Dons d'organe, de sang

Au 1er janvier 2017 : tous donneurs d’organes et de tissus !

campagne-dons-dorganes-parlonssante-comAu nom de la solidarité nationale, le principe de consentement en matière de dons d’organesdons-dorganes-2-parlonssantecom et de tissus existe déjà en France et ce n’est pas nouveau, il date même du 22 décembre 1976 (Loi Caillavet sur le consentement présumé). Mais alors qu’est-ce qui change au 1er janvier 2017 ? C’est la consultation de la famille  -en l’absence de connaissance de la volonté de la personne décédée- qui disparaît.

Face à la loi française, nous sommes donc tous considérés donneurs, c’est le refus du prélèvement qui doit être déclaré de son vivant sur le registre national. Cette inscription fera foi. Sans cette démarche, l’équipe médicale pourra envisager un prélèvement. La mort du donneur doit être médicalement constatée par deux médecins. Le prélèvement est gratuit et anonyme. Le médecin qui procède à un prélèvement d’organes sur une personne décédée est tenu d’assurer la meilleure restauration possible du corps. L’Agence de la biomédecine a lancé depuis le 21 novembre 2016, une nouvelle campagne de communication avec un message axé sur la loi : « Vous êtes donneur sauf si vous n’êtes pas donneur ».

L’objectif de cet amendement de la Loi est bien sûr de booster le don d’organes en France. A ce jour et -en l’absence de preuve que le mort était pour le don de ses organes- l’équipe médicale s’entretenait avec la famille et les refus de prélèvements étaient très fréquents. 1/3 des familles s’y opposaient. Dès dimanche prochain, l’avis des proches ne sera plus pris en compte, les médecins consulteront uniquement le registre national des refus.

Près de 22 000 patients seraient en attente de greffons.

Cl.C