Au cours de ces dernières années, plusieurs études ont mis en avant la baisse de la qualité du sperme des donneurs, et l’augmentation de l’âge auquel les femmes ont leur premier enfant. Ces deux évolutions pouvaient laisser augurer une baisse de la fertilité des couples et une diminution de la natalité. C’est pourquoi Henri Leridon et Remy Slama, de l’unité Inserm-Ined 822 « Epidémiologie, démographie et sciences sociales : santé reproductive, sexualité et infection à VIH », ont cherché à évaluer précisément l’impact de ces divers facteurs biologiques et comportementaux sur la natalité française. Les résultats de cette étude montrent, contre toute attente, un impact limité sur le nombre final d’enfant par femme. Ces travaux sont publiés dans Human Reproduction.
Sources : Inserm (institut national de la santé et de la recherche médicale)