercheurs, qui ont publié les résultats de leur étude sur le site internet de la revue médicale Schizophrenia Research. Les chercheurs ont constaté une forte hausse des cas de schizophrénie chez les hommes jeunes dans les années 90. Les cas constatés chez les 15-19 ans ont été multipliés par trois et ceux chez les 20-24 ans par deux. Et ce sont ces catégories d’âge qui consomment le plus de cannabis, relève l’étude.

Alimentation, Psychologie

Les troubles du comportement alimentaire : une vraie maladie!

Ne rien manger, se remplir de nourriture, vomir. Vouloir contrôler à toute force son corps, son image, son alimentation. Se noyer dans un océan de nourriture. Autant de troubles du comportement alimentaire qui, à des degrés et sous des aspects divers, atteignent aujourd’hui autour de 10 % des adolescents — surtout des filles. Sans agiter immédiatement le spectre de la maladie mentale, ils sont à prendre très au sérieux. Pédiatres et généralistes devraient être en première ligne pour les dépister et les prendre en charge. Le Dr Patrick Alvin, chef du service de médecine pour l’adolescent à l’hôpital de Bicêtre, vient d’organiser une journée sur ce thème. Nutrinews l’a rencontré.
Lire la suite « Les troubles du comportement alimentaire : une vraie maladie! »

Alimentation, Psychologie

Etes vous Orthorexique ?

L’orthorexie au même titre que l’anorexie et la boulimie est un trouble du comportement alimentaire caractérisé par une fixation sur l’ingestion d’une nourriture saine. Le Dr Steve Bratman fut le premier à parler de l’orthorexie, en 1997. La « maladie » n’est pas acceptée par la communauté pychologique, le mot est considéré pseudo-scientifique. Le concept n’est soutenu par aucune recherche. Il n’est pas accepté dans les classifications internationales et il ne possède pas de code ICD. Le concept est critisé pour pathologiser arbitrairement des habitudes de consommations diverses. Plus précaire, ce concept peut pathologiser les gens qui luttent contre les ingrédients malsains dans les produits alimentaires.
Pour savoir si vous êtes orthorexique faites le Test de Bratman :

Lire la suite « Etes vous Orthorexique ? »