Les médicaments, Scandales

Mediator m’a tuer !

Une parodie facile, mais amusante. Pour être plus précise, Mediator et les prothèses PIP ont eu raison de l’agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, l’Afssaps. L’agence stigmatisée par ces différentes scandales sanitaires a entrepris une mutation. Et pour se refaire une santé, elle change d’identité. Facile, mais souvent efficace pour changer de peau. Le terme Afssaps est trop associé dans l’opinion publique à une pharmaco-vigilance poussive et sclérosée par des conflits d’intérêts avec des laboratoires ou des institutions. Depuis ce mardi 1er mai, elle s’appelle donc Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé… Pas sûre que cela réconfortera les milliers de victimes de ces produits de santé défectueux…

Alimentation, Enquêtes

Les poignets d’amour n’ont plus la cote

Selon un sondage réalisé les 10 et 11 avril 2012 auprès d’un échantillon de 997 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, les poignets d’amour n’ont plus la cote. Face aux bourrelets, « l’amour n’est plus
aveugle ». Selon un sondage Metro Meetic Opinion-Way, « seul un quart des Français resteraient impassibles devant la prise de poids de leur partenaire ». Tous les autres déclarent qu’ils partiraient en guerre contre ces kilos superflus. Pour pousser
leur partenaire à les éliminer, 28 % le rappelleraient à l’ordre dès qu’il se jetterait sur les cacahuètes et 17 % s’improviseraient coach sportif. 16 % imposeraient des menus diététiques à chaque repas. « La diversité des réponses montre notre gêne face à la prise de poids de l’autre, note Sophie Cadalen, psychanalyste. C’est un sujet extrêmement sensible, que l’on ne sait pas comment gérer. Il touche à l’image et peut devenir très blessant. »

Dons d'organe, de sang

7e semaine de mobilisation pour le don de moelle osseuse

A l’occasion de la 7e semaine nationale de mobilisation pour le don de moelle osseuse organisée du lundi 19 au dimanche 25 mars, l’Agence de la biomédecine lance une campagne de sensibilisation novatrice sur Internet, en collaboration avec l’Etablissement Français du Sang, les centres hospitaliers, la société française de greffe de moelle osseuse et de thérapie cellulaire et les associations.

Dès le lundi 19 mars en se connectant au site www.dondemoelleosseuse.fr, les internautes auront la possibilité de participer à la création collective d’un film destiné à faire connaître à un large public toute l’importance du don de moelle osseuse. Un seul enjeu : être encore plus nombreux pour donner aux malades un espoir supplémentaire de guérison en recrutant 18 000 nouveaux donneurs et en diversifiant les profils inscrits sur le registre France Greffe de Moelle.

Enquêtes

Photo non libre de droit : crédit : parlonssante.com
Photo non libre de droit : crédit : parlonssante.com

Faut-il jeter à la poubelle nos fidèles déo à bille ? en gel ou en spray ? Risque-t-on un cancer du sein en voulant éviter les effets de la transpiration ? La question se pose depuis la publication dans le Journal of Applied Toxicology d’une étude menée par le professeur honoraire à l’Université de Genève Stefano Mandriota. Celui-ci démontre pour la première fois in vitro la toxicité des sels d’aluminium sur les cellules mammaires humaines.
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Enquêtes

Le manque de reconnaissance et de communication, les maux du stress au boulot !

Un manque de reconnaissance, d’esprit d’équipe, de communication de la part des managers, des problèmes d’organisation… voici les maux sources de stress au travail selon une étude multinationale menée l’an dernier par l’Institut de Médecine Environnementale (IME) en partenariat avec l’INC & TNS Sofres
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La recherche médicale, Les médicaments, Scandales

A la demande de l’Afssaps, l’équipe Inserm U700 lance une étude de cohorte prospective intitulée REFLEX (Recherche sur l’évolution des fuites valvulaires et benfluorex). L’objectif est d’étudier l’évolution échographique des atteintes valvulaires (régression, stabilité ou progression). Par ailleurs, cette évolution sera étudiée en fonction des différents facteurs prédictifs potentiels de cet effet indésirable. Pour cela, il est nécessaire de recruter environ 1000 patients, qui ont pris du benfluorex entre 2006 et 2009, et qui présentent des images de valvulopathies de grade 1 ou plus. Ces malades seront suivis annuellement pendant 3 ans par échographie cardiaque. L’étude ne modifie pas les conditions de prise en charge des patients et n’ajoute pas d’examens contraignants pour eux. Les patients répondant à ces critères, qui seraient volontaires pour participer à cette étude, peuvent obtenir plus d’informations sur les modalités pratiques en contactant l’équipe de recherche par :

Téléphone : 01.57.27.75.74
email : reflex.U700@inserm.fr
ou fax : 01.57.27.75.66

Cancérologie / Oncologie, La recherche médicale

Innovation et traitement des cancers : l’hadronthérapie

La ville de Lyon vient d’’accueillir un symposium international qui a confirmé le caractère prometteur de l’’hadronthérapie, une méthode de radiothérapie innovante qui permet de cibler efficacement des tumeurs inopérables et radio-résistantes. Organisé conjointement par le National Institute of Radiological Sciences (NIRS) japonais et le Centre ETOILE, il a été suivi par le premier Conseil Scientifique de la future infrastructure de recherche France HADRON, scellant sa naissance officielle.
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Enquêtes, Maternité, Pédiatrie, Scandales

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Le NouvelObs de jeudi dernier a révélé un nouveau scandale sanitaire. La stérilisation illégale avec un gaz hautement toxique des biberons et tétines à usage unique mis à disposition par les maternités de France. « Pendant des décennies, des millions de tétines mises à disposition des mamans et de leurs nouveau-nés dans les hôpitaux français ont été stérilisées en infraction avec la réglementation en vigueur. Plus précisément : ces biberons jetables ont continué d’être désinfectés avec de l’oxyde d’éthylène, un gaz classé en 1994 comme cancérogène avéré par le Centre international de Recherche sur le Cancer. « Le Nouvel Observateur » a mené l’enquête. Ses conclusions sont sans équivoque ».

Sur les 800.000 enfants qui naissent quasiment tous (98%) dans les maternités, 400.000 ne sont pas nourris au sein. Mais exclusivement aux biberons jetables fournis par l’hôpital. « Combien de maternités concernées au total ? » « Combien de nouveau-nés empoisonnés » s’interrogent les enquêteurs. Ces révélations ont incité le ministre de la Santé Xavier Bertrand à réagir. Il avoue dans un communiqué avoir découvert le problème en lisant la presse… La priorité du ministre est que « les biberons, tétines et téterelles stérilisés avec de l’oxyde d’éthylène soient retirés dans les délais les plus brefs ». Xavier Bertrand a demandé l’ouverture d’une enquête dont les conclusions devront être rendues avant la fin de l’année, le ministre a indiqué qu’il tirerait « toutes les conséquences en termes de responsabilités ». A lire cette semaine le Nouvel Obs et sur le web.

Voici le communiqué du ministre de la Santé Xavier Bertrand
Stérilisation des biberons, tétines et téterelles avec de l’oxyde d’éthylène (cancérogène)

Ce procédé de stérilisation n’est pas autorisé pour les matériaux au contact des denrées alimentaires car ce produit est considéré comme cancérogène pour l’Homme. Pourtant il semblerait que des biberons, tétines et téterelles stérilisés avec ce procédé soient utilisés dans les établissements de santé.

En lien avec le ministère des Finances, Xavier Bertrand diligente dès aujourd’hui une enquête conjointe de l’IGAS, avec l’appui de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), pour comprendre comment un tel dysfonctionnement a pu se produire :
De la part des entreprises qui commercialiseraient des produits en contact direct avec des denrées alimentaires, stérilisés avec de l’oxyde d’éthylène.
De la part des établissements hospitaliers qui les auraient achetés.
Les conclusions de l’enquête devront être rendues au plus tard à la fin de l’année.
Il faut noter que, face à des produits cancérogènes, la dangerosité dépend généralement de la durée et la fréquence d’exposition.

Assurance maladie, Les médicaments

« Les antibiotiques c’est pas automatique » saison 2

Pour sensibiliser la population au bon usage des antibiotiques, l’Assurance Maladie relance sa campagne pour leur bon usage. Cette fois-ci le message est plus informatif : « Les antibiotiques, utilisés à tort, ils deviendront moins forts ». A partir du 31 octobre, le grand public retrouvera en télévision et en radio la saga publicitaire de l’Assurance Maladie à l’occasion de la relance de la campagne sur le bon usage des antibiotiques : « Les antibiotiques, utilisés à tort ils deviendront moins forts ».

En parallèle, le site de prévention et d’information santé de l’Assurance Maladie, www.ameli-sante.fr, s’enrichit d’un dossier intitulé « Protégeons les antibiotiques », qui explique aux internautes le phénomène des résistances bactériennes. Des vidéos, des animations, et des témoignages de médecins et de pédiatres permettront aux internautes de trouver des informations scientifiques claires et des conseils pratiques sur les pathologies hivernales courantes (angine, bronchite, rhinopharyngite…), les résistances bactériennes et bon usage des antibiotiques.

Gériatrie, Les médicaments, Néphrologie

Communiqué de la Haute autorité de Santé –
La Commission de la Transparence, en charge de l’évaluation des médicaments au sein de la Haute Autorité de Santé, conclut à un intérêt thérapeutique faible des médicaments de la maladie d’Alzheimer. Elle recommande de limiter leurs prescriptions à un an, renouvelable sous conditions strictes. Consciente du problème de santé publique majeur que représente cette maladie et la détresse de l’entourage des malades, la Haute Autorité de Santé rappelle que la prise en charge de cette maladie ne doit pas se limiter à une prescription médicamenteuse mais doit être globale. Elle publiera fin novembre la réactualisation de ses recommandations professionnelles.

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