Le Syndicat national des entreprises de l’audition (SYNEA), lance la première édition de la Quinzaine de la santé auditive. Du 6 au 21 juin prochains, les 2500 centres des entreprises membres organiseront des journées portes ouvertes avec un objectif commun : sensibiliser le grand public à l’importance de prendre soin de son ouïe. Au programme : conseils, informations, audiogrammes gratuits à visée non médicale, conception de bouchons d’oreille personnalisés… Un clin d’œil, en amont de la Fête de la Musique, qui se veut également un appel en direction des pouvoirs publics. « Alors que de plus en plus de Français souffrent de troubles auditifs, aucune campagne de prévention ne semble être à l’ordre du jour ! » déplore le SYNEA dans un communiqué. En France, 1 habitant sur dix souffre de troubles auditifs.
Mais les professionnels ne comptent pas en rester là et en appellent aux pouvoirs publics pour faire de la santé auditive une priorité des politiques publiques de santé. « Avec 1 Français sur 10 souffrant de troubles auditifs, le « mal entendre » est devenu une vraie problématique de santé publique. Les professionnels de l’Audition ont ainsi souhaité se rassembler autour de cette initiative inédite pour rappeler que les troubles auditifs, non pris en charge, constituent des facteurs aggravants avérés de pathologies souvent très graves. Les pouvoirs publics doivent se saisir de la question pour que nous puissions porter ensemble ce message de prévention et de dépistage. Il en va, bien sûr, du bien-être des patients mais aussi de celui de notre système de santé. Un rapport, publié en mars dernier, démontre que le coût de la non prise en charge s’élève à 23 milliards d’euros par an pour l’Assurance maladie ! Un coût que nous pourrions réduire de 40% par l’appareillage. La prévention et le dépistage doivent être notre priorité et celle des autorités sanitaires ” affirme Guillaume Flahault, président du SYNEA. Un appel pour le moment resté sans réponse alors même que l’ensemble des acteurs de santé s’accorde sur la nécessité d’une telle campagne.
J’ai malheureusement raté les portes ouvertes de cette année. J’espère pouvoir y aller en 2017 car je souffre d’acouphènes et j’aimerais bien avoir des conseils de différents professionnels.
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