Les fêtes de fin d’année, sources de joie et de retrouvailles, sont une période délicate pour les personnes qui ont des allergies alimentaires. Les repas sont passés au crible. Crustacés, fruits à coque, arachide… C’est le casse-tête et en particulier au dessert.
#noisettes #amandes #noix #pistaches tant redoutées sont omniprésentes dans les gourmandises et desserts servis aux réveillons de Noël et du jour de l’an. Rares sont les bûches exsangues de fruits à coque, même sur commandes et chez les grands maîtres pâtissiers !
Véritable enjeu de santé publique, les allergies alimentaires toucheraient près de 10% de la population. En France, le nombre de cas d’allergies chez les enfants a doublé au cours des cinq dernières années, touchant désormais 6 à 8 % des enfants de moins de 12 ans. Des chiffres en augmentation au niveau mondial. Hélas peu de professionnels ont intégré ce risque et proposent une carte diversifiée de bûches avec ou sans fruits à coque. Ils se privent par la même d’une nouvelle clientèle qui saurait se régaler -sans boule au ventre- de desserts de fête. L’éviction de certains ingrédients n’est pourtant pas une gageur pour les professionnels et les industriels. On voit bien fleurir sur les étals les bûches et chocolats « gluten free », « sans huile de palme » et même « vegan » fruits d’intolérances alimentaires ou de convictions. Là où le risque létal est réel pour une personne allergique.
Car l’allergie ne doit pas être confondue avec une intolérance alimentaire, l’allergie entraîne une réaction allergique avec libération d’une substance chimique appelée histamine. Cela entraîne une réaction allergique au niveau de l’un des quatre systèmes organiques majeurs, à savoir l’intestin, la peau, les poumons et le cœur, qui se manifeste notamment par des éruptions cutanées et des démangeaisons, des douleurs thoraciques, des vomissements et de la diarrhée. Lorsque plus d’un des quatre systèmes est impliqué (par exemple, si le patient présente des symptômes abdominaux, comme des vomissements, ou pulmonaires, comme des difficultés à respirer), on parle d’anaphylaxie. Le choc anaphylactique est la forme la plus sévère de l’anaphylaxie. Potentiellement mortel, il constitue une urgence médicale absolue.
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