En France, la loi prévoit permet à toute femme enceinte, y compris mineure, qui sestime placée dans une situation de détresse de demander à un médecin linterruption de sa grossesse. Une IVG peut être pratiquée sur une mineure avec ou sans autorisation parentale. C’est une grande avancée dans le droit à l’égalité, dans le droit immuable de pouvoir choisir.
Afin de garantir cet accès aux centres d’IVG durant la période estivale, la ministre de la Santé a adressé une instruction aux directeurs des Agences régionales de santé et des établissements sanitaires leur demandant de « garantir la qualité de l’accès à l’information et de la prise en charge des femmes. Des délais d’accès conformes aux recommandations de la Haute Autorité de Santé doivent être maintenus tout au long de l’année ».
La ministre souhaite par ailleurs souligner les avancées majeures décidées depuis plus d’un an par le gouvernement, qui permettent de garantir à toutes les femmes qui en ont besoin une bonne information et le recours à l’IVG sans obstacle financier, partout en France. C’est notamment le cas des mesures suivantes : le remboursement à 100% des IVG pour toutes les femmes ; la revalorisation de 50% de l’acte chirurgical de l’IVG pour les établissements hospitaliers ; la création du site www.ivg.gouv.fr pour garantir aux femmes une information complète et fiable sur leurs droits.